Discussion à propos du capital
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Discussion à propos du capital
Je propose une discussion en rapport au capital. Les capitaux se trouvent actuellement au centre de l’attention médiatique ; le capitalisme, ainsi objet de préoccupation, mérite d’être sujet d’interrogation : j’invite à discuter sur cette économie et sur sa rivale.
Les citoyens sont responsables de la vivacité démocratique, notamment en se déterminant et en votant. Or, la démocratie implique de choisir et choisir nécessite de connaître. C’est pourquoi il importe de parfois remettre en question ce que l’on pense savoir. Chacun possède une responsabilité à se tenir au fait de ce qu’il en est afin de participer de manière adéquate. Une crise économique résulte d’insuffisances conjoncturelles ou structurelles ; la résorber et prévenir de son retour pose la question de ses mécanismes : la problématique, même si celle-ci ne se réduit pas à cela, consiste à cerner les processus relatifs à la défaillance et à les solutionner.
Etes-vous favorable à une recapitalisation massive pas l’état ? Souhaitez-vous une intervention la plus faible possible de l’état ? Suggérez-vous une alternative au rôle actuel de l’état ? Toute analyse de la situation et toute proposition seront les bienvenues.
Les citoyens sont responsables de la vivacité démocratique, notamment en se déterminant et en votant. Or, la démocratie implique de choisir et choisir nécessite de connaître. C’est pourquoi il importe de parfois remettre en question ce que l’on pense savoir. Chacun possède une responsabilité à se tenir au fait de ce qu’il en est afin de participer de manière adéquate. Une crise économique résulte d’insuffisances conjoncturelles ou structurelles ; la résorber et prévenir de son retour pose la question de ses mécanismes : la problématique, même si celle-ci ne se réduit pas à cela, consiste à cerner les processus relatifs à la défaillance et à les solutionner.
Etes-vous favorable à une recapitalisation massive pas l’état ? Souhaitez-vous une intervention la plus faible possible de l’état ? Suggérez-vous une alternative au rôle actuel de l’état ? Toute analyse de la situation et toute proposition seront les bienvenues.
Re: Discussion à propos du capital
A l’issue de la crise de 1929, des dispositions furent prises pour sécuriser l’économie. C’est pourquoi les manifestations de la crise de 2008 ne sont pas toutes les mêmes.
Un système global d’assurances fut mis en place. Les particuliers, les entreprises et les banques doivent s’assurer. Les sociétés d’assurance doivent elles-mêmes se prémunir auprès d’assurances d’assurances, comme Fannie Mae et Freddie Mac, par exemple. A un échelon supérieur, des fonds d’états et des fonds fédéraux participent à la garantie de la solvabilité. Enfin, les réserves nationales et internationales chaperonnent l’ensemble.
Avant 1929, les activités financières et celles de dépôts étaient réalisées par les mêmes établissements. Les difficultés apparues dans les finances affectèrent rapidement le secteur des dépôts. Une plus grande spécialisation des banques prévient maintenant d’une contagion immédiate.
La crise de 1929 se déroula selon les étapes suivent :
1- Les entreprises surévaluent les prévisions de la consommation, investissent trop et deviennent insolvables. La crise est financière.
2- Les difficultés se généralisent rapidement à tous les domaines bancaires à cause de la mixité entre finances et dépôts.
3- Le krach boursier est soudain. La récession s’est substituée à la croissance. La dépression s’instaure durablement.
La crise de 2008 se déroule autrement :
1- Des crédits à haut facteur de risque sont contractés d’une façon beaucoup trop répandue. Il s’agit là aussi d’un surinvestissement aboutissant à l’insolvabilité. La crise est financière.
Mais, les verrous font barrage à la propagation de la crise dont l’ampleur s’accroît donc isolément, tout du moins dans les premiers temps. Les déposants ordinaires ne ressentent pas d’effet concernant leurs comptes. Le système global d’assurances limites les faillites en reportant les dettes jusqu’à l’échelon le plus élevé.
2- Un lent passage de la première étape à la troisième s’effectue.
3- Aucun vrai krach ne s’est produit mais une longue érosion boursière se poursuit. La croissance a faibli, s’est annulée et a laissé place à la récession. Le processus dépressif se trouvant enclenché, reste à savoir si le point de non retour de son emballement est déjà franchi.
Un système global d’assurances fut mis en place. Les particuliers, les entreprises et les banques doivent s’assurer. Les sociétés d’assurance doivent elles-mêmes se prémunir auprès d’assurances d’assurances, comme Fannie Mae et Freddie Mac, par exemple. A un échelon supérieur, des fonds d’états et des fonds fédéraux participent à la garantie de la solvabilité. Enfin, les réserves nationales et internationales chaperonnent l’ensemble.
Avant 1929, les activités financières et celles de dépôts étaient réalisées par les mêmes établissements. Les difficultés apparues dans les finances affectèrent rapidement le secteur des dépôts. Une plus grande spécialisation des banques prévient maintenant d’une contagion immédiate.
La crise de 1929 se déroula selon les étapes suivent :
1- Les entreprises surévaluent les prévisions de la consommation, investissent trop et deviennent insolvables. La crise est financière.
2- Les difficultés se généralisent rapidement à tous les domaines bancaires à cause de la mixité entre finances et dépôts.
3- Le krach boursier est soudain. La récession s’est substituée à la croissance. La dépression s’instaure durablement.
La crise de 2008 se déroule autrement :
1- Des crédits à haut facteur de risque sont contractés d’une façon beaucoup trop répandue. Il s’agit là aussi d’un surinvestissement aboutissant à l’insolvabilité. La crise est financière.
Mais, les verrous font barrage à la propagation de la crise dont l’ampleur s’accroît donc isolément, tout du moins dans les premiers temps. Les déposants ordinaires ne ressentent pas d’effet concernant leurs comptes. Le système global d’assurances limites les faillites en reportant les dettes jusqu’à l’échelon le plus élevé.
2- Un lent passage de la première étape à la troisième s’effectue.
3- Aucun vrai krach ne s’est produit mais une longue érosion boursière se poursuit. La croissance a faibli, s’est annulée et a laissé place à la récession. Le processus dépressif se trouvant enclenché, reste à savoir si le point de non retour de son emballement est déjà franchi.
Re: Discussion à propos du capital
Je rappelle tout d’abord que les activités financières, d’une part, et celles de dépôts, d’autre part, sont deux domaines d’activités distincts. Les gouvernants actuels ont, de plus, pris la responsabilité de garantir les avoirs des déposants.
Les marchés boursiers suivent une tendance baissière soutenue mais restent relativement découplés du commerce marchand. Le taux de la récession est ce qui importe vraiment.
La situation est certes injuste puisque les citoyens lambda subissent les conséquences des actes d’une élite financière mais un désir immédiat et précipité de justice serait bien loin d’être constructif.
Lorsque les spéculateurs génèrent des plus-values, ils endossent ces revenus et en disposent pour leurs consommations propres. Ils viennent de générer de conséquentes moins-values sans assurer la solvabilité des pertes financières. Néanmoins, sanctionner les agents financiers de manière impulsive ne serait pas raisonnable : se comporter en faveur d’une vision à long terme reste le plus important.
Les dirigeants s’efforcent de stabiliser les activités financières, de résorber les créances, de juguler la récession et d’optimiser les conditions de relance. Un plan international va être mis en œuvre.
Il est souhaitable que se développe une résurgence progressiste mais la refondation structurelle de l’économie doit s’effectuer à moyennes et longues échéances : conserver ses habitudes du quotidien et notamment de consommation s’avère la meilleure attitude.
Les marchés boursiers suivent une tendance baissière soutenue mais restent relativement découplés du commerce marchand. Le taux de la récession est ce qui importe vraiment.
La situation est certes injuste puisque les citoyens lambda subissent les conséquences des actes d’une élite financière mais un désir immédiat et précipité de justice serait bien loin d’être constructif.
Lorsque les spéculateurs génèrent des plus-values, ils endossent ces revenus et en disposent pour leurs consommations propres. Ils viennent de générer de conséquentes moins-values sans assurer la solvabilité des pertes financières. Néanmoins, sanctionner les agents financiers de manière impulsive ne serait pas raisonnable : se comporter en faveur d’une vision à long terme reste le plus important.
Les dirigeants s’efforcent de stabiliser les activités financières, de résorber les créances, de juguler la récession et d’optimiser les conditions de relance. Un plan international va être mis en œuvre.
Il est souhaitable que se développe une résurgence progressiste mais la refondation structurelle de l’économie doit s’effectuer à moyennes et longues échéances : conserver ses habitudes du quotidien et notamment de consommation s’avère la meilleure attitude.
Re: Discussion à propos du capital
Les activités financières et celles de dépôts sont deux domaines d’activités distincts. Néanmoins, le défaut de solvabilité, maintenant généralisé, du secteur bancaire fragilise la capacité des établissements financiers à recouvrir leurs créances. Ainsi, les dirigeants de l’actuel régime ont engagé leur responsabilité dans la garantie des avoirs des déposants.
Les marchés boursiers évoluent à la baisse de manière significative ; cela participe à intensifier la récession : le commerce marchand décline fortement.
La situation est injuste : lorsque les spéculateurs génèrent des plus-values, ils engrangent de conséquents revenus et en disposent pour leurs consommations personnelles alors que les salaires généraux n’augmentent pas pour autant ; lorsqu’ils génèrent des moins-values, une pratique courante consiste à les remercier et à leur attribuer une substantielle prime de départ tandis que le reste des salariés est concerné par un plan social.
Cette fois-ci, des moins-values historiques viennent en quelques mois d’être générées sans qu’en soit assurées la solvabilité des pertes financières : les citoyens lambda subissent de plein fouet les conséquences des actes des décideurs financiers.
Malgré tout, une volonté immédiate et précipitée de justice ainsi que de vouloir sanctionner les agents financiers de manière impulsive ne serait pas constructive : cela n’aurait que bien peu d’efficacité. Agir en faveur d’une vision à long terme est particulièrement important ; cette attitude raisonnée est même essentielle et cruciale. La solution ne peut être que politique.
Les dirigeants s’efforcent de stabiliser les activités financières, de résorber les créances et de limiter la récession. Ils ambitionnent un plan international qui, mis en œuvre de façon optimale, pourrait permettre de juguler la dépression. Ils espèrent, s’ils y parviennent, pouvoir restreindre les nécessaires changements structuraux de l’économie à un réformisme qui conserverait l’essence du modèle actuel.
Une refondation structurelle et en profondeur de l’économie s’avère indispensable : a contrario d’organiser de simples réformes, l’économie nécessite d’être révolutionnée. Mais, ce projet qui implique tous les citoyens doit mûrir ; il est impératif que ressurgisse et se développe un puissant mouvement démocratique et progressiste.
Les marchés boursiers évoluent à la baisse de manière significative ; cela participe à intensifier la récession : le commerce marchand décline fortement.
La situation est injuste : lorsque les spéculateurs génèrent des plus-values, ils engrangent de conséquents revenus et en disposent pour leurs consommations personnelles alors que les salaires généraux n’augmentent pas pour autant ; lorsqu’ils génèrent des moins-values, une pratique courante consiste à les remercier et à leur attribuer une substantielle prime de départ tandis que le reste des salariés est concerné par un plan social.
Cette fois-ci, des moins-values historiques viennent en quelques mois d’être générées sans qu’en soit assurées la solvabilité des pertes financières : les citoyens lambda subissent de plein fouet les conséquences des actes des décideurs financiers.
Malgré tout, une volonté immédiate et précipitée de justice ainsi que de vouloir sanctionner les agents financiers de manière impulsive ne serait pas constructive : cela n’aurait que bien peu d’efficacité. Agir en faveur d’une vision à long terme est particulièrement important ; cette attitude raisonnée est même essentielle et cruciale. La solution ne peut être que politique.
Les dirigeants s’efforcent de stabiliser les activités financières, de résorber les créances et de limiter la récession. Ils ambitionnent un plan international qui, mis en œuvre de façon optimale, pourrait permettre de juguler la dépression. Ils espèrent, s’ils y parviennent, pouvoir restreindre les nécessaires changements structuraux de l’économie à un réformisme qui conserverait l’essence du modèle actuel.
Une refondation structurelle et en profondeur de l’économie s’avère indispensable : a contrario d’organiser de simples réformes, l’économie nécessite d’être révolutionnée. Mais, ce projet qui implique tous les citoyens doit mûrir ; il est impératif que ressurgisse et se développe un puissant mouvement démocratique et progressiste.
Re: Discussion à propos du capital
sarko ne dirait pas mieux, pour défendre le système capitaliste.
Pour ce qui me concerne, je pense qu'il faut exproprier les capitalistes, faire une banque unique et faire tourner tout cela, dans le sens des intérêts de la population, et non plus de la spéculation.
Pour ce qui me concerne, je pense qu'il faut exproprier les capitalistes, faire une banque unique et faire tourner tout cela, dans le sens des intérêts de la population, et non plus de la spéculation.
Pedro- Blablateur(euse)
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Re: Discussion à propos du capital
En dépit des, maintenant très nombreux, plans de « relance », la dépression économique qui s’est propagée hors des USA s’intensifie : la récession, plus intense qu’officiellement prévue, nourrit le cercle vicieux dépressif. En effet, les baisses de revenus plombent la consommation ; la chute de la consommation grève les revenus ; ainsi de suite …
Cela s’avère spectaculaire pour les secteurs automobile, aéronautique, naval, immobilier, hôtelier, touristique, artistique, et cætera.
Néanmoins, les produits et services quotidiens se trouvent aussi affectés, y compris ceux indispensables comme les soins de santé et les médicaments. Les USA viennent d’annoncer, concernant la récession, un recul de 2.7% des ventes au détail pour le mois précédent.
La moyenne de tous les reculs peut raisonnablement être considérée se trouvant beaucoup plus forte qu’environ 3% compte tenu des domaines quasiment en arrêt d’activité.
Les gouvernances des régimes promoteurs du capitalisme communiquent sur le thème de la nécessité de réformer. « Le capitalisme était un mauvais capitalisme et il faut le remplacer par le bon capitalisme. »
J’invite néanmoins à envisager une autre voie économique, à savoir englober l’économie dans le champ démocratique afin que sa gestion soit régulée par le pouvoir populaire.
Cela s’avère spectaculaire pour les secteurs automobile, aéronautique, naval, immobilier, hôtelier, touristique, artistique, et cætera.
Néanmoins, les produits et services quotidiens se trouvent aussi affectés, y compris ceux indispensables comme les soins de santé et les médicaments. Les USA viennent d’annoncer, concernant la récession, un recul de 2.7% des ventes au détail pour le mois précédent.
La moyenne de tous les reculs peut raisonnablement être considérée se trouvant beaucoup plus forte qu’environ 3% compte tenu des domaines quasiment en arrêt d’activité.
Les gouvernances des régimes promoteurs du capitalisme communiquent sur le thème de la nécessité de réformer. « Le capitalisme était un mauvais capitalisme et il faut le remplacer par le bon capitalisme. »
J’invite néanmoins à envisager une autre voie économique, à savoir englober l’économie dans le champ démocratique afin que sa gestion soit régulée par le pouvoir populaire.
Re: Discussion à propos du capital
Sandra,je te trouve casse c.......,tu ne cherches pas a débatre,tu passes de temps en temps,comme tu doit le faire sur d'autres forums avec d'autres pseudo,tu n'est peut etre meme pas"un" ou"une",mais un groupe,par exemple,"d'éleves"du professeur Badiou,comme les"gens" de l'O.P.qui passe de ci de la avec leur attittude de donneurs de lecons,et quand on te fait des remarques,que l'on t'interpelle,tu ne répond jamais,CA TE TROURAI LE CUL DE TE PRESENTER?D'ESSAYER D'AVOIR L'AIR VIVANTE,bref de dialoguer comme le font les gens normaux,mais peut etre suis-je en train de m'adresser a une machine de traitement de textes,programmée pour expédier des circulaires donnant la derniere pensée du grand maitre.
Re: Discussion à propos du capital
Je me suis présentée. Dans les topics où l'on m'a répondue, la discussion s'est épanouie. Je ne poste pas toujours lorsque je viens même si voyant peu fréquemment de réponses à mes messages j'ai tendance à moins venir sans intention de rédiger.
Sinon, je te souhaite, ainsi qu'à chacun, mes meilleurs voeux pour 2009. Bonne année à tous.
Sinon, je te souhaite, ainsi qu'à chacun, mes meilleurs voeux pour 2009. Bonne année à tous.
Re: Discussion à propos du capital
La crise économique des années 80, apparue en URSS, aurait été profondément structurelle et inhérente à ses principes de fonctionnement ... Et ... La crise économique actuelle, apparue aux USA, serait surtout conjoncturelle et certes aussi due à des manières facultatives de faire fonctionner le capitalisme …
L'URSS et les USA se sont opposés dans une très intense guerre froide. Dans un moment de faiblesse de l'économie soviétique, les USA ont accentué leur doctrine de l'endiguement et du refoulement. Ils intensifièrent la course aux armements, celle à l'exploration spatiale et toutes les autres formes d'oppositions.
Les USA gagnèrent la guerre froide.
Les USA, qui étaient la dernière superpuissance mondiale, ne sont plus depuis longtemps ni en guerre froide ni dans une autre situation problématiquement équivalente. Les capitalistes ont les commandes, peuvent librement prendre toute décision qu'ils estiment nécessaire et les faiblesses économiques du capitalisme ne sont pas exploitées par un bloc symétrique adverse.
La dépression économique accroît sans cesse sa sévérité.
… Alors, ce qui est à considérer du domaine du conjoncturel et ce qui est à considérer du domaine du structurel mériteraient de ne pas dépendre du seul crédit accordé aux discours procapitalistes.
Il devrait en être de même quant à ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
D’autre part, je ne pense pas que l'essence du capitalisme soit modifiable par des réformes même prononcées …
Par rapport à la dépression économique, les avocats du capitalisme soutiennent et développent la thèse du « mauvais capitalisme ». De mauvaises habitudes, des pratiques douteuses, un laxisme qui se serait instauré, pas assez de contrôles quant aux fraudeurs, des produits financiers mal conçus, et cætera, seraient les causes de la crise ... Et, maintenant, les réformes transformeraient le mauvais capitalisme en le bon capitalisme.
Les dirigeants capitalistes accepteront les concessions nécessaires afin de sauvegarder au mieux la stabilité du régime et de prévenir une évolution révolutionnaire. Mais, toutes les réformes seront élaborées et mises en œuvre avec des arrière-pensées et les progressions vers plus d’équité ne seront qu’autant que possible provisoires.
… Il s’agit pour les réels progressistes de valoriser les possibilités d’instaurer une économie aspéculative et englobée dans le champ démocratique.
L'URSS et les USA se sont opposés dans une très intense guerre froide. Dans un moment de faiblesse de l'économie soviétique, les USA ont accentué leur doctrine de l'endiguement et du refoulement. Ils intensifièrent la course aux armements, celle à l'exploration spatiale et toutes les autres formes d'oppositions.
Les USA gagnèrent la guerre froide.
Les USA, qui étaient la dernière superpuissance mondiale, ne sont plus depuis longtemps ni en guerre froide ni dans une autre situation problématiquement équivalente. Les capitalistes ont les commandes, peuvent librement prendre toute décision qu'ils estiment nécessaire et les faiblesses économiques du capitalisme ne sont pas exploitées par un bloc symétrique adverse.
La dépression économique accroît sans cesse sa sévérité.
… Alors, ce qui est à considérer du domaine du conjoncturel et ce qui est à considérer du domaine du structurel mériteraient de ne pas dépendre du seul crédit accordé aux discours procapitalistes.
Il devrait en être de même quant à ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
D’autre part, je ne pense pas que l'essence du capitalisme soit modifiable par des réformes même prononcées …
Par rapport à la dépression économique, les avocats du capitalisme soutiennent et développent la thèse du « mauvais capitalisme ». De mauvaises habitudes, des pratiques douteuses, un laxisme qui se serait instauré, pas assez de contrôles quant aux fraudeurs, des produits financiers mal conçus, et cætera, seraient les causes de la crise ... Et, maintenant, les réformes transformeraient le mauvais capitalisme en le bon capitalisme.
Les dirigeants capitalistes accepteront les concessions nécessaires afin de sauvegarder au mieux la stabilité du régime et de prévenir une évolution révolutionnaire. Mais, toutes les réformes seront élaborées et mises en œuvre avec des arrière-pensées et les progressions vers plus d’équité ne seront qu’autant que possible provisoires.
… Il s’agit pour les réels progressistes de valoriser les possibilités d’instaurer une économie aspéculative et englobée dans le champ démocratique.
Re: Discussion à propos du capital
La dépression économique continue de se développer, la récession aux USA notamment s’étant officiellement portée à 6.7% au premier trimestre de 2009 et le nombre de chômeurs y ayant progressé conséquemment. La succession des plans gouvernementaux n’a pas enrayé le cercle vicieux dépressif ( → diminution de la consommation c’est à dire diminution des ventes → diminution des bénéfices → diminution des salaires, des investissements et des offres d’emploi → augmentation du chômage et de l’endettement → diminution du pouvoir d’achat → diminution de la consommation → ) et la sévérité de la crise s’amplifie toujours.
La plupart des entreprises cotées en bourse ont effectué ou projettent d’effectuer d’importantes restructurations impliquant des licenciements : leurs cotations boursières remontent ; elles participent à l’augmentation du chômage. Ainsi, la valeur des indices boursiers évolue à la hausse tandis que la récession s’intensifie. L’on observe donc un découplage entre la bourse et l’activité économique : la hausse provoquée par ces restructurations, par l’abaissement des taux et par l’injection de capitaux publics empêche les indices de traduire l’accentuation de la dépression économique.
La plupart des entreprises cotées en bourse ont effectué ou projettent d’effectuer d’importantes restructurations impliquant des licenciements : leurs cotations boursières remontent ; elles participent à l’augmentation du chômage. Ainsi, la valeur des indices boursiers évolue à la hausse tandis que la récession s’intensifie. L’on observe donc un découplage entre la bourse et l’activité économique : la hausse provoquée par ces restructurations, par l’abaissement des taux et par l’injection de capitaux publics empêche les indices de traduire l’accentuation de la dépression économique.
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