simulation d'ecluse

http://www.pragmasoft.be/carnets/geo/ecluse/ecluse.html

Facile

Ce jeu est apaisant

j'ai fais passer plein de bateaux!

Un jour cet été , je me suis endormi dessus pour la sieste ...

rachel a écrit:Ce jeu est apaisant

heureusement pour nous en ces temps cruels...

Pax vobiscum ...et andouillettes frites pour les autres !!!

Un jeu qui reposera un peu Lucifer et FierrotLePou ???

Que cache cette perfide insinuation ??

Que de si bouillonnants cerveaux ont parfois besoin de décompresser un peu une fois ... Honni soit qui mal y pense !!!

Mon cerveau n'a rien d'une cocotte minute. Il est tout à fait normal (je viens de vérifier) et très bien protégé par une boite cranienne anti-chocs

FierrotLePou a écrit:Que cache cette perfide insinuation ??

Mon cher Fierrot (bigre,j'ai failli taper "Frerot")nous avons été "Rachelement insinuationé"mais contrairement a vous mon ami,je ne répondrai pas a ce que vous qualifiez tres justement de perfidie ,car l'individu est notoirement connu sur plusieurs forums,ou il sévit,se cachant derriere des avatars constament renouvelés pour semer la con-fusion,(je me suis laissé dire qu'il alternait les photos de ses nombreuses maitresses).
J'appliquerai,pour ma part le principe qu'Arlette a rappellé cet été aux journalistes:"les chiants aboient,nos carravanes passent!"

Bien cher ami Lucifer,

Vous m'apprenez que le dit "Rachel" infiltre, à la façon d'un phillistin, divers comités de l'AIT. Il va de soi qu'un tel renégat bizantyniste ne saurait faire parti plus avant de notre cause. Nous n'avons pas l'habitude de nous laisser targuer par les illusions anarcho-réformistes des Bakounistes, voire des Rachelistes (quoique ces derniers soient de meilleure tenue). Je vous invite de cette plume à un pamplet sans ambage dans notre organe journalistique pour dénoncer la bassesse du dit personnage, digne du mépris que je voue à Proudhon.

(PS : euh.... laissez tomber les maitresses quand même, j'en ai un paquet moi-même, malgre mes furoncles, en particulier dans le quartier de Marylebone où parfois je me pinte la tronche avec ce bon Friedriech, et après je me fais engueuler par Eleonore et Jenny, ah ces femmes !!!).

Bien à vous,
Karl Fierrot.

Prenant connaissance de votre lettre en ce lundi gris et réactionnaire , je vous remercie de votre bienveillance et de votre patience à mon égard , que ne suis je aussi hugolien que je le voudrais pour vous entretenir d'une féconde et belle correspondance !!! En l'attente de vos messages , je vais aller réviser mon Petit Trotsky illustré , bien à vous , votre Rachel pour la révolution !

Monsieur Rachel,

Il n'est pas dans mes habitudes de me laisser abuser par ces termes mielleux et phillistins dont vous faites usage. Si vous souhaitez que nos échanges se poursuivent, je vous engage à une plume directe et sans fioritures, telle que la pratiquent mes amis, compagnons et camarades des filatures de Brentford. L'AIT, forte d'un passé de luttes de déjà 10 années calendaires n'a point pour vocation le verbiage aux vagues formules anarcho-socialistes dont vous semblez vous être fait le spécialiste.

PS : Le n'ai pas l'honneur de connaitre ce Monsieur Trotski. Est-il militant d'une section Moldave de l'AIT ?

PS 2 : Euh... Evitez quand même dans vos correspondances de trop faire allusion à mon goût prononcé pour le porto, la bière et les jupons, ma bonne et tendre épouse, Baronne de Westphalie, pourrait en prendre ombrage (et vu que c'est elle qui se tape le recopiage de mes notes manuscrites, je serais bien dans la merdre).


Londres, le 23 Octobre 1863
Vôtre,
Karl Fierrot

Je vous enverrai une carte postale de Nouméa , là je sens venir une grosse paresse dans mes désirs d'écriture loin de Jack London ou George Sand , ceci dit je ne peux que vous remercier de répondre aussi élégamment à mes messages brouillons et éphémères ... Bonjour à votre tendre et douce que je n'ai point plaisir de connaitre , ciao à plus comme disent les jeunes !!! Votre Rachel , à Saint Petersbourg le 16 juillet 1864

Mon bon ami,

Ce sera avec grand plaisir que je lirai votre bristol éspistolaire acheminé grâce au progrès du machinisme par ces bateaux fonctionnant à la vapeur.

Me permettez-vous de le confier ensuite aux soins de mon cher Friedriech, plus au fait que je ne le suis moi-même des questions coloniales et anthroplogiques ?

Manchester, le 44 Juliette 1865
Votre dévoué,
Karl Fierrot

Cher ami , oui vous pourrez confier mes missives à ce cher Friedrich dont l'avis m'importe malgré nos rares conversations ; je vous quitte car mon navire quitte dans une heure le port et je me dois de faciliter l'installation à bord de ma chère amoureuse Molly O'Connor une jeune irlandaise rencontrée lors d'une visite d'une filature de Staffordshire ... Yours for the revolution , Rachel à Liverpool le 33 novembre 1865

Mon ami,

Fort belle rencontre que celle d'une Irlandaise, diantre ! Ces filles sont fort accortes et ont le minois franc. Ce sont outre cela, gens, gueux et prolétaires qui les premiers souffrirent du "talon impérial" de la perfide Albion. Relisez Thomas More durant votre voyage, et le puissant Shakespeare. Déjà eux s'insurgeaient contre les "enclosures" dont l'Irlande la première en fit les frais iniques.

Bonne aventure ami voyageur, moi je reste ici sur un manuscrit qui me donne bien du souci.

Londres, le 24 Août 1866
Votre dévoué
Karl Fierrot

Ami , nous sommes en vue des cotes de Nouvelle Zélande , quelques jours encore et nous serons arrivés ; bon travail pour votre manuscrit qui , je le pressens apportera un nouveau souffle à notre vieille planète Pour ma part j'avoue etre pour l'instant plus au coeur des mots de ma Molly de ses souvenirs d'Irllande et de ses envies d'un nouveau monde sans faim ni peur que de nos idéaux et programmes sur le papier , mais Molly , elle , me souffle une telle joie que j'ai hate de reprendre contact avec nos amis de l'Internationale. Excusez ma confusion dans ce voyage merveilleux et ce nouvel amour . Il est minuit nous sommes donc en 1867 Votre dévoué , Rachel

Et ben les vieux,pour scribouiller pareilles fantaisies,vous n'avez pas simulé,vous avez du écluser quelques bouteilles biens réelles.
Continuez,je vous en prie pour notre plus grand plaisir.

La mer est belle , lescotes approchent , déjà on entend la rumeur du port et les chants maoris qui vont nous accueillir , Molly je t'aime !!!

Mon ami,

Votre courrier enflammé nous procure réconfort et chaleur en ces jours de douleur. Le Maure n'est plus, ami. Hélas. Après que notre mère Jenny de Westphalie nous a quitté voici deux ans déjà, Père est resté prostré en horribles silences. Cela n'a fait qu'ajouter peine à sa propre maladie. Il aura sans doute préféré suivre dans l'inconnue ténèbre sa compagne de toujours.

Pour nous tous et notre cher Monsieur Engels, bien plus que son oeuvre et son engagement déjà assez connus outre-manche, il restera la tonitruance de ses colères, de ses joies, la douceur de son humour. Ainsi que les souvenirs de ces piques niques à Hampstead Heath où, sous sa tendre férule, nous récitions Shakespeare et où il nous lisait - l'oeil en feu - un des vos grands romanciers disait-il ; Balzac.

Votre lettre de vie lui aurait plu. Permettez-vous que nous lui en fassions don ? C'est un si beau cadeau d'espoir au prolétariat que vous offrez.

Londres - Highgate,
Le 14 Mars 1883

Avec notre respect et pour notre cause commune.

Laura Lafargue, née Marx.

Nous nous joignons au fort grand chagrin de Laura, si complice et enjouée avec son père : Jennychen, Friedriech, Paul

Un accès de fièvre me cloue au lit.Molly est folle d'inquiétude.J'ai appelé Rarotonga MinaGonda du MotuTapu Olagonga mon ami maori qui va m'aider à surmonter cette passagère faiblesse. On se téléphone on se fait une bouffe ! ( Là je délire je crois ! )

Beu... Non, c'est assez sensé dans l'ensemble.