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OUI : la machine à perdre est lancée

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Message par ter ou ga Mer 2 Fév - 13:35

Si on se reporte aux résultats du 1° tour des présidentielles de 2002 et qu'on "extrapole" au référedum on arrive à la conclusion que les deux camps sont au coude à coude...

Reste que les premiers "sondages" sur le référendum donnent le OUI largement en tête (57% ?). C'est oublier deux choses :
1. la très forte proportion d'indécis.
2. le fait que le oui est déjà en deça de son niveau en 92 quatre mois avant le vote...

De plus, le camp du OUI est enfoncé dans une terrible schizophrénie : comment Hollande et Sarkozy vont-ils faire pour servir la soupe à Chirac une nouvelle fois ? Comme à l'UDF les militants de base sont plus que jamais rétifs à l'idée de faire la campagne de l'adversaire habituel... 40 % des socialiastes vont rester du côté du NON et en 92 50 % de l'électorat chiraquien avait voté NON...

A droite la question turque va gonfler le camp du NON et à gauche le libéralisme évident de la Constitution et le soutien à Chirac vont calmer les ardeurs "européennes".

Un autre facteur qui se développe ces temps-ci émerge : la crise des classe moyennes. Entre le chômage, la précarité, la spéculation immobilière... les classes moyennes traditionnellement derrière les partis de gouvernement vont être aux abonnés absents au référendum.

Pour finir les media commencent à s'intéresser aux conséquences quotidiennes du libéramisme largement encouragé par les Oligarques de la Commission : délocalisations, bureaucratie, libre-échange, etc. Contrairement à 92 plus personne ne pense que "plus d'Europe" va améliorer les choses, bien au contraire...

Alors que la campagne n'a pas encore débuté une chose est sûre : si le NON ne l'a pas encore emporté, le OUI, lui, a déjà perdu.
ter ou ga
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Message par Laverdure Mer 2 Fév - 14:03

On ne vend pas la peau de l'ours....
Ensuite ou je ne suis pas d'accord avec toi, c'est tout sauf une question de politique interieure, ce que tu fais allegrement.
Moi je me base sur le texte de la constitution et je le trouve nefaste dans ses aspects sociaux et de mise en concurence entre les peuples. A cette course à l'echalotte je n'y vois que les banques gagnantes et leur 30% de progression de leur benefice annuel ainsi que de gros actionnaires.
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Message par ter ou ga Mer 2 Fév - 15:13

Tu as bien raison, je partage tes arguments sur la mise en consurrence des peuples (et surtout des travailleurs), mais pour des millions de Français ce référendum va être une question de politique intérieure, c'est peut-être un peu bête, mais c'est impossible à négliger comme élément de "choix"...
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Message par Laverdure Jeu 3 Fév - 6:36

Solférino a écrit: Il ne faut pas tout melanger non plus,il n'y a aucun rapport entre la Turquie et l'UE..je ne comprend meme pas pourquoi on parle autant de la question turque.D'autant que je pense que cela interesse + les intellectuels et analystes politiques que les francais qui n'en ont cure,ou presque.
Parles pour toi! Le cout de la Turquie dans l'Europe c'est 27 milliards d'euros 2004, vers 2015 tu peux en ajouter 13. C'est un pays archi corrompu ou tu ne pourras rien controler de l'utilisation des fonds.

A moyen et forciori long terme,+ d'Europe signifira moins de delocalisations a l'est justement car quel interet aura une entreprise francaise d'aller en Pologne lorsque les standards sociaux seront equivalents partout?

Les instances Europeennes estiment à 30 ans la mise à niveau de la Pologne, pendant ce temps on fait quoi?
Dis toi bien que si les Allemands avec leur exedent n'ont pas reussi à mettre à niveau l'ex-RDA, c'est pas l'Europe des banquiers qui va y arriver. Ensuite il n'y a plus grand chose à delocaliser car nous ne fabriquons plus grand chose, il suffit de regarder dans les rayons de ton supermarché, ton ecran ou ton electromenager. Je sais qiue tu vas me repliquer oui mais...Airbus, comme tu ne dois pas être un technicien, le montage est le parent pauvre dans toute entreprise, en l'occurence elle represente 17% ce qui est la part Française dans Airbus contre 45% pour l'Allemagne.
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Message par Pedro Dim 13 Fév - 22:10

ter ou ga a écrit:Si on se reporte aux résultats du 1° tour des présidentielles de 2002 et qu'on "extrapole" au référedum on arrive à la conclusion que les deux camps sont au coude à coude...

Reste que les premiers "sondages" sur le référendum donnent le OUI largement en tête (57% ?). C'est oublier deux choses :
1. la très forte proportion d'indécis.
2. le fait que le oui est déjà en deça de son niveau en 92 quatre mois avant le vote...

De plus, le camp du OUI est enfoncé dans une terrible schizophrénie : comment Hollande et Sarkozy vont-ils faire pour servir la soupe à Chirac une nouvelle fois ? Comme à l'UDF les militants de base sont plus que jamais rétifs à l'idée de faire la campagne de l'adversaire habituel... 40 % des socialiastes vont rester du côté du NON et en 92 50 % de l'électorat chiraquien avait voté NON...

A droite la question turque va gonfler le camp du NON et à gauche le libéralisme évident de la Constitution et le soutien à Chirac vont calmer les ardeurs "européennes".

Un autre facteur qui se développe ces temps-ci émerge : la crise des classe moyennes. Entre le chômage, la précarité, la spéculation immobilière... les classes moyennes traditionnellement derrière les partis de gouvernement vont être aux abonnés absents au référendum.

Pour finir les media commencent à s'intéresser aux conséquences quotidiennes du libéramisme largement encouragé par les Oligarques de la Commission : délocalisations, bureaucratie, libre-échange, etc. Contrairement à 92 plus personne ne pense que "plus d'Europe" va améliorer les choses, bien au contraire...

Alors que la campagne n'a pas encore débuté une chose est sûre : si le NON ne l'a pas encore emporté, le OUI, lui, a déjà perdu.

Et moins d'Europe, cela va dans le sens du progrès? C'est de la démagogie cocardière (comme votre avatar nationalo franchement stupide) pure et simple! Encore une fois, vous dédouanez les principaux responsables de la crise actuelle, des difficultés que rencontrent les travailleurs français, ainsi que ceux des autres pays Européens. Les attaques sur les retraites, sur les 35 heures, sur la sécu, n'ont pas été décidées par l'Europe, mais par des politiciens bien de chez nous, et qui n'ont pas eu besoin de Bruxelles pour perpétuer leurs attaques. Ces politiciens là, dont le principal but est d'avoir une place pour la soupe, est d'appliquer, non pas les ordres venus de quelques "technocrates Bruxellois", mais des patrons français du medef (les véritables dirigeants de ce pays).

pour ce qui est de la Turquie, dont Laverdure disait que son gouvernement était corrompu et que l'argent, là bas, était incontrôlable, je dois dire que ce genre d'argument n'est pas recevable comme objection à l'entrée de la Turquie en Europe. En effet, en France, aucun d'entre nous ne contrôle ce que fait l'état avec notre argent, et encore moins ce que font les capitalistes avec les profits et les subventions qui lui arrivent en masse. Nous vivons, faut il le rappeler, dans une société ou la propriété privée est sacro-sainte et ou le secret bancaire et commercial dominent. Pour ce qui est de la corruption, en France, est il besoin de rappeler le nombre d'affaires dans lesquelles nombre de politiciens, de gauche comme de droite, ont trempé (et trempent encore)? Disons que la liste est fort longue.
Comme je dis toujours, vive l'Europe, débarassée de l'exploitation capitaliste et des frontières.
Les travailleurs Turcs sont mes camarades, les capitalistes français sont mes adversaires. Entre les deux, je ne me trompe pas de camps!
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Message par Pedro Dim 13 Fév - 22:30

Ce rappel, pris dans LO, sur les délocalisations :

Leur société Lutte Ouvrière n°1885 du 17 septembre 2004

--------------------------------------------------------------------------------
Délocalisations : fiction et réalité

--------------------------------------------------------------------------------

Bien des salariés, quand ils ont un emploi, craignent ce qu'on appelle les "délocalisations". Cela, que leur direction ait annoncé ou pas un projet en ce sens. Leur angoisse, c'est celle de perdre leur emploi quand trois millions de travailleurs sont déjà au chômage, et qu'il ne se passe guère de semaine sans qu'on annonce, ici, une fermeture d'usine, là, des "restructurations", dont personne n'ignore qu'elles sont le nouveau nom pour "suppressions d'emplois".

Et puis, dans nombre d'entreprises, la direction ne se prive pas de faire courir des rumeurs, par le biais de l'encadrement, du genre: "Vous savez, en Pologne, ils font le même boulot pour cinq fois moins...", ailleurs ce sera la Chine ou le Bangladesh. Même sans délocaliser, c'est-à-dire, au sens strict, fermer une entreprise et transférer sa production à l'étranger, les patrons s'appuient sur cette crainte de perdre son emploi pour obtenir, y compris par le chantage comme à Bosch Vénissieux, un allongement des horaires, donc une baisse des salaires réels, la suppression de certains avantages, etc. Car c'est par tous les moyens que les patrons cherchent à augmenter leur exploitation, à réduire les effectifs, ce qu'ils appellent le coût du travail, bref licencient pour augmenter leurs profits.

De Sarkozy à Fabius, toute une partie de la classe politique s'est maintenant emparée du thème des délocalisations, sachant qu'aux yeux de la population laborieuse il s'associe à l'angoisse de perdre son emploi. Mais, bien sûr, ces dirigeants politiques agitent ce thème en cherchant à faire passer à la trappe ce qui est le problème essentiel pour les travailleurs: les licenciements et comment y faire face.

Du coup, alors que les délocalisations en tant que telles ne sont, bien souvent, qu'un des nouveaux prétextes que le patronat a trouvés pour accentuer son offensive contre la classe ouvrière, il n'est plus question que... de la concurrence industrielle à laquelle se livreraient le Nord et le Sud, ou encore, à en croire Sarkozy, du "dumping fiscal" que pratiqueraient les pays d'Europe de l'Est, qu'il accuse d'attirer les entreprises en les faisant fuir l'Europe occidentale.

Pour Sarkozy et ses pareils, c'est une façon de détourner l'attention sans s'en prendre aux véritables responsables de l'accroissement du chômage, de la précarité, de la baisse du niveau de vie de l'ensemble des travailleurs et des chômeurs.

Les Raffarin, Sarkozy et autres Fabius savent fort bien que les délocalisations, en tant que telles, n'ont finalement qu'un rôle marginal dans cette situation due à la course à la réduction des coûts patronaux dont elles ne sont qu'un aspect.

Ainsi, par exemple, la très officielle Direction des relations économiques extérieures estime que "les délocalisations représentent moins de 5% des investissements" productifs de la France à l'étranger. Un rapport du Sénat, rédigé par un élu de droite, constate que "contrairement aux affirmations les plus courantes, il n'existe pas de mouvement de délocalisations massives de nos industries de main-d'oeuvre". Même constat de la part de l'EMCC, un observatoire économique qui dépend de l'Union européenne. Depuis deux ans, il a recensé 1460 entreprises responsables de 770000 suppressions d'emplois, essentiellement en Europe de l'Ouest: seuls 4,8% d'entre elles sont liées à des délocalisations.

4 à 5% dus aux délocalisations, cela veut dire que dans au moins 95% des cas les capitalistes se passent de ce prétexte pour licencier. Les discours de Sarkozy, Fabius et autres au sujet des délocalisations oublient une réalité: le fait qu'au moins les trois quarts des suppressions d'emplois, selon le rapport du Sénat, sont dus à des "restructurations". Autrement dit à la guerre sociale que le monde patronal mène aux travailleurs depuis des années.

Face à cela, l'ennemi que les travailleurs ont à affronter pour préserver leur emploi, pour défendre leur avenir et celui de leur famille, ne se trouve pas à des milliers de kilomètres, comme certains voudraient nous le faire croire. Il est ici, à portée d'atteinte. C'est le grand patronat, ce sont ces conseils d'administration qui prennent leurs décisions en fonction de leurs seuls critères de profit et au mépris des conséquences qu'elles impliquent pour la vie de centaines et de milliers d'hommes et de femmes, parfois de toute une ville, voire d'une région. C'est ceux-là que les travailleurs devront faire reculer s'ils ne veulent pas être plongés par eux dans une misère croissante.

Pierre LAFFITTE



La France demeure est des pays les plus industrialisés au monde, avec une main d'oeuvre plus qualifiée que dans bon nombre de pays ou, soi disant, les entreprises délocaliseraient en masse. Elle reste avec un fort taux de productivité.
Encore une fois, on dédouane les vrais responsables : les capitalistes, ceux bien de chez nous. En effet, ce ne sont pas les "méchants" ouvriers Polonais, Chinois etc, qui nous piquent la production, en travaillant pour une bouchée de pain, ce sont, ici, les industriels, les financiers, qui décident de fermer des usines, de licencier des gens, de faire baisser les salaires (par de multiples biais), et de faire supporter par les travailleurs qui ont du boulot, la production.
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Message par Ruoma Dim 13 Fév - 23:11

Solférino a écrit:A moyen et forciori long terme,+ d'Europe signifira moins de delocalisations a l'est justement car quel interet aura une entreprise francaise d'aller en Pologne lorsque les standards sociaux seront equivalents partout?
Ils finiront effectivement par être équivalents partout à force de les baisser jusqu'à les aligner sur les pays de l'Europe les plus pauvres... mégère
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