Airbus, victime de l'absudité du système capitaliste.

Ce n'est encore qu'une rumeur, mais le plan concocté par la direction d'airbus viserait la suppression d'une dizaine de milliers d'emplois.
Airbus, une société qui va mal? Il s'agit là, au contraire, d'un des plus gros trusts de la planète, et qui fait des profits juteux.
Tout cela va se solder, donc, à moins que les travailleurs de cette entreprise ne l'entendent pas de cette oreille, par des gens jetés à la rue, des travailleurs qualifiés, des ingénieurs, des techniciens.
A Amiens, par exemple, ou l'on fabrique des cockpits pour airbus, les travailleurs sont particulièrement inquiets. La région à déjà été pas mal éprouvée par les suppressions d'emplois, les fermetures d'usines.
Ce ne sont pas uniquement les emplois directs, chez Airbus, qui sont menacés, mais aussi ceux des sous-traitants. Quand la direction d'Airbus parle de plan sans licenciements secs, elle ment forcément.
Des villes, des régions, risquent donc de voir leur tissu industriel encore un peu plus attaqué, l'emploi un peu plus laminé.
A droite, on arrête pas de se lamenter, démagogiquement, sur la "fuite des cerveaux". Les cerveaux, les vrais, en l'occurence, sont victimes de la loi du profit à court terme, on le voit encore ici, avec Airbus.
Il faut interdire les licenciements, réquisitionner les entreprises qui liciencient alors qu'elles font des bénéfices, ouvrir les comptes des grandes entreprises, lever le secret bancaire, commercial.