6 témoignages sur la bavure de La Nation

William95 a écrit:ouais la première des bavures cest de se mettre minable à 2.8g en pleine manif
Ca doit y aller l'entrainement à PTT SUD

Sinon de quels casseurs parles tu ? qui ont agressés des manifestants hier sur les invalides

lariviere a écrit:

William95 a écrit:ouais la première des bavures cest de se mettre minable à 2.8g en pleine manif
Ca doit y aller l'entrainement à PTT SUD

Sinon de quels casseurs parles tu ? qui ont agressés des manifestants hier sur les invalides

Je considère les alcooliques comme des malades et non des delinquants avant tout, le problème de l'alcoolisme est surtout du à un manque de structures sociales, de personnes qui s'occupent d'eux pour les aider à se desintoxiquer.

Qu'ensuite qu'un alcoolique ne sache pas se retenir ni se modérer cela fait justement partie de sa maladie.

Pour autant on ne tape pas sur un malade, pour le reste je ne suis pas à SUD mais je trouve minable ce raisonnement visant SUD et faisant l'amalgame entre un problème personnel et l'organisation elle même.

Torrent a écrit: Pour les casseurs, oui je parle de ceux qui ont attaqué des manifestants aux Invalides, pour moi ce sont des fascistes et ils doivent être traités comme tels par le service d'ordre de la manif quel que soit leur age, j'irai même plus loin, je suis partisan si le service d'ordre en maitrise certains de les livrer aux flics séance tenante.

Ben ils ont pas une tête de facistes entre nous mais d'opprimés de la révolution culturelle

William95 a écrit:Ouais enfin pour info, à 2.8 grammes de vinasse dans le sang, cela s'apelle simplement un coma ethylique et effectivement, on en meurt.
Rappelons aussi que le coma ethylique intervient quelques heures après la prise d'alcool, on voit bien le gars se faire enmener encore reactif par les secours.
Quand on est un poivrot, on a rien a foutre dans une manif

«C'est quelqu'un de très touchant, de très cultivé, et même temps d'assez abîmé par l'existence», dit François-Olivier, un ami de Cyril Ferez, chez Orange-France Télécom. Il a appris, hier, la nouvelle de l'hospitalisation de Cyril, toujours plongé dans le coma. Il a vu simultanément les images. Celles de la violence, et celle d'après, le corps au sol.


«Pas violent». Il a d'abord pensé que Cyril avait un homonyme. Son émotion est retenue. C'est son voisin de bureau. Ils se côtoient chez Orange depuis neuf ans. A Torcy (Seine-et-Marne), ils traitent depuis deux ans les réclamations des clients au service des échanges de mobile. «Les clients ont des problèmes d'adresse, des conneries de ce genre. C'est un travail de back office.» François-Olivier est à la CFTC. Cyril a adhéré à SUD il y a quatre ans. Il a été élu depuis au comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT). «Contre le CPE, il a fait toutes les manifs. Il y allait parce qu'il était contre le démantèlement du code du travail. Il fallait y être. Ce n'est pas du tout un type violent. Il boit trop, mais je ne l'ai jamais vu violent. Physiquement, il n'était pas de taille à en découdre. Il n'avait pas la condition physique non plus.» Interrogé hier par l'AFP, le directeur du centre de Torcy a décrit lui aussi Cyril comme quelqu'un de «gentil et réservé».

Originaire de Haute-Savoie, Cyril Ferez, 39 ans, habite un studio, rue Sedaine, dans le XIe arrondissement de Paris. Il passe le plus souvent ses vacances chez ses parents à Saint-Gervais. «Les salariés d'Orange n'ont pas assez de revenus pour partir en vacances», ironise François-Olivier. Il y a déjà longtemps, Cyril s'est séparé difficilement de sa compagne, dont il a eu un enfant, aujourd'hui âgé de 10 ans. Sa première passion a été le théâtre. A Annecy, il a fait le conservatoire. «Il est monté à Paris, raconte Lætitia, son ex-compagne. Et il a travaillé pour le Théâtre de proposition, dans le XIe. Puis on a vécu une séparation longue et douloureuse. Pour lui, ç'a été l'alcool. C'est un type bien, très engagé politiquement, très à gauche.» Cyril a aussi appartenu à Ras l'front. «On s'est connu au moment des manifs de 1986. A l'époque, j'étais plus engagée que lui», se souvient Lætitia. «Il est hors de question qu'on salisse quoi que ce soit», conclut-elle.

«Honnête». Prévenue dimanche par l'hôpital, la famille savoyarde attend les nouvelles. La soeur de Cyril est aussitôt montée à Paris. Son frère «prendra la relève ce week-end». «Cyril est un garçon très gentil», tient à dire Renée, sa mère. A Noël, il l'a accompagnée à la messe de minuit. Cyril a «abandonné le théâtre» mais il a un «travail sérieux». Il a mené «une vie honnête», travaillant à l'occasion comme serveur. «Avec son salaire, il ne pouvait pas vivre et faire du théâtre. Nous, on est de simples ouvriers, on ne pouvait pas l'aider beaucoup.» Renée se souvient des films où il a été figurant. Louis, l'enfant roi, par exemple.

William95 a écrit:ouais la première des bavures cest de se mettre minable à 2.8g en pleine manif
Ca doit y aller l'entrainement à PTT SUD

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Un CRS affirme, dans un témoignage dont l'AFP a obtenu mardi une copie, que le syndicaliste Sud grièvement blessé samedi lors de la manifestation anti-CPE à Paris lui avait indiqué, avant de sombrer dans le coma, que les coups qu'il avait reçus n'avaient pas été portés par les forces de l'ordre.

Dans ce témoignage écrit, transmis à l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices), ce CRS, resté au chevet de la victime jusqu'à l'arrivée des pompiers, indique que la victime souffrait de "multiples traumatismes faciaux" mais qu'elle était "parfaitement consciente" avant son évacuation.

Ce CRS-secouriste explique l'avoir interrogé juste avant le départ de l'ambulance pour vérifier "diverses interprétations" données parmi la foule sur l'origine des blessures.

"La victime était parfaitement consciente, assise les jambes croisées, ne présentant aucune déficience au niveau de sa motricité", assure le policier.

En présence des deux pompiers, Cyril Ferez aurait alors "déclaré qu'en aucun cas l'agression dont il avait été victime n'était due aux forces de l'ordre", affirme le CRS qui confirme que les pompiers avaient évoqué l'état d'ébriété de M. Ferez.

"Il paraissait hésiter à me dire la vérité. Après avoir fait preuve d'insistance pour connaître les faits exacts, il m'a avoué avoir eu une altercation avec d'autres manifestants qui l'auraient agressé", affirme le policier.

Ce CRS indique être arrivé au chevet du blessé à 20H00, qui gisait sur le terre-plein central de la Nation, après avoir fait évacuer les personnes autour, notamment des photographes.

Cyril Ferez était alors, selon ce CRS "en état de semi-conscience et présentait de multiples traumatismes faciaux : suspicion de fracture du nez avec saignements, saignements au niveau de la bouche, oeil droit et arcades gonflés mais aucun saignement au niveau de la tête".

A ce moment précis, poursuit le CRS, "tous les paramètres étaient satisfaisants": "pas de perte de conscience, pas de trou de mémoire, bon repère espace-temps". La victime se plaignait de fortes douleurs à la tête et au dos mais "avait la sensibilité à chacun de ses membres" et "petit à petit", elle "reprenait l'ensemble de sa conscience".

Quand les pompiers arrivent, à 20H10 selon ce témoignage, il est transporté près de l'endroit où sont garés les véhicules des CRS, avant d'être évacué vers l'hôpital Saint-Antoine.

Dans leur rapport d'intervention dont l'AFP a obtenu copie, les pompiers font état d'un départ vers l'hôpital vers 20H46 et estiment que Cyril Ferez est alors dans un "état léger". A 05H00 dimanche, le syndicaliste Sud est tombé dans le coma.





Cette version est contredite par tous les témoins occulaires de la scène (dont les photographes de presse qui ont pris les clichés).


Un témoignage trouvé sur le blog stop-CPE :


QUOTE
Un syndicaliste dans le coma depuis la manifestation de samedi !
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Voici ce qui est réellement arrivé à Cyril :

"Samedi soir, Cyril est arrivé place de la Nation, dans le cortège Solidaires, l'un des derniers de la manif. C'est vers 20 h 30, après les premiers tirs de gaz lacrymogènes, que les cordons de CRS commencent leur progression sur la place pour repousser les «groupes violents». Les manifestants sont encore très nombreux. Les témoins ne manquent pas. Les photographes non plus. Sur le terre-plein central, l'un d'eux, Alexandre Tsitouridis, voit un groupe de CRS resté en retrait. Deux hommes leur font face. Cyril est l'un d'eux. «Je l'ai vu assis devant les CRS, pacifique, raconte Alexandre Tsitouridis. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête. J'ai eu l'impression qu'il allait se relever. Les CRS sont autour de lui. Je ne le vois plus. L'image d'après, il est par terre.» Bruno Stevens, photographe lui aussi, est à dix mètres. «Devant l'arrivée des CRS, les gens s'éloignaient en éventail, explique-t-il. Lui a été attrapé. Il était plus lent. Il a pris un coup direct à la tête. Il s'est effondré comme une masse. Ils ont continué à le frapper alors qu'il était au sol. Mais vraiment fort ! Je me suis approché pour dire aux policiers : "Mais vous ne voyez pas qu'il est inconscient !"» «J'ai vu un CRS sortir du peloton, l'attraper et le mettre dans le cercle, confirme Pascal Charles, d'un collectif antirépression. Les CRS se faisaient caillasser en même temps qu'ils tapaient. J'ai eu l'impression qu'ils le piétinaient. Lorsqu'ils se sont éloignés, j'ai cru qu'ils laissaient un sac derrière eux.»

Manifestants et photographes s'approchent. «A un moment, on a cru qu'il était mort. Il avait un hématome sous l'œil droit. Sa tête avait pris le volume d'un ballon de rugby.» Bruno Stevens remarque ses lunettes, son discman éclaté par terre. Une oreillette aussi qui lui est restée accrochée à l'oreille. «Je n'ai pas vu le point de départ, mais il n'avait rien en main et il n'était pas masqué.» Les photographes ont l'heure de leurs clichés. Le tabassage a eu lieu à 20 h 51. Les secours, appelés par les manifestants, sont arrivés à 21 h 07. Cyril est parvenu à bouger légèrement les pieds avant de sombrer dans le coma."

Signe que le gouvernement n'était pas prêt à communiquer sur la bavure, qu'il tentait d'ailleurs de minimiser, hier. «Il s'agit d'un mec bourré avec deux grammes d'alcool dans le sang, qui, soit s'est frappé tout seul, soit s'est pris un coup dans les échauffourées», expliquait une source gouvernementale.

Il n'était donc ni "conscient ou vif " comme le prétendent des sources gouvernementales. On se demande également d'où viennent les rumeurs d'alcoolémie... Apparemment plus aucune source (Libé, Le Monde, Le Figaro) ne la reprend ce matin.

ON NE PEUT PAS LAISSER PASSER CA !

Par contre je voudrais parler de ce qui s'est passé hier à propos des casseurs qui se sont attaqués aux manifestants.

Ce genre de comportement est fasciste, il importe donc que Mardi les organisations ouvrières et etudiantes mettent en place un service d'ordre musclé pour ejecter ces contre revolutionnaires des manifestations.

Le temps des "gros bras" de la CGT n'avait pas que des cotés négatifs, il serait surement trés utile de reconstituer ce genre d'organisation.

william 95, vos propos sur ce forum, concernant un militant blessé, encore dans le coma à l'heure qu'il est, vos interprétations, alors que l'enquête n'est pas terminée, et que bon nombre de témoignages vont dans le sens d'une dénonciation de l'attitude de la police, est totalement inacceptable. Si vous persistez dans votre attitude, la modération pourrait prendre à votre encontre, les mesures qui s'imposeraient, dès lors.

Pedro a écrit:J'ai repiqué cela sur le forum des amis de LO (post du camarade ianovka - le yéti) :

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Un CRS affirme, dans un témoignage dont l'AFP a obtenu mardi une copie, que le syndicaliste Sud grièvement blessé samedi lors de la manifestation anti-CPE à Paris lui avait indiqué, avant de sombrer dans le coma, que les coups qu'il avait reçus n'avaient pas été portés par les forces de l'ordre.

Dans ce témoignage écrit, transmis à l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices), ce CRS, resté au chevet de la victime jusqu'à l'arrivée des pompiers, indique que la victime souffrait de "multiples traumatismes faciaux" mais qu'elle était "parfaitement consciente" avant son évacuation.

Ce CRS-secouriste explique l'avoir interrogé juste avant le départ de l'ambulance pour vérifier "diverses interprétations" données parmi la foule sur l'origine des blessures.

"La victime était parfaitement consciente, assise les jambes croisées, ne présentant aucune déficience au niveau de sa motricité", assure le policier.

En présence des deux pompiers, Cyril Ferez aurait alors "déclaré qu'en aucun cas l'agression dont il avait été victime n'était due aux forces de l'ordre", affirme le CRS qui confirme que les pompiers avaient évoqué l'état d'ébriété de M. Ferez.

"Il paraissait hésiter à me dire la vérité. Après avoir fait preuve d'insistance pour connaître les faits exacts, il m'a avoué avoir eu une altercation avec d'autres manifestants qui l'auraient agressé", affirme le policier.

Ce CRS indique être arrivé au chevet du blessé à 20H00, qui gisait sur le terre-plein central de la Nation, après avoir fait évacuer les personnes autour, notamment des photographes.

Cyril Ferez était alors, selon ce CRS "en état de semi-conscience et présentait de multiples traumatismes faciaux : suspicion de fracture du nez avec saignements, saignements au niveau de la bouche, oeil droit et arcades gonflés mais aucun saignement au niveau de la tête".

A ce moment précis, poursuit le CRS, "tous les paramètres étaient satisfaisants": "pas de perte de conscience, pas de trou de mémoire, bon repère espace-temps". La victime se plaignait de fortes douleurs à la tête et au dos mais "avait la sensibilité à chacun de ses membres" et "petit à petit", elle "reprenait l'ensemble de sa conscience".

Quand les pompiers arrivent, à 20H10 selon ce témoignage, il est transporté près de l'endroit où sont garés les véhicules des CRS, avant d'être évacué vers l'hôpital Saint-Antoine.

Dans leur rapport d'intervention dont l'AFP a obtenu copie, les pompiers font état d'un départ vers l'hôpital vers 20H46 et estiment que Cyril Ferez est alors dans un "état léger". A 05H00 dimanche, le syndicaliste Sud est tombé dans le coma.





Cette version est contredite par tous les témoins occulaires de la scène (dont les photographes de presse qui ont pris les clichés).


Un témoignage trouvé sur le blog stop-CPE :


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Un syndicaliste dans le coma depuis la manifestation de samedi !
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Voici ce qui est réellement arrivé à Cyril :

"Samedi soir, Cyril est arrivé place de la Nation, dans le cortège Solidaires, l'un des derniers de la manif. C'est vers 20 h 30, après les premiers tirs de gaz lacrymogènes, que les cordons de CRS commencent leur progression sur la place pour repousser les «groupes violents». Les manifestants sont encore très nombreux. Les témoins ne manquent pas. Les photographes non plus. Sur le terre-plein central, l'un d'eux, Alexandre Tsitouridis, voit un groupe de CRS resté en retrait. Deux hommes leur font face. Cyril est l'un d'eux. «Je l'ai vu assis devant les CRS, pacifique, raconte Alexandre Tsitouridis. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête. J'ai eu l'impression qu'il allait se relever. Les CRS sont autour de lui. Je ne le vois plus. L'image d'après, il est par terre.» Bruno Stevens, photographe lui aussi, est à dix mètres. «Devant l'arrivée des CRS, les gens s'éloignaient en éventail, explique-t-il. Lui a été attrapé. Il était plus lent. Il a pris un coup direct à la tête. Il s'est effondré comme une masse. Ils ont continué à le frapper alors qu'il était au sol. Mais vraiment fort ! Je me suis approché pour dire aux policiers : "Mais vous ne voyez pas qu'il est inconscient !"» «J'ai vu un CRS sortir du peloton, l'attraper et le mettre dans le cercle, confirme Pascal Charles, d'un collectif antirépression. Les CRS se faisaient caillasser en même temps qu'ils tapaient. J'ai eu l'impression qu'ils le piétinaient. Lorsqu'ils se sont éloignés, j'ai cru qu'ils laissaient un sac derrière eux.»

Manifestants et photographes s'approchent. «A un moment, on a cru qu'il était mort. Il avait un hématome sous l'œil droit. Sa tête avait pris le volume d'un ballon de rugby.» Bruno Stevens remarque ses lunettes, son discman éclaté par terre. Une oreillette aussi qui lui est restée accrochée à l'oreille. «Je n'ai pas vu le point de départ, mais il n'avait rien en main et il n'était pas masqué.» Les photographes ont l'heure de leurs clichés. Le tabassage a eu lieu à 20 h 51. Les secours, appelés par les manifestants, sont arrivés à 21 h 07. Cyril est parvenu à bouger légèrement les pieds avant de sombrer dans le coma."

Signe que le gouvernement n'était pas prêt à communiquer sur la bavure, qu'il tentait d'ailleurs de minimiser, hier. «Il s'agit d'un mec bourré avec deux grammes d'alcool dans le sang, qui, soit s'est frappé tout seul, soit s'est pris un coup dans les échauffourées», expliquait une source gouvernementale.

Il n'était donc ni "conscient ou vif " comme le prétendent des sources gouvernementales. On se demande également d'où viennent les rumeurs d'alcoolémie... Apparemment plus aucune source (Libé, Le Monde, Le Figaro) ne la reprend ce matin.

ON NE PEUT PAS LAISSER PASSER CA !

Alors, au lieu de tenir des propos de bistrot, on ferait mieux de se renseigner!

Matraquage : Arrêt sur Image
Par JPC :: dimanche 26 mars 2006 à 14:17


Les photos de la scène de matraquage, zoomées pour y voir plus clair. permettent d'effectuer quelques constatations.





Il y a bien deux manifestants sur la scène.

Au premier plan, juste devant le CRS, un manifestant, dont on aperçoit les chaussures, chaussettes blanches, Jeans, ceinture, et une partie de vêtement ou de peau visible sur l'image juste sous la matraque .

Au deuxième plan, se trouve Cyril Ferez dont on distingue la chevelure, un bout d'écharpe, et un sac en bandoulière sur l'épaule gauche.

Cyril Ferez n'est pas menaçant.

Ces deux photos le montrent assis et quasi immobile, ne présentant pas une menace pour les forces de l'ordre, et n'ayant pas une posture provoquante.





Au commencement de cette scène Cyril Ferez est indemmne.

Lorsque ces photos sont prises, Cyril Ferez est conscient, son attitude relaxe, bras le long du corps indique qu'a cet instant il n'a pas été victime de coups, ni reçu de projectile.



Enfin, la deuxième photo, on l'on distingue nettement l'ombre de la matraque (En l'occurrence, il s'agit d'un Tonfa, ou BPPL « Bâton de Police à Poignée Latérale » selon l'appelation administrative) pose deux questions :



Le tonfa est-il inerte, ou en mouvement pour porter un coup ?

Le tonfa est extrêmement net sur la photo, ce qui ne permet pas de se prononcer.



Si le tonfa est utilisé à cet instant pour porter un coup, quel est le manifestant visé ?



Sur la deuxième photo, la position du tonfa, et l'ombre portée, très proche, peuvent laisser penser que c'est Cyril Ferez qui serait visé. Cependant, répétons encore une fois que cette photo ne permet pas de conclure qu'un coup est porté.

Selon nos informations, recueillies auprès de l'équipe médicale du service des urgences de cet hôpital, le motif de l'admission de Cyril Ferez, fourni par les pompiers et enregistré à 21 h 14, est "épistaxis" (saignement de nez), sans mention d'un traumatisme crânien. Voici le récit, selon ces mêmes sources, de sa prise en charge.

Arrivé "sur ses deux jambes" aux urgences, où il y a une grande affluence de malades, M. Ferez est vu, selon la procédure habituelle, par une "infirmière d'accueil et d'orientation". Suivant le protocole de soins, sa tension artérielle est prise et son état neurologique est évalué au moyen du score de Glasgow. Le score de M. Ferez est de 15 sur 15, ce qui correspond à un examen tout à fait normal. A 21 h 45, l'infirmière réexamine M. Ferez. Selon l'équipe médicale, le syndicaliste, alors assis en salle d'attente, chantonne, et n'est pas du tout agressif.

A minuit, il est transféré en salle de consultation et il s'installe lui-même sur un brancard. A l'arrivée d'un patient dans un état grave, M. Ferez aurait dit au médecin qui s'apprêtait à l'examiner : "Occupez-vous des gens les plus graves. Ne vous inquiétez pas pour moi, docteur. Moi, je peux attendre." M. Ferez est alors sur son brancard, devant la pièce où se trouvent les médecins urgentistes. Il se lève et va aux toilettes.

De même source, on relate que vers 3 h 45 du matin M. Ferez se relève de son brancard et chute de sa hauteur. Il tombe en avant et s'ouvre le menton. Entre 4 heures et 4 h 15, M. Ferez est vu par un médecin senior qui constate la dégradation de son état neurologique. L'hématome autour de l'oeil droit ne permet pas d'apprécier la pupille de ce côté. Une mesure du taux d'alcoolémie (2,7 g/l) est effectuée.

M. Ferez est transféré au service de réanimation de l'hôpital Saint-Antoine à 5 heures. Il est intubé et ventilé artificiellement à 5 h 15. Un scanner est pratiqué à 6 heures. Il montre un "volumineux hématome intracérébral", ainsi qu'un "hématome sous-dural" de moindre importance. Il n'y a pas de signe de fracture du crâne, de l'orbite de l'oeil ou du rachis cervical. M. Ferez quitte Saint-Antoine à 11 heures pour Henri-Mondor, où il arrive à 12 h 08.

Président de l'Association des médecins urgentistes de France et praticien aux urgences de Saint-Antoine, le docteur Patrick Pelloux se "félicite" de l'ouverture de l'enquête médico-administrative que le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a confié, mercredi, à l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH) d'Ile-de-France. "Ce n'est pas à l'Inspection générale des services de la police d'examiner s'il y a eu d'éventuels dysfonctionnements hospitaliers", souligne le docteur Pelloux, en référence au fait que l'équipe médicale a été interrogée par l'IGS.

la parole d'un témoin est elle plus crédible que celle d'un CRS

zoubida a écrit:
Extrait:

la parole d'un témoin est elle plus crédible que celle d'un CRS

Celle d'un C.R.S est elle plus crédible pour autant???

rachel a écrit:Tout ceci me laisse songeur , que voulez vous prouver les uns les autres ?