Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
+5
Romane(Venise)
sylvestre
Emma
zoubida
rachel
9 participants
Page 2 sur 14
Page 2 sur 14 • 1, 2, 3 ... 8 ... 14
Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Rappel du premier message :
En se levant le matin ou plus tard ... En roulant avec un autoradio en forme ...
En se levant le matin ou plus tard ... En roulant avec un autoradio en forme ...
Dernière édition par rachel le Mar 4 Aoû - 10:57, édité 11 fois
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Le vois-tu venir mon amour
Ce dimanche avec sa gueule moche
Ce cancrelat qui tourne autour
De ce jour triste comme un son de cloche
Au temps suspend mes heures de vol
Eprouve mon coeur de patine
Quand la déprime me racole
Que ses maux de passe me chagrinent
Entends-tu la marche funèbre
De cette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres
Caresse-moi, caresse-moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse-moi, caresse-moi
Caresse-moi, caresse-moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi, caresse-moi
C'est un dimanche comme tant d'autres
Qui déja me vide le coeur
Une petite bête noire se vautre
Impunément sur mes humeurs
J'ai la déprime à fleur de peau
Et l'automne dans les entrailles
Pas une bière placébo
Ne peut soigner ce qui m'entaille
Et toujours la marche funèbre
De crette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres
Caresse-moi,caresse-moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse-moi, caresse-moi
Caresse-moi,caresse-moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi, caresse-moi
Celle ou celui qui connaît le titre de cette chanson et son interprète gagne au choix un T-shirt de Lorie,un poster d'Antoine Waechter ou la photo de Rachel bébé.
Ce dimanche avec sa gueule moche
Ce cancrelat qui tourne autour
De ce jour triste comme un son de cloche
Au temps suspend mes heures de vol
Eprouve mon coeur de patine
Quand la déprime me racole
Que ses maux de passe me chagrinent
Entends-tu la marche funèbre
De cette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres
Caresse-moi, caresse-moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse-moi, caresse-moi
Caresse-moi, caresse-moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi, caresse-moi
C'est un dimanche comme tant d'autres
Qui déja me vide le coeur
Une petite bête noire se vautre
Impunément sur mes humeurs
J'ai la déprime à fleur de peau
Et l'automne dans les entrailles
Pas une bière placébo
Ne peut soigner ce qui m'entaille
Et toujours la marche funèbre
De crette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres
Caresse-moi,caresse-moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse-moi, caresse-moi
Caresse-moi,caresse-moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi, caresse-moi
Celle ou celui qui connaît le titre de cette chanson et son interprète gagne au choix un T-shirt de Lorie,un poster d'Antoine Waechter ou la photo de Rachel bébé.
leoloden- moulin à paroles
-
Nombre de messages : 1146
Age : 66
Localisation : marseille
Date d'inscription : 09/09/2005
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Yves Jamait ==> Dimanche
La preuve en chanson:
La preuve en chanson:
guly- Homo Numericus
- Nombre de messages : 19104
Localisation : Etoile naine commune
Date d'inscription : 26/09/2004
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Bravo Guly, il te reste à choisir ton cadeau: le T-shirt de Lorie, le poster d'Antoine Waechter ou la photo de Rachel bébé?
leoloden- moulin à paroles
-
Nombre de messages : 1146
Age : 66
Localisation : marseille
Date d'inscription : 09/09/2005
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Je proteste solennellement que mon pseudo soit mis en si proche proximité de Monsieur Waechter , si vous continuez dans cette perfide calomnie , je me verrais en obligation d'envisager des mesures de riposte en corrélation avec cette infaaaaaaaamme calomnie , manu militari dans la rue ou devant les infames tribunaux de la république hexagonale!!! ( Pour ce qui est de Mademoiselle Lorie , je n'ai pas encore envisagé les suites ... Vu que je suis sans doute un peu amouououreux d'elle ??? !!! )
Dernière édition par le Sam 30 Sep - 8:27, édité 1 fois
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Je soutiens inconditionnellement Rachel,d'autant plus qu'a 6 mois,apres avoir été élu"plus beau bébé de France,ses parents on détruit toutes ses photos,et l'on caché dans un couvent(celui ou a vécu la fille naturelle de Dartagnan).cette photo ne peut donc etre qu'un faux grossier,d'un complot ourdie par des parents jaloux que leur bébé ne sois pas nominé,je ne citerai personne mais j'ai de serieuses pistes.
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Je vais prendre un poster de Lorie dédicassé par rachel ,si vous le voulez bien !
Il y a des commandes de ce type, pour les horloges flash, dans l'atelier graphique......
Il y a des commandes de ce type, pour les horloges flash, dans l'atelier graphique......
guly- Homo Numericus
- Nombre de messages : 19104
Localisation : Etoile naine commune
Date d'inscription : 26/09/2004
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
L'hirondelleGilles Servat
--------------------------------------------------------------------------------
Les corbeaux et les sansonnets
Par bandes passent dans le ciel
Dans l'air neigeux, par dessus genêts
Et s'abattent dru comme grêle
Sur les labours de ce pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les arbres dressent branches nues
Vers les cieux gris silencieux
Tendent leurs branches nues vers les nues
Tandis que des loups orgueilleux
Hurlent partout sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Sur la campagne démembrée
Que le vent transit toute entière
En place des talus arrachés
Poussent les arbres des cimetières
Plantés tous noirs sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les gens immobiles se taisent
La langue engourdie dans la bouche
Serrés autour de l'âtre où les braises
Rougeoient comme les tas de souches
Qu'on voit fumer sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les corbeaux et les sansonnets
Par bandes passent dans le ciel
Dans l'air neigeux, par dessus genêts
Et s'abattent dru comme grêle
Sur les labours de ce pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
--------------------------------------------------------------------------------
Les corbeaux et les sansonnets
Par bandes passent dans le ciel
Dans l'air neigeux, par dessus genêts
Et s'abattent dru comme grêle
Sur les labours de ce pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les arbres dressent branches nues
Vers les cieux gris silencieux
Tendent leurs branches nues vers les nues
Tandis que des loups orgueilleux
Hurlent partout sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Sur la campagne démembrée
Que le vent transit toute entière
En place des talus arrachés
Poussent les arbres des cimetières
Plantés tous noirs sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les gens immobiles se taisent
La langue engourdie dans la bouche
Serrés autour de l'âtre où les braises
Rougeoient comme les tas de souches
Qu'on voit fumer sur le pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Les corbeaux et les sansonnets
Par bandes passent dans le ciel
Dans l'air neigeux, par dessus genêts
Et s'abattent dru comme grêle
Sur les labours de ce pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous l'hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes
Dernière édition par rachel le Mer 15 Juil - 13:17, édité 1 fois
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Facile "dimanche"
"Rue de Paname" des Ogres de Barback
Dans une rue de Paname
Errant au bord de l'eau
J'fumais mon Amsterdam
Pour finir au bistrot
Y'avait là deux-trois femmes
Qui faisaient le tapin
Moi, j'aiguisais ma lame
Pour planter les rupins
Les gens de bon quartier,
Les touristes, les vieillards,
Aiment bien s'promener
Le long des grands boul'vards
Ils achètent des souv'nirs
Des tours Eiffel en plastique
Les saltimbanques les font rire
Mais faudrait qu'on leur explique
Qu'il y a d'la merde partout,
De la drogue, et surtout
Des jeunes en galère
Qui trafiquent la misère
Ouais ! j'dois bien avouer
Que j'y passe toutes mes journées
C'est que parfois à Paris,
C'est la joie et la folie ...
Mais croyez-moi, bientôt
Les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds
Parlent de révolution
Un jour, toutes nos chansons,
Ouais, vous désarmeront
Il n'y aura plus qu'la folie,
La joie et l'anarchie,
La joie et l'anarchie,
La joie dans Paris.
o/
"Rue de Paname" des Ogres de Barback
Dans une rue de Paname
Errant au bord de l'eau
J'fumais mon Amsterdam
Pour finir au bistrot
Y'avait là deux-trois femmes
Qui faisaient le tapin
Moi, j'aiguisais ma lame
Pour planter les rupins
Les gens de bon quartier,
Les touristes, les vieillards,
Aiment bien s'promener
Le long des grands boul'vards
Ils achètent des souv'nirs
Des tours Eiffel en plastique
Les saltimbanques les font rire
Mais faudrait qu'on leur explique
Qu'il y a d'la merde partout,
De la drogue, et surtout
Des jeunes en galère
Qui trafiquent la misère
Ouais ! j'dois bien avouer
Que j'y passe toutes mes journées
C'est que parfois à Paris,
C'est la joie et la folie ...
Mais croyez-moi, bientôt
Les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds
Parlent de révolution
Un jour, toutes nos chansons,
Ouais, vous désarmeront
Il n'y aura plus qu'la folie,
La joie et l'anarchie,
La joie et l'anarchie,
La joie dans Paris.
o/
Nitulbud- graphiste fuamiste
-
Nombre de messages : 4
Age : 40
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/09/2006
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Ecrit le : jeudi 28 septembre 2006 à 13:43
RougeJasmin
Messages : 1 956
Sympathies politiques :
Ligue Communiste Révolutionnaire
En ce moment je range des vieux disques et je relis les paroles des chansons , là , çà donne çà Maurice Fanon
La petite JuiveParoles et Musique: Maurice Fanon 1965
© 1965 Disque CBS
-------------------------------------------------------------------------------
Dans ce monde borné de quel entre deux guerres
Où ceux qui font les lois les troussaient par derrière
Nous n'avions que cinq ans du pains sec au dessert
Pour cinq lettres de trop ou un pet de travers
On nous disait tu vois c'est la croix que Grand-Père
A gagné au Chemin des Dames et nos grands frères
Abandonnant le bleu pour un kaki douteux
Cocufiaient Madelon dans les bras de Marlène
Une fois l'an nous allions voir entre père et mère
La victoire en chantant nous ouvrir la barrière
Et nous nous en allions en suçant des bonbons
Jouer du revolver à deux sous le bouchon.
Et je me souviens, la petite juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens
Dans ce monde truqué de quelle drôle de guerre
Tout ceux qui font le front le bradait à l'arrière
Nous n'avions que dix ans et dans nos gibecières
Une histoire de France qui tombait en poussière
On nous a fait courir, traverser des rivières
Sur des ponts d'Avignon qui dansaient à l'envers
Ça tirait par devant, ça poussait par derrière
Les plus pressés n'étaient pas les moins militaires
On nous a fait chanter pour un ordre nouveau
D'étranges Marseillaises de petite vertu
Qui usaient de la France comme d'un rince cul
Et s'envoyaient en l'air aux portes des ghettos
Et je me souviens, la petite juive
On lui a dit viens
Elle était jolie
Elle a fait sa valise
Un baiser de la main
Elle s'appelait Lise
Il n'en reste rien
Dans ce monde mort-né d'avant quelle autre guerre
Le Japon blessé lèche encore son cancer
Dans ce monde septique où ceux qui ont la foi
Ne savent plus si Dieu est devant ou derrière
Dans ce monde d'argent où la banque surnage
Comme une poisson ventru qui attend le naufrage
Nous n'avons que trente ans sainte horreur de la guerre
Et pourtant nous n'avons pas cessé de la faire
On nous a fait marner de Djébel en rizières
De Karib en Sylla, de cuvettes en civières
Comme si nous n'avions pas autre chose à faire
Qu'à montrer nos fesses aux quatre coins de la terre
Et je me souviens la petite Juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens.
RougeJasmin
Messages : 1 956
Sympathies politiques :
Ligue Communiste Révolutionnaire
En ce moment je range des vieux disques et je relis les paroles des chansons , là , çà donne çà Maurice Fanon
La petite JuiveParoles et Musique: Maurice Fanon 1965
© 1965 Disque CBS
-------------------------------------------------------------------------------
Dans ce monde borné de quel entre deux guerres
Où ceux qui font les lois les troussaient par derrière
Nous n'avions que cinq ans du pains sec au dessert
Pour cinq lettres de trop ou un pet de travers
On nous disait tu vois c'est la croix que Grand-Père
A gagné au Chemin des Dames et nos grands frères
Abandonnant le bleu pour un kaki douteux
Cocufiaient Madelon dans les bras de Marlène
Une fois l'an nous allions voir entre père et mère
La victoire en chantant nous ouvrir la barrière
Et nous nous en allions en suçant des bonbons
Jouer du revolver à deux sous le bouchon.
Et je me souviens, la petite juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens
Dans ce monde truqué de quelle drôle de guerre
Tout ceux qui font le front le bradait à l'arrière
Nous n'avions que dix ans et dans nos gibecières
Une histoire de France qui tombait en poussière
On nous a fait courir, traverser des rivières
Sur des ponts d'Avignon qui dansaient à l'envers
Ça tirait par devant, ça poussait par derrière
Les plus pressés n'étaient pas les moins militaires
On nous a fait chanter pour un ordre nouveau
D'étranges Marseillaises de petite vertu
Qui usaient de la France comme d'un rince cul
Et s'envoyaient en l'air aux portes des ghettos
Et je me souviens, la petite juive
On lui a dit viens
Elle était jolie
Elle a fait sa valise
Un baiser de la main
Elle s'appelait Lise
Il n'en reste rien
Dans ce monde mort-né d'avant quelle autre guerre
Le Japon blessé lèche encore son cancer
Dans ce monde septique où ceux qui ont la foi
Ne savent plus si Dieu est devant ou derrière
Dans ce monde d'argent où la banque surnage
Comme une poisson ventru qui attend le naufrage
Nous n'avons que trente ans sainte horreur de la guerre
Et pourtant nous n'avons pas cessé de la faire
On nous a fait marner de Djébel en rizières
De Karib en Sylla, de cuvettes en civières
Comme si nous n'avions pas autre chose à faire
Qu'à montrer nos fesses aux quatre coins de la terre
Et je me souviens la petite Juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens.
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Alain Souchon
Petit tas tombé
Paroles: Alain Souchon. Musique: Pierre Souchon, Alain Souchon 1999 "Au ras des pâquerettes"
--------------------------------------------------------------------------------
Petit tas tombé
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Au pied du piéton
Une âme est sous les cartons
A quoi as-tu succombé
Petit ta vie pas sucrée
Oh petit tas de secret
On dirait que le ciel est nerveux
Que le soleil se sent morveux
On dirait que le ciel a peur d'eux
Que le soleil se sent merdeux
Petit tas mis là
Sans tatamis sans matelas
Une odeur de cendre
Une vie sans valeur marchande
Jolie passante
Mercedes éblouissante
Oh là sur le monde
Un peu de honte qui monte
Ancien bébé rose
Amoureux au bouquet de roses
Dans ce monde équivoque
On est gêné quand on t'évoque
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Attention piéton
Une âme est sous les cartons
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Petit tas tombé
Petit tas tombé
Petit tas tombé
Paroles: Alain Souchon. Musique: Pierre Souchon, Alain Souchon 1999 "Au ras des pâquerettes"
--------------------------------------------------------------------------------
Petit tas tombé
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Au pied du piéton
Une âme est sous les cartons
A quoi as-tu succombé
Petit ta vie pas sucrée
Oh petit tas de secret
On dirait que le ciel est nerveux
Que le soleil se sent morveux
On dirait que le ciel a peur d'eux
Que le soleil se sent merdeux
Petit tas mis là
Sans tatamis sans matelas
Une odeur de cendre
Une vie sans valeur marchande
Jolie passante
Mercedes éblouissante
Oh là sur le monde
Un peu de honte qui monte
Ancien bébé rose
Amoureux au bouquet de roses
Dans ce monde équivoque
On est gêné quand on t'évoque
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Attention piéton
Une âme est sous les cartons
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Petit tas tombé
Petit tas tombé
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
ET POURTANT
Quand les songes
M'ont réveillée
Quand on n'ose pas
Crier
Quelque chose au bout du moi
Qui me fait mal
Mais tes lèvres ont fait de moi
Un éclat... de toi
Et pourtant
Le jour s'est couché
Pour éteindre le monde
Et pourtant
L'amour est court
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène à l'ombre
Et pourtant
L'amour toujours
Si les roses
Etaient si belles... fleuries
Rien de grave
Elles n'ont pas su... l'épine
L'improbable silhouette
Qui s'avance
Imprévue dans ce silence
Qui guette une absence
Là, pourtant
Le jour s'est levé
Pour éclairer le monde
Comme avant
L'amour est onde
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène aux ombres
Et pourtant
L'amour comble
Quand les songes
M'ont réveillée
Quand on n'ose pas
Crier
Quelque chose au bout du moi
Qui me fait mal
Mais tes lèvres ont fait de moi
Un éclat... de toi
Et pourtant
Le jour s'est couché
Pour éteindre le monde
Et pourtant
L'amour est court
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène à l'ombre
Et pourtant
L'amour toujours
Si les roses
Etaient si belles... fleuries
Rien de grave
Elles n'ont pas su... l'épine
L'improbable silhouette
Qui s'avance
Imprévue dans ce silence
Qui guette une absence
Là, pourtant
Le jour s'est levé
Pour éclairer le monde
Comme avant
L'amour est onde
D'innocent,
J'entrevoyais le chemin
Qui mène aux ombres
Et pourtant
L'amour comble
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Kent
On fait c'qu'on peut.
--------------------------------------------------------------------------------
Lever matin, la salle de bain,
Tient dans l'évier tient dans la main.
P'tit déjeuner. Y a plus de pain.
Café debout pour s'mettre en train.
Dans le frimas, presser le pas,
Dans l'autobus, se mettre en tas.
C'est pas Tokyo, ni Calcutta.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Bonjour collègue ! Ca va la forme ?
Moi, ça va, mais faudrait que j'dorme.
Sur le bureau, des dossiers énormes
À classifier selon les normes.
Les heures s'alignent, sans éclat,
Entre des chiffres et des kawas.
C'est pas l'goulag. C'est pas Zola.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
C'est l'heure d'la pause, ticket restau,
Chez le Chinois ou chez Mario
- Excusez moi les gars, mais j'suis pas du lot :
J'ai un rencart dans un bistrot.
J'ai rendez-vous, avec une fleur
Qui m'a rencontré par erreur.
C'est pas Binoche, ni Basinger.
On fait c'qu'on peut avec son cœur.
Elle est pour moi tout un programme,
Un océan de vague à l'âme.
Je l'aime trop, je l'aime au drame.
Tant pis si j'y laisse quelques larmes.
Elle vit chez elle, je vis chez moi,
Et quand on s'ra sous l' même toit,
Ça sera pas l'Ritz, ni le Plaza.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Mais faut y aller, quand faut y aller.
Quatre heures encore restent à tirer
Avant d'courir en faculté
Aux cours du soir pour y arriver.
Combler l'retard d'un mauvais choix,
Cesser de s'en mordre les doigts.
J'suis pas Einstein, ni l'Grand Lama.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Rentrer bercail, déjà la nuit.
La solitude drague l'ennui.
Le frigo manque d'appétit.
J'mets la télé en signe de vie.
Les chaînes s'enchaînent sans choix,
Des variétés qui n'varient pas
Et puis parfois, Wenders ou Tarkowsky.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on vit.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on vit
On fait c'qu'on peut.
--------------------------------------------------------------------------------
Lever matin, la salle de bain,
Tient dans l'évier tient dans la main.
P'tit déjeuner. Y a plus de pain.
Café debout pour s'mettre en train.
Dans le frimas, presser le pas,
Dans l'autobus, se mettre en tas.
C'est pas Tokyo, ni Calcutta.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Bonjour collègue ! Ca va la forme ?
Moi, ça va, mais faudrait que j'dorme.
Sur le bureau, des dossiers énormes
À classifier selon les normes.
Les heures s'alignent, sans éclat,
Entre des chiffres et des kawas.
C'est pas l'goulag. C'est pas Zola.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
C'est l'heure d'la pause, ticket restau,
Chez le Chinois ou chez Mario
- Excusez moi les gars, mais j'suis pas du lot :
J'ai un rencart dans un bistrot.
J'ai rendez-vous, avec une fleur
Qui m'a rencontré par erreur.
C'est pas Binoche, ni Basinger.
On fait c'qu'on peut avec son cœur.
Elle est pour moi tout un programme,
Un océan de vague à l'âme.
Je l'aime trop, je l'aime au drame.
Tant pis si j'y laisse quelques larmes.
Elle vit chez elle, je vis chez moi,
Et quand on s'ra sous l' même toit,
Ça sera pas l'Ritz, ni le Plaza.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Mais faut y aller, quand faut y aller.
Quatre heures encore restent à tirer
Avant d'courir en faculté
Aux cours du soir pour y arriver.
Combler l'retard d'un mauvais choix,
Cesser de s'en mordre les doigts.
J'suis pas Einstein, ni l'Grand Lama.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Rentrer bercail, déjà la nuit.
La solitude drague l'ennui.
Le frigo manque d'appétit.
J'mets la télé en signe de vie.
Les chaînes s'enchaînent sans choix,
Des variétés qui n'varient pas
Et puis parfois, Wenders ou Tarkowsky.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on vit.
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on vit
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
C'est vrai que c'est pas d'aujoud'hui,qu'il y a des blaireaux qui viennent vomir leur 4 heure sur scene.
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
Maurice Fanon
La petite Juive
Paroles et Musique: Maurice Fanon 1965
© 1965 Disque CBS
--------------------------------------------------------------------------------
Dans ce monde borné de quel entre deux guerres
Où ceux qui font les lois les troussaient par derrière
Nous n'avions que cinq ans du pains sec au dessert
Pour cinq lettres de trop ou un pet de travers
On nous disait tu vois c'est la croix que Grand-Père
A gagné au Chemin des Dames et nos grands frères
Abandonnant le bleu pour un kaki douteux
Cocufiaient Madelon dans les bras de Marlène
Une fois l'an nous allions voir entre père et mère
La victoire en chantant nous ouvrir la barrière
Et nous nous en allions en suçant des bonbons
Jouer du revolver à deux sous le bouchon.
Et je me souviens, la petite juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens
Dans ce monde truqué de quelle drôle de guerre
Tout ceux qui font le front le bradait à l'arrière
Nous n'avions que dix ans et dans nos gibecières
Une histoire de France qui tombait en poussière
On nous a fait courir, traverser des rivières
Sur des ponts d'Avignon qui dansaient à l'envers
Ça tirait par devant, ça poussait par derrière
Les plus pressés n'étaient pas les moins militaires
On nous a fait chanter pour un ordre nouveau
D'étranges Marseillaises de petite vertu
Qui usaient de la France comme d'un rince cul
Et s'envoyaient en l'air aux portes des ghettos
Et je me souviens, la petite juive
On lui a dit viens
Elle était jolie
Elle a fait sa valise
Un baiser de la main
Elle s'appelait Lise
Il n'en reste rien
Dans ce monde mort-né d'avant quelle autre guerre
Le Japon blessé lèche encore son cancer
Dans ce monde septique où ceux qui ont la foi
Ne savent plus si Dieu est devant ou derrière
Dans ce monde d'argent où la banque surnage
Comme une poisson ventru qui attend le naufrage
Nous n'avons que trente ans sainte horreur de la guerre
Et pourtant nous n'avons pas cessé de la faire
On nous a fait marner de Djébel en rizières
De Karib en Sylla, de cuvettes en civières
Comme si nous n'avions pas autre chose à faire
Qu'à montrer nos fesses aux quatre coins de la terre
Et je me souviens la petite Juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens.
La petite Juive
Paroles et Musique: Maurice Fanon 1965
© 1965 Disque CBS
--------------------------------------------------------------------------------
Dans ce monde borné de quel entre deux guerres
Où ceux qui font les lois les troussaient par derrière
Nous n'avions que cinq ans du pains sec au dessert
Pour cinq lettres de trop ou un pet de travers
On nous disait tu vois c'est la croix que Grand-Père
A gagné au Chemin des Dames et nos grands frères
Abandonnant le bleu pour un kaki douteux
Cocufiaient Madelon dans les bras de Marlène
Une fois l'an nous allions voir entre père et mère
La victoire en chantant nous ouvrir la barrière
Et nous nous en allions en suçant des bonbons
Jouer du revolver à deux sous le bouchon.
Et je me souviens, la petite juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens
Dans ce monde truqué de quelle drôle de guerre
Tout ceux qui font le front le bradait à l'arrière
Nous n'avions que dix ans et dans nos gibecières
Une histoire de France qui tombait en poussière
On nous a fait courir, traverser des rivières
Sur des ponts d'Avignon qui dansaient à l'envers
Ça tirait par devant, ça poussait par derrière
Les plus pressés n'étaient pas les moins militaires
On nous a fait chanter pour un ordre nouveau
D'étranges Marseillaises de petite vertu
Qui usaient de la France comme d'un rince cul
Et s'envoyaient en l'air aux portes des ghettos
Et je me souviens, la petite juive
On lui a dit viens
Elle était jolie
Elle a fait sa valise
Un baiser de la main
Elle s'appelait Lise
Il n'en reste rien
Dans ce monde mort-né d'avant quelle autre guerre
Le Japon blessé lèche encore son cancer
Dans ce monde septique où ceux qui ont la foi
Ne savent plus si Dieu est devant ou derrière
Dans ce monde d'argent où la banque surnage
Comme une poisson ventru qui attend le naufrage
Nous n'avons que trente ans sainte horreur de la guerre
Et pourtant nous n'avons pas cessé de la faire
On nous a fait marner de Djébel en rizières
De Karib en Sylla, de cuvettes en civières
Comme si nous n'avions pas autre chose à faire
Qu'à montrer nos fesses aux quatre coins de la terre
Et je me souviens la petite Juive
Elle me disait viens
Elle était jolie
On faisait des bêtises
Où on ne faisait rien
Elle s'appelait Lise
Et je m'en souviens.
Re: Chansons du jour ( selon l'humeur ... )
leoloden a écrit:ET SI EN PLUS Y'A PERSONNE ALAIN SOUCHON
Abderhamane,Martin,David
Et si le ciel était vide
Tant de processions,tant de têtes inclinées
Tant de capuchons,tant de de peurs souhaitées
Tant de démagogues
De temples de synagogues
Tant de mains préssées
De prières empréssées
Tant d'angélus
Ding qui résonnent
Et si en plus
Ding y'a personne
Abderhamane,Martin,David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleur
Dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions
Et tant de mystères
Tant de compassions
Et tant de revolvers
Tant d'angélus
Ding qui résonnent
Et si en plus
Ding y'a personne
Amour hachem Inch Allah
Are Krishna Alléluia
Abderhamane,Martin,David
Et si le ciel était vide
Si toutes ces balles traçantes
Toutes ces armes de poing
Toutes ces femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller
Et l'angélus
Ding qui résonne
Et si en plus
Ding y'a personne
Et l'angélus
Ding qui résonne
Et si en plus
Ding y'a personne
Page 2 sur 14 • 1, 2, 3 ... 8 ... 14
Sujets similaires
» Les textes des chansons qu'on aime ...
» Morceaux de chansons ...
» les chansons de villepin
» Vos chansons préférées?
» Vos chansons préférées?
» Morceaux de chansons ...
» les chansons de villepin
» Vos chansons préférées?
» Vos chansons préférées?
Page 2 sur 14
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum