Des grévistes bloquent l'usine Michelin de Poitiers

Des grévistes bloquent l'usine Michelin de Poitiers
[2005-10-13 16:38]

BORDEAUX (Reuters) - Une soixantaine de salariés de l'usine Michelin de Poitiers continuent de bloquer l'entrée de l'établissement dont la fermeture est prévue au plus tard en juin 2006.

En grève depuis mardi, ils réclament l'ouverture de négociations avec la direction sur les mesures d'accompagnement d'un plan social.

La direction a proposé à 300 des 400 salariés de rejoindre l'établissement de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), à une centaine de kilomètres, ou une autre usine du groupe.

Cinquante autres salariés sont maintenus à Poitiers au centre de logistique et 130 bénéficient de départs à la retraite.

Jeudi, la totalité de la production, environ 800 pneus par jour, était à l'arrêt, selon le syndicat Sud.

Dans la matinée, les grévistes ont mis le feu à des pneus de camions dans la cour de l'usine, provoquant une épaisse fumée au-dessus de l'autoroute A10 et de la nationale 10.

Ils ont interdit au directeur du personnel, Philippe Martin-Saint-Léon, de pénétrer dans l'usine, en exigeant l'annonce de l'ouverture de négociations.

"La direction regrette qu'une partie des salariés de l'usine se comporte de cette manière. Depuis le début, la direction est ouverte à toute discussion mais tout est conditionné à un retour au calme", a dit un porte-parole de Michelin.

Un médiateur délégué par l'Inspection du travail devait intervenir dans la journée.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les grévistes avaient soudé la grille d'entrée de l'usine. Mercredi, ils ont fait tomber à coups d'engin de levage le Bibendum, symbole de la marque, avant d'y mettre le feu.

C'est vrai qu'ils ont un sacré sens de la discussion, la direction, à Michelin, en fermant usines, et en proposant des reclassements à une centaine de kilomètres. Les travailleurs de Michelin n'ont certainement aucune leçon de morale à recevoir, de la part d'une bande de rapaces capitalistes qui ferment des usines, mettent des travailleurs dans la merde, vont foutre en l'air l'économie d'une ville, voire d'une région, alors qu'il font des profits énormes.

« Michelin à plat ? »



La CFTC dénonce une direction qui ne manque pas d’air : «  Un chantage à la délocalisation ! »

Les dirigeants de Michelin numéro un mondial de pneumatique, veulent remettre en cause les 35 heures dans leur l’usine.

Estimant, que la réduction du temps de travail, fait subir une baisse dans la production, et surtout, une importante fuite dans les bénéfices du groupe.

Le PDG de Michelin fait monter la pression, sur les employés, et les responsables syndicaux.

Menacent ceux-ci, que l’usine Michelin prendrait la file de l’air à l’étranger.

« Les organisation syndicales vont-elles déposer un préavis de grève contre cette menace imminente ? »

Où face au chantage de la délocalisation de la direction, les partenaires sociaux:
 «  Vont-ils se dégonfler ? »

Mais, une petite partie du personnel s’inquiète et veut négocier :
 « Mettre ces gonflants problèmes de déficit à plats ! » 

Afin, d’éviter le pire, certains employés sont même prêt à…..
« jouer les roues de secours ! » pour sauver Michelin !

Des volontaires sont disposés à revenir sur leurs durer du temps travail.
Afin de regonfler les commandes et augmenter les bénéficies.

« Rien de telle, qu’une bonne pression du vide……..
Pour qu’une entreprise tourne bien ! »