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Les colonies de vacances de Sarkozy!!!

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megere Les colonies de vacances de Sarkozy!!!

Message par Francois Mer 10 Aoû - 11:54

Le Réseau Education sans Frontières constitué de collectifs d'enseignants, de parents d'élèves, de militants syndicalistes, associatifs et politiques et de soixante-dix organisations (syndicats, fédération de parents d'élèves, associations de défense des droits de l'homme) qui agit pour la régularisation des jeunes sans papiers scolarisés en France, a été informé du placement en rétention de Madame Fanta DIABY et de ses trois enfants.

Cette jeune femme de nationalité Guinéenne est entrée en France en 1994. Ayant onze ans de présence en France, elle devrait pouvoir être régularisée, même selon les textes très restrictifs actuellement en vigueur. Au lieu de cela, un APRF a été pris contre elle par la préfecture d'Eure et Loir et elle est détenue au centre de rétention de Bobigny avec ses trois jeunes enfants : Ibrahima - 5 ans -, Mariama-Sari - 4 ans - et Cadidiatou-Coubra - 2 ans -.

Les deux aînés sont scolarisés à l'école Maternelle Pierre de Coubertin à Mainvilliers (28300), la cadette devait l'être à la rentrée de septembre.

La place de ces enfants, nés en France, dont le Français est la langue maternelle, qui ne connaissent pas d'autre pays que celui-ci, n'est pas en centre de rétention en guise de colonie de vacances.

Les enseignants, les parents d'élèves et les militants des droits de l'homme qui constituent le RESF s'indignent que l'on puisse de la sorte démembrer des familles, placer des enfants en bas âge en rétention, leur imposer le spectacle de leur mère menottée, rudoyée, humiliée. Tout dans ces faits heurte les valeurs que comme enseignants ou comme parents, nous sommes chargés d'enseigner aux élèves ou aux enfants que nous avons devant nous. Comment leur parler de liberté, de solidarité, de lutte nécessaire contre l'injustice quand on sait que des mômes de moins de cinq ans passent leur mois de juillet en rétention et attendent d'être réexpédiés vers un pays qu'ils ne connaissent pas. Doit-on cacher la vérité aux élèves et aux enfants ?

Le RESF s'adressera aux organisations syndicales d'enseignants pour qu'elles demandent aux professeurs chargés d'enseigner l'ECJS (Éducation civique, juridique et sociale) de consacrer une séquence au droit à l'éducation des enfants et au droit des étrangers. Et à la façon dont il est appliqué. L'exemple de cette famille servira d'illustration.

Fanta Diaby et ses trois enfants doivent être libérés sans délai. Un titre de séjour Vie privée et familiale doit lui être délivré afin que ses trois enfants puissent reprendre leur scolarité à la rentrée 2005.

Paris, le 27 juillet 2005

http://www.educationsansfrontieres.org/statik/actions/com_2005-07-27.html

Le Réseau Éducation sans Frontières constitué de collectifs d'enseignants, de parents d'élèves, de militants syndicalistes, associatifs et politiques et de soixante-dix organisations (syndicats, fédération de parents d'élèves, associations de défense des droits de l'homme) qui agit pour la régularisation des jeunes sans papiers scolarisés en France, a dénoncé le placement en rétention de Madame Fanta DIABY et de ses trois enfants depuis le 21 juillet 2005

Il vient d'être informé des faits suivants : hier après-midi, la plus jeune enfant, Cadidiatou-Coubra, (2 ans), malade, a été vue par le médecin du centre pour une fièvre persistante, et le soir sur l'avis du médecin conduite avec sa mère, à l'hôpital d'Aulnay sous Bois.

Les deux enfants : Ibrahima - 5 ans -, Mariama-Sari - 4 ans- ont donc passé la nuit seuls, sans leur mère, une autre femme en détention du centre passant de temps en temps dans la chambre. En cours de matinée, la maman n'était pas revenue, les enfants qui ont pleuré toute la nuit, se montrent très inquiets.

Quelles sont les lois de la République qui justifient l'accumulation délibérée de traumatismes envers de si jeunes enfants ? Leur père a été expulsé il y a plus d'un an, ils ont été arrachés à leurs copains, à leur maison, leur mère arrêtée, passée en jugement, humiliée. Ils sont détenus dans une chambre du centre de rétention, menacés de repartir dans un pays où ils n'ont jamais été et dont ils ne parlent pas la langue. Aujourd'hui, alors que l'on sait l'importance de la présence maternelle, seul élément restant de stabilité au milieu du chaos, ces deux enfants sont abandonnés toute une nuit, et peut-être plus.

Nous dénonçons avec indignation ces pratiques indignes, et la violation du droit des enfants à la sécurité la plus élémentaire.

Fanta Diaby et ses trois enfants doivent être libérés sans délai. Un titre de séjour Vie privée et familiale doit lui être délivré afin que ses trois enfants puissent reprendre leur scolarité à la rentrée 2005 et que la famille puisse vivre enfin normalement dans le pays qu'elle a choisi.

Paris, le 28 juillet 2005

http://www.educationsansfrontieres.org/statik/actions/com_2005-07-28_Diaby.html

Dimanche 7 août, le juge des libertés du TGI de Bobigny a décidé de prolonger de cinq jours la rétention de Mme DIABY et de ses trois jeunes enfants.

Rappelons que cette jeune femme de nationalité guinéenne, mère de trois jeunes enfants et habitant Mainvilliers dans l'Eure et Loir a fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière pris par le préfet de ce département. La famille survit tant bien que mal depuis le 22 juillet dans les locaux exigus et mal adaptés du centre de rétention de Bobigny.

En France depuis 11 ans, mère de trois enfants nés en France, dont les deux plus âgés (4 et 5 ans) sont scolarisés à l'école maternelle Pierre de Coubertin, madame Fanta DIABY aurait dû être régularisée en application de l'article L313-11 (3° et 7°) du Code de l'entree et du sejour des étrangers et du droit d'asile et avoir ainsi la possibilité de donner à ses enfants des conditions de vie moins aléatoires.

Mais le sens de l'humain et les préoccupations sociales préoccupent moins le préfet de l'Eure et Loir que de remplir ses quotas de reconduite à la frontière et d'être bien noté par son ministre. On se souvient qu'il avait déjà, contre toute logique, expulsé il y a quelques mois un jeune étudiant d'Orsay, Eddy Kabuya, débouté du droit d'asile, l'éloignant ainsi au bout de cinq ans de sa sœur française.

Les conditions de rétention de Mme DIABY sont lamentables. Elles ont traumatisé un peu plus ses jeunes enfants, innocentes victimes d'une procédure administrative aveugle. Elles ont conduit il y a une semaine les autorités policières et judiciaires, alors que la mère devait accompagner à l'hôpital sa plus jeune fille, à prendre littéralement « en otages » les deux autres enfants, contraints à rester seuls au centre pendant deux nuits en attendant le retour de leur maman !

JP Dubois, président de la LDH, relevait le 3 août dans un courrier à Monsieur Sarkozy, ministre de l'Intérieur, que ces faits étaient « d'une particulière gravité » et intervenaient « au mépris de l'intérêt supérieur de l'enfant tel qu'il est défini à l'article 3.1 de la Convention Internationale des droits de l'enfant ».

C'est cette situation indigne qu'un juge des libertés a choisi de prolonger pour cinq jours supplémentaires, dans l'attente d'un laissez-passer émanant du consulat. Triste aboutissement d'une politique de plus en plus répressive dans la « patrie des Droits de l'Homme ».

Le RESF réclame la libération immédiate de Mme Fanta Diaby et de ses trois enfants et la délivrance, en application de la loi, d'un titre de séjour Vie privée et familiale afin qu'elle puisse travailler et que ses trois enfants puissent reprendre leur scolarité à la rentrée 2005.

Paris, le 9 août 2005

http://www.educationsansfrontieres.org/statik/actions/com_2005-08-09_Diaby3.html
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megere Re: Les colonies de vacances de Sarkozy!!!

Message par Francois Ven 12 Aoû - 21:54

Mme Fanta DIABY, cette jeune femme d'origine guinéenne qui était maintenue avec ses trois jeunes enfants au centre de rétention de Bobigny, a retrouvé la liberté ce vendredi 12 août dans la matinée, à l'issue de 22 jours d'incertitude et d'angoisse.

Le Réseau Education sans Frontières se félicite que cette famille n'ait pas été renvoyée en Guinée.

La mobilisation de tous, dans leur champ de responsabilité, à une période où chacun pense plutôt à s'évader et où les bonnes volontés sont rares a permis d'alerter sur cette situation inadmissible : les militants de la Cimade, qui de l'intérieur du centre de rétention, ont permis que les informations passent et que la mobilisation s'organise, les membres de RESF qui ont apporté leur soutien ou ont rendu visite à la famille, les organisations qui ont manifesté leur inquiétude et leur indignation, des journalistes qui ont rendu compte des faits.

Madame Diaby et ses trois enfants ont été libérés parce que l'ambassade de Guinée n'a pas accepté de délivrer un laissez-passer pour une femme qui vit en France depuis 1994 et des enfants nés en France, scolarisés en France, qui ignorent tout de la Guinée et ne parlent que le français.

Malgré cela, l'administration a tenté jusqu'au dernier moment un renvoi en Guinée pourtant impossible et a maintenu enfermés cette femme et ces trois enfants pendant la durée maximum de 22 jours, inutilement, faisant montre d'un véritable acharnement.

Pour Fanta Diaby ainsi que pour les organisations et collectifs militants rassemblés dans le Réseau Education Sans Frontières, la solidarité doit continuer :

*

il faut organiser la survie de cette famille dans les jours qui viennent, puisqu'elle a été chassée de son logement et privée de ses revenus par les services sociaux de l'Eure et Loir, soumis aux pressions préfectorales.
*

Il faut obtenir l'abrogation de l'arrêté de reconduite à la frontière qui la frappe.
*

Il faut surtout obtenir enfin l'application de la loi, c'est à dire sa régularisation avec un titre de séjour « vie privée et familiale ».

Nous appelons tous ceux qui ont manifesté leur soutien à rester mobilisés et à apporter leur aide, sous toutes les formes possibles, à Fanta Diaby et ses enfants. Ils ont droit au séjour, mais aussi au logement, à la santé, à une scolarisation normale. Fanta DIABY doit pouvoir travailler pour être en mesure de donner à ses enfants une enfance plus heureuse.

Ils ont droit à la dignité : c'est aussi le sens de notre combat.

Paris, le 12 août 2005

http://www.educationsansfrontieres.org/statik/actions/com_2005-08-12_Diaby4.html
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megere Re: Les colonies de vacances de Sarkozy!!!

Message par Francois Ven 12 Aoû - 22:01

Quelques perles de l'administration, cherchant à remplir les quotas de reconduite à la frontière fixés par Sarko :




Enfants en rétention :
La «lutte contre l’immigration irrégulière »
ne souffre plus d’état d’âme
12 août 2005

Après vingt deux jours de rétention au centre de Bobigny, Madame D. et ses trois enfants ont été remis en liberté aujourd’hui après une dernière tentative d’éloignement par la préfecture d’Eure et Loir.

La veille, c’est la préfecture du Morbihan qui a envoyé une femme avec son enfant de deux mois au centre de rétention de Bobigny. Ils ont été libérés parce que l’enfant est français !

A cette heure, deux jeunes femmes avec chacune un bébé de trois mois sont au centre de rétention de Bobigny, placés par la préfecture du Loiret. L’une vit en concubinage avec un étranger titulaire d’une carte de résident et attend la célébration de leur mariage, l’autre vient de fuir le foyer conjugal.

Depuis l’instauration d’objectifs chiffrés en matière de reconduites à la frontière, qui rappelons-le, concernent des personnes, nous n’avons jamais rencontré autant de familles, d’enfants, de femmes enceintes ou de personnes malades dans les centres de rétention.

La Cimade redit que la place des enfants n’est pas en rétention administrative.

En effet, les enfants sont protégés contre l’éloignement du territoire : ils ne peuvent faire l’objet de mesures forcées de renvoi.

L’enfermement des personnes qui font l’objet d’une procédure d’éloignement n’est jamais une obligation, mais une simple possibilité.

La présence d’enfants devrait appeler le recours à d’autres alternatives.

La Cimade demande la remise en liberté de toutes les familles actuellement placées en rétention administrative et que des dispositions proscrivent ces pratiques dans le futur.

http://www.cimade.org/actus/comm96.html


M. Sarkozy, j'espère que vous êtes fier de votre action!!! manif manif manif manif manif
blllrrr blllrrr blllrrr blllrrr blllrrr blllrrr
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megere Re: Les colonies de vacances de Sarkozy!!!

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