comité NPA-18è/17è : Capitalisme, migrations et internation
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comité NPA-18è/17è : Capitalisme, migrations et internation
Débat estival du comité NPA-18è/17è : Capitalisme, migrations et internationalisme
Depuis près d'un mois et demi, du métro La Chapelle au jardin d’Éole en passant par la halle Pajol et l'occupation d'une caserne désaffectée, des centaines de migrant-e-s luttent pour les droits les plus élémentaires, notamment le droit d'asile, mais aussi le droit à un logement et plus largement à une vie décente. "Êtres humains oubliés" (comme le dit l'un d'entre eux/elles), ils démontrent en pratique non seulement la cruauté du système politique, mais aussi la résistance têtue de ceux et celles que ce système opprime le plus brutalement.
Leur lutte renvoie à une question plus générale : celle des migrations internationales, dans le cadre d'un système économique et politique - le capitalisme - qui favorise ces migrations tout en les criminalisant. L'humanité pré-capitaliste n'a jamais été totalement figée, divisée en peuples fixés une fois pour toutes sur un territoire donné. Des hommes et des femmes ont toujours pris l'initiative de quitter leurs communautés, leurs villes ou leurs pays, pour vivre (et travailler) ailleurs. Toutefois, les migrations ont pris une ampleur et des formes inconnues dans le passé, en lien avec l'avènement et le développement du capitalisme mais aussi avec la formation des nations modernes.
Parvenu à son stade impérialiste, le capitalisme suppose en effet le développement inégal des territoires mais aussi des crises économiques régulières et des guerres entre nations, qui poussent des centaines, des milliers et des millions d'hommes et de femmes, à se déplacer pour vivre et trouver du travail ailleurs que dans leurs territoires d'origine, souvent avec l'espoir d'y revenir par la suite. Si bien qu'on ne peut pas penser les formes que prennent aujourd'hui les migrations internationales, mais aussi les politiques migratoires des États, et l'action en faveur des droits des migrant-e-s, sans comprendre le capitalisme.
Pourquoi le capitalisme favorise-t-il les migrations internationales tout en criminalisant souvent les migrant-e-s ? Comment expliquer le tournant répressif dans les politiques migratoires françaises et européennes ? Pourquoi l'anticapitalisme implique-t-il nécessairement d'être internationaliste, donc du côté des migrant-e-s dans leurs luttes, et pourquoi ces luttes, pour être victorieuses aujourd'hui, supposent-elles de faire reculer le capital et ses logiques destructrices ? Pourquoi et comment lutter aux côtés des migrant-e-s ? En particulier, comment les militant-e-s peuvent-ils organiser avec d'autres la solidarité sans se substituer aux migrant-e-s dans leurs luttes ?
C'est toutes ces questions que nous aimerions poser avec vous, dans une ambiance conviviale, dimanche 19 juillet à 14h au 10 rue Affre.
Depuis près d'un mois et demi, du métro La Chapelle au jardin d’Éole en passant par la halle Pajol et l'occupation d'une caserne désaffectée, des centaines de migrant-e-s luttent pour les droits les plus élémentaires, notamment le droit d'asile, mais aussi le droit à un logement et plus largement à une vie décente. "Êtres humains oubliés" (comme le dit l'un d'entre eux/elles), ils démontrent en pratique non seulement la cruauté du système politique, mais aussi la résistance têtue de ceux et celles que ce système opprime le plus brutalement.
Leur lutte renvoie à une question plus générale : celle des migrations internationales, dans le cadre d'un système économique et politique - le capitalisme - qui favorise ces migrations tout en les criminalisant. L'humanité pré-capitaliste n'a jamais été totalement figée, divisée en peuples fixés une fois pour toutes sur un territoire donné. Des hommes et des femmes ont toujours pris l'initiative de quitter leurs communautés, leurs villes ou leurs pays, pour vivre (et travailler) ailleurs. Toutefois, les migrations ont pris une ampleur et des formes inconnues dans le passé, en lien avec l'avènement et le développement du capitalisme mais aussi avec la formation des nations modernes.
Parvenu à son stade impérialiste, le capitalisme suppose en effet le développement inégal des territoires mais aussi des crises économiques régulières et des guerres entre nations, qui poussent des centaines, des milliers et des millions d'hommes et de femmes, à se déplacer pour vivre et trouver du travail ailleurs que dans leurs territoires d'origine, souvent avec l'espoir d'y revenir par la suite. Si bien qu'on ne peut pas penser les formes que prennent aujourd'hui les migrations internationales, mais aussi les politiques migratoires des États, et l'action en faveur des droits des migrant-e-s, sans comprendre le capitalisme.
Pourquoi le capitalisme favorise-t-il les migrations internationales tout en criminalisant souvent les migrant-e-s ? Comment expliquer le tournant répressif dans les politiques migratoires françaises et européennes ? Pourquoi l'anticapitalisme implique-t-il nécessairement d'être internationaliste, donc du côté des migrant-e-s dans leurs luttes, et pourquoi ces luttes, pour être victorieuses aujourd'hui, supposent-elles de faire reculer le capital et ses logiques destructrices ? Pourquoi et comment lutter aux côtés des migrant-e-s ? En particulier, comment les militant-e-s peuvent-ils organiser avec d'autres la solidarité sans se substituer aux migrant-e-s dans leurs luttes ?
C'est toutes ces questions que nous aimerions poser avec vous, dans une ambiance conviviale, dimanche 19 juillet à 14h au 10 rue Affre.
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