De la nécessité de la sanction pénale...

Aïssa Dermouche serait renvoyé devant un tribunal correctionnel



PARIS (Reuters) - Le préfet du Jura Aïssa Dermouche, promu premier préfet issu de l'immigration il y a un an, a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "abandon de famille", écrit samedi Le Parisien.


Le préfet devra répondre du non-versement d'une pension alimentaire de 197 euros à son ex-épouse, précise le quotidien. Ce délit est passible de deux mois de prison et de 15.000 euros d'amende.


L'ordonnance de renvoi aurait été signée jeudi par le juge d'instruction nantais Jacky Coulon et la comparution du préfet devant le tribunal correctionnel devrait intervenir "au plus tard au printemps".


"Même s'il s'agit d'une affaire privée, le ministère de l'Intérieur devrait l'inciter à démissionner afin de respecter la tradition qui interdit à un préfet en exercice de comparaître en justice", avance Le Parisien.


"La cause des tourments du préfet du Jura semble d'ailleurs dérisoire et tient en un chiffre: 197 euros, soit le montant d'un arriéré de pension alimentaire qu'il s'est obstinément refusé de payer à sa seconde épouse, en dépit d'innombrables tentatives de conciliation amiables", précise-t-il.


Cet épisode intervient à un moment où le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, en charge de l'Intérieur lors de la nomination de Aïssa Dermouche, réaffirme avec force son attachement à la discrimination positive.


L'écho médiatique de cette nomination avait été amplifié le 18 janvier 2004 lorsqu'un attentat avait détruit la voiture de fonction de Aïssa Dermouche, alors directeur de l'Ecole supérieure de commerce de Nantes.


Deux autres attentats suivront contre l'école de commerce qu'il dirigeait, puis le lycée que fréquente son fils.


En dépit de nombreuses investigations, les auteurs de ces actions n'ont pas été identifiés pour le moment.

personne a écrit:C'est peut etre pas la solution, mais s'il refuse malgré plusieurs tentatives de conciliation, la justice doit trancher et etre la même pour tous : il doit avoir les moyens de payer donc c'est qu'il a ses raisons.... reste à savoir lesquelles.......

personne a écrit:

conclusion, la loi est peut etre à revoir