Marlburg

Pierre Emangongo
Kinshasa

La courbe des décès provoqués par le virus de Marburg en Angola tend à se ralentir avec 239 morts mais l'épidémie ne peut toutefois être considérée comme étant sous contrôle, selon le ministère angolais de la Santé et la représentante de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) à Luanda, cités par l'Afp.

Un total de 264 cas, dont 239 morts, ont été recensés jusqu'à mardi dans le pays depuis le début il y a environ six mois, en octobre 2004, de cette épidémie de fièvre hémorragique de Marburg qui s'est aggravée ces dernières semaines, selon le dernier bilan officiel diffusé dans un communiqué commun du ministère et de l'Oms. A noter également que la province de Uige est la plus touchée par cette épidémie.


«Cette tendance à la diminution des cas et des morts se doit à une forte mobilisation de la population dans la province de Uige» (frontalière de la République démocratique du Congo - Rdc), a déclaré mercredi à l'Afp le porte-parole du ministère, Carlos Alberto. En dépit de cette tendance baissière de décès, la représentante de l'Oms en Angola, Fatoumata Binta Diallo, a déclaré qu'on doit continuer à travailler dur.

L'Oms, souligne l'Afp, a préconisé une vaste campagne de mobilisation sociale afin d'informer la population sur le virus de Marburg et les moyens de s'en protéger, sollicitant la collaboration des responsables religieux, des chefs traditionnels et des guérisseurs.



Selon l'Oms, qui a déployé une vingtaine d'experts internationaux à Uige, la durée d'incubation peut varier de trois à 21 jours. Mais une épidémie ne peut être considérée comme terminée que lorsqu'aucun cas supplémentaire n'a été répertorié durant le double de cette période, soit 42 jours.

Le virus de Marburg, s'il faut le rappeler, a été découvert en 1967 après la contamination des employés d'un laboratoire de la ville allemande du même nom par des singes verts importés d'Ouganda- se transmet par contact avec les fluides corporels d'un malade.

Ungern a écrit:On est encore une fois pas d'accord...

Le virus entraine effectivement un décès très rapide chez pratiquement 100 % des personnes infectées,mais il a la particularité de rendre infectant tout son environement .

Si effectivement par le passé,le virus n'était pas (globalement)trop "inquiétant",c'est parce que par le passé,il frappait des communautés isolées qui disparaissaient d'un coup en totalité (sans donc créer un réservoir humain contaminant) et qu'en outre l'arrivée d'autres personnes extérieures au village ne se faisait que bien plus tard,au moment ou le virus exposé à l'air,UV,etc ..avait disparu .

Bref "avant" c'était une catastrophe à l'échelle du village .
"Actuellement",c'est une bombe atomique qui dort ...