Empoisonnées au VIH

http://www.sida-info-service.org/direct/news.php4?id=44



Je reste perplexe...


Se savoir atteint et faire en sorte de contaminer ses partenaires, c'est profondément gerbant.


Mais accepter un rapport sexuel sans préservatif, c'est une sacrée prise de risque tout de même...


Empoisonnement...mais mise en danger délibérée de sa propre vie aussi.



Quid..?

Celà me fait penser, par similitude, à la période dure où la roulette russe était employée, associée à la vodka, par des jeunes dont l'avenir ne se dessinait pas sous forme de projets les impliquant.

Ne serait-ce pas une forme de réaction à une forme de gérontocratie, entendant, par là, une forme de société généralement dirigée par des adultes d'un âge avancé, dictant et employant la répression en s'adressant à de jeunes adultes auxquels on ôte toute motivation au détriment de l'emploi de la discussion argumentée, convaincante, des actions d'intégration et de prévention ?

Rebierre a écrit:Celà me fait penser, par similitude, à la période dure où la roulette russe était employée, associée à la vodka, par des jeunes dont l'avenir ne se dessinait pas sous forme de projets les impliquant.

Cette pratique existe dans certains milieux "branchés".

L'un de mes cousins travaille à AIDES et il m'expliquait que certaines deviennent inquiétantes.

D'abord il existe un relâchement (relaps) général vis-à-vis de la protection contre les MST.
On met de moins en moins de capote, qu'on soit hétéro ou homo.

Ensuite, dans pas mal de boîtes gay, il existe des back room dont la lumière reste éteinte toute la soirée...

Pour finir, on entend dire (mais est-ce réel?) que des soirées s'organisent à plusieurs, sans aucune protection ,en sachant que l'un des participants est séropositif.
Ils appellent ça "la roulette russe" justement.


Pour en revenir à cette affaire, je viens d'entendre l'une des victimes sur I-TV qui se disait soulagée puisqu'on l'a reconu en tant que victime :
"nous ne sommes pas coupables car nous ne savions pas que notre partenaire était séropositif" disait-elle....mais c'est justement parce qu'on ne sait pas qu'il faut mettre un préservatif!!!

Ne serait-ce pas une forme de réaction à une forme de gérontocratie, entendant, par là, une forme de société généralement dirigée par des adultes d'un âge avancé, dictant et employant la répression en s'adressant à de jeunes adultes auxquels on ôte toute motivation au détriment de l'emploi de la discussion argumentée, convaincante, des actions d'intégration et de prévention ?

C'est en tout cas une conduite que je qualifie de suicidaire.

Un peu comme ces gamins au volant qui roulent très vite en grillant tous les feux : çà passe ou ça casse.

Un vrai passage à l'acte dont les motivations méritent d'être analysées