Les journaleux de droite défèquent sur les pauvres
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Les journaleux de droite défèquent sur les pauvres
Un article du figaro, à l'occasion de l'action des "enfants de don quichotte" :
Les bien-logés? Sous-entendu, ses pauvres riches, qui ne loupent jamais une occasion de pleurer sur les impôts qu'un état trop dur avec eux leur extorquerait, et les obligerait à s'enfuir en Suisse, en Belgique, ou je ne sais trop dans quel autre paradis fiscal?
Rendez vous compte : pourquoi, selon les journaleux du figaro, y a-t-il des pauvres, des sdf? Tout simplement parce que les riches paient trop d'impôts, que les trusts dont ils sont les maîtres paient trop de charges sociales!...
Chez ces gens là, via leurs hauts parleurs médiatiques, il n'y a vraiment plus aucune décence!
Et celles et ceux qui osent, comme les enfants de don quichotte, et les partis et organisations politiques qui les soutiennent, faire des actions démontrant l'urgence dans laquelle se trouvent de nombreuses personnes, dont certaines ont même un boulot(!), sont immédiatement montrées du doigt, toujours par les "voix de leurs maîtres", presque traitées de démagogues...
Ecoeurant!
Oui, il y a urgence à construire des logements sociaux, bon marché, à prendre l'argent là ou il se trouve, s'est à dire, dans la poche des riches (ce qui, avec une bonne volonté politique peut se faire), à créer des emplois, interdire les licenciements, obliger le grand patronat à payer des salaires décents, etc.
Mais tout cela, il ne faut pas compter sur des journalistes aux ordres, pour le dire.
Et certainement pas sur le figaro, ce journal qui, comme le disait un satiriste de charlie-hebdo, peut seulement servir à emballer le poisson pourri.
SDF : faux procès, vrai scandale
L'éditorial d'Alexis Brézet.
Publié le 27 décembre 2006
Actualisé le 27 décembre 2006 : 08h33
Chevalier à la belle figure, Augustin Legrand, l'Enfant de Don Quichotte, le père des tentes rouges du canal Saint-Martin, est visiblement un homme de bonne volonté. Sa sincérité, relayée par un solide réseau dans les milieux artistiques, lui a permis de rappeler aux consciences engourdies que le retour du froid posait des questions autrement plus vitales que celle de l'épaisseur de la couche de neige dans les stations de sports d'hiver.
Moralement, la croisade est estimable : comment se satisfaire, dans l'orgie consommatrice de cette période que l'on nomme « les fêtes », de l'extrême misère des sans feu ni lieu ? Mais « il y a loin du dire au faire », prévient Cervantès. Et la compassion n'est pas toujours le plus court chemin vers l'action. Inspirée par les meilleurs motifs, l'entreprise contribuerait sans aucun doute davantage à l'amélioration du sort des damnés de la ville si elle ne débouchait sur un faux procès qui, d'une certaine manière, occulte le vrai scandale.
Le faux procès est intenté aux pouvoirs publics, accusés d'indifférence face au drame des SDF. Les chiffres prouvent le contraire : plus d'un milliard d'euros consacrés cette année à l'accueil, à l'hébergement et à l'insertion des « précaires », 30 000 places d'hébergement supplémentaires en cinq ans, 800 places de « stabilisation » ouverts 24 heures sur 24, créées depuis septembre. La vérité est que la capacité d'accueil existe. La vérité est aussi que les SDF, pour des motifs complexes où entrent le désir de « rester libre » autant que l'insatisfaction face aux conditions d'hébergement (promiscuité, horaires, interdiction des chiens et de l'alcool), ne veulent pas occuper les places disponibles. Ce n'est pas leur rendre service que de les entretenir dans l'illusion d'une « sédentarisation » qui, outre qu'elle pose de graves problèmes d'hygiène, de sécurité et de nuisances pour les riverains, les isole du monde extérieur et les coupe de structures sociales sans doute imparfaites mais qui ont le mérite d'aider les plus décidés à trouver un emploi et un toit.
Que veut-on, en effet ? Procurer un hébergement à vie à une armée de SDF que l'immigration, les aléas de l'économie, l'affaissement de solidarités familiales grossiront sans cesse ? Ou bien réduire le nombre des sans-abri en les aidant à trouver un travail dont le fruit leur permettra d'accéder à un logement décent ? Là est l'enjeu, et aujourd'hui le vrai scandale : des millions de personnes non qualifiées sont interdites d'emplois parce que les entreprises, accablées de charges et de contraintes, sont dissuadées de les recruter. Des centaines, des milliers de travailleurs pauvres, faute d'un salaire direct suffisant, sont condamnés à habiter avec leur famille une caravane, une tente ou une chambre d'hôtel miteuse.
Ce drame-là ne se résoudra pas en culpabilisant les « bien logés » qui n'en peuvent mais. Il renvoie à la nécessaire réforme du droit du travail et à celle du financement de la protection sociale. À la relance du logement social et à l'accès au cautionnement. Il renvoie à la croissance, surtout, sans quoi il est illusoire d'espérer augmenter le pouvoir d'achat et vaincre la pauvreté. Où l'on retrouve Royal, Sarkozy et la présidentielle... « Celui-là t'aime bien, qui te fait pleurer », dit aussi l'auteur du Don Quichotte. Mais on n'est pas obligé d'enfourcher tous les moulins à vent.
Les bien-logés? Sous-entendu, ses pauvres riches, qui ne loupent jamais une occasion de pleurer sur les impôts qu'un état trop dur avec eux leur extorquerait, et les obligerait à s'enfuir en Suisse, en Belgique, ou je ne sais trop dans quel autre paradis fiscal?
Rendez vous compte : pourquoi, selon les journaleux du figaro, y a-t-il des pauvres, des sdf? Tout simplement parce que les riches paient trop d'impôts, que les trusts dont ils sont les maîtres paient trop de charges sociales!...
Chez ces gens là, via leurs hauts parleurs médiatiques, il n'y a vraiment plus aucune décence!
Et celles et ceux qui osent, comme les enfants de don quichotte, et les partis et organisations politiques qui les soutiennent, faire des actions démontrant l'urgence dans laquelle se trouvent de nombreuses personnes, dont certaines ont même un boulot(!), sont immédiatement montrées du doigt, toujours par les "voix de leurs maîtres", presque traitées de démagogues...
Ecoeurant!
Oui, il y a urgence à construire des logements sociaux, bon marché, à prendre l'argent là ou il se trouve, s'est à dire, dans la poche des riches (ce qui, avec une bonne volonté politique peut se faire), à créer des emplois, interdire les licenciements, obliger le grand patronat à payer des salaires décents, etc.
Mais tout cela, il ne faut pas compter sur des journalistes aux ordres, pour le dire.
Et certainement pas sur le figaro, ce journal qui, comme le disait un satiriste de charlie-hebdo, peut seulement servir à emballer le poisson pourri.
Dernière édition par le Sam 30 Déc - 20:47, édité 1 fois
Pedro- Blablateur(euse)
-
Nombre de messages : 4132
Age : 57
Localisation : Petrograd
Date d'inscription : 13/09/2004
Re: Les journaleux de droite défèquent sur les pauvres
Quand je parcours le périph parisien, je suis horifié des cités qui le bordent, quand je sais le prix des logements (j'ai des amis qui vivent dans une cité) je suis scandalisé ! Les revenus équivalent à un logement dans le privé ici alors que vos revenus ne sont pas supérieurs !!!!!!!!
Re: Les journaleux de droite défèquent sur les pauvres
Kermit a écrit: Les revenus équivalent à un logement dans le privé ici alors que vos revenus ne sont pas supérieurs !!!!!!!!
?????????????????????????
jeasse- moulin à paroles
- Nombre de messages : 1142
Date d'inscription : 14/09/2004
Re: Les journaleux de droite défèquent sur les pauvres
Je me suis mal exprimé ! Je voulais parler des loyers qui sont équivalents à ceux pratiqués dans le privé ici tandis que vos revenus ne sont pas plus élevés .
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