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Quelle dynamique pour le non ?

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Message par Alex Dim 27 Mar - 20:55

Toujours la même chose: on n'a pas le choix, il faut voter oui, sinon c'est un recul, un oui à Nice ou même Maastricht. C'est à se demander pourquoi on nous demande notre avis.
Ensuite qu'il dise que si le non l'emporte, on retrouvera un texte peut-être pire ou meilleur deux ou trois ans après, c'est sans doute vrai, mais cela ne change en rien le fait qu'on a le droit de donner son opinion au delà de considérations politiciennes ou "stratégiques".

Enfin la constitution n'est pas plus facile à réviser, mais bon ça j'en ai déjà parlé.

Il faudra dire à Lipietz que Chirac n'est pas plus libéral que Blair, et je dirais même que c'est le contraire, enfin peu importe.

Il faudrait aussi dire à Lipietz que quand on se prétend de gauche, on ne vote pas pour un texte qui prône la concurrence libre et non faussée et le culte du marché. Que s'il est vraiment écologiste, c'est le capitalisme qu'il doit remettre en cause.

Pour citer Claude Guillon:
Un NON fermement et massivement prononcé dans le pays du promoteur du texte aurait une valeur symbolique non négligeable. Il ne s’agit pas de se leurrer : le NON, surtout s’il n’est pas repris dans d’autres pays, ne suffira pas à faire capoter l’actuel projet européen de rationalisation capitaliste. Mais c’est un grain de sable dans l’engrenage, et mettre du sable dans les engrenages est une vieille pratique de sabotage. Les luttes sociales seules permettront de freiner les ardeurs libérales, et soyons surs qu’elles auront à combattre aussi bien les sociaux-démocrates approbateurs à la Hollande ou Jospin que les réticents comme Fabius.
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Message par Alex Lun 28 Mar - 8:54

Désolé il y a un choix, les ultra libéraux preferent Nice

Toi, tu n'as pas lu ce qu'en pense l'UNICE, organisation patronale de type MEDEF au niveau européen...

Sur le culte du marché il vote contre, puisqu'il vote pour le TCE, le culte du marché est bien plus fort dans Nice...

Et sur la concurrence libre et non faussée, c'est plutot lui qui est de gauche et toi qui adopte une position ultra libérale en désirant que le politique ne doive pas intervenir contre la création de trusts et de monopoles...

Déjà je suis pour les monopoles publics et démocratiques et suis plutôt opposé au système concurrenciel, puisque je suis anticapitaliste. Ensuite, il faudrait savoir: est-ce que le TCE reprend les dispositions économiques antérieures ou les a changé? La vérité, c'est que les dispositions économiques sont reprises voire aggravées et je te renvoie à l'ensemble de mes messages pour plus de détails.
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Message par ter ou ga Lun 28 Mar - 10:43

Si le NON l'emporte sans doute la pourriture politique qui squatte le pouvoir depuis 20 ans va-t-elle se dissoudre.

A l'UMP les souverainistes (Dupon-Aignant) vont peut-être pouvoir faire reculer Sarko "l'américain".

Au PS sans doute les réseaux anti-libéraux (Mélanchon, ATTAC, Emanuelli...) vont-ils blackbouler les oligarques jospiniens...

De toute façon l'alternative politique anti-libérale et anti-américaine reste à bâtir sur les ruines du chevénementisme : NATION, TRAVAIL, REPUBLIQUE.
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Message par Alex Lun 28 Mar - 15:04

Bon alors si tu veux savoir ce qu'en dise les patrons de l'UNICE, mouvement libéral de patrons (le problème Das_yog c'est que tu ne sais pas ce qu'est le libéralisme, ni en théorie ni en pratique) voilà quelques extraits:

« La référence à une Union européenne "hautement compétitive" a été incorporée dans la première partie de la constitution parmi les objectifs de l’Union. C’est un changement considérable, car dans le traité actuel de l’Union européenne, la compétitivité npas mentionnée. Elle est jusqu’ici seulement mentionnée dans le traité établissant la Communauté européenne. Dès lors, la nouvelle constitution donne à la compétitivité une place réellement prééminente. C’est encore plus important quand on constate que beaucoup d’articles de la partie III (les politiques de l’Union) de la nouvelle constitution font référence aux objectifs de l’Union. La notion de compétitivité est encore textuellement répétée dans beaucoup d’articles de la partie III : voyez par exemple l’article III-209 sur la politique sociale. »

« L’UNICE applaudit le fait que les politiques d’emploi vont rester compatibles avec les lignes directrices de la politique économique. »

« L’UNICE est satisfaite que le traité constitutionnel n’accroisse pas les compétences de l’Union européenne dans le domaine social, pas plus qu’il n’étende l’utilisation de la majorité qualifiée. »

« L’unanimité reste requise pour toutes les mesures concernant la Sécurité sociale, la protection sociale des travailleurs, la représentation et la défense collective des intérêts des travailleurs, et les conditions d’emploi des ressortissants des pays tiers résidant légalement dans l’Union. Une déclaration confirme que les domaines dans lesquels l’Union européenne peut promouvoir des mesures coordonnées (l’emploi, le droit du travail, les conditions de travail, etc.) demeurent essentiellement de la compétence des États membres. Dès lors, toute mesure de l’Union européenne devra avoir une nature complémentaire, pour renforcer la coopération entre les États membres, mais pas pour harmoniser les systèmes nationaux. »

« En matière de politique sociale, il faut toujours garder à l’esprit que l’Union européenne peut seulement imposer des standards minimaux. Les États membres ont le droit de maintenir ou d’introduire des dispositions plus contraignantes s’ils le souhaitent, mais sans toutefois pénaliser tous ceux qui sont en train de faire des efforts considérables pour transposer l’acquis communautaire. »

« La charte des droits fondamentaux est incluse comme partie II du traité constitutionnel. En substance pour l’essentiel, le contenu de la charte demeure inchangé par rapport à la rédaction initiale (adoptée au sommet de Nice en décembre 2000 - NDLR). L’incorporation de la charte dans le traité constitutionnel relance la question de sa valeur légale et de son interprétation par la Cour européenne de justice. Pour régler ces questions, plusieurs précisions clarifiant l’interprétation et l’application de la charte ont été introduites (art. II-112). Il en ressort que là où ces droits résultent des traditions constitutionnelles communes aux États membres, ces droits seront interprétés en harmonie avec ces traditions. En outre, ces principes de la charte, intégrés dans les actes législatifs et exécutifs adoptés par l’Union européenne et par les États membres quand ils transposent une loi de l’Union européenne, ne pourront être invoqués en justice que pour l’interprétation de tels actes et le contrôle de leur légalité. Comme spécifié dans la charte, il devra y avoir une pleine prise en compte des lois nationales et des pratiques afférentes. Une référence spécifique aux explications du présidium qui a rédigé la charte a également été introduite ; ces explications devront être les principes guidant la cour européenne de justice et les États membres. Ces considérations restreignent le pouvoir d’interprétation des cours de justice nationales et de la Cour européenne de justice, et empêchent l’expansion poten- tielle à l’avenir de la portée des droits garantis par la charte. Afin d’assurer la prise en compte de ces précisions, le préambule de la charte rappelle, lui aussi, l’importance des explications du présidium. »

« L’UNICE est ravie que les décisions du Conseil à la majorité qualifiée soient généralisées, sauf dans les cas prévus par la constitution, comme la fiscalité et les politiques sociales, où l’unanimité demeure. »

« L’UNICE s’opposait à l’extension de la majorité qualifiée au champ de la fiscalité et se félicite de noter que le processus de prise de décision à l’unanimité a été maintenu dans ce champ. »

« L’UNICE est contente que les articles sur les ressources de l’Union européenne ne comprennent pas de référence à l’introduction d’un impôt européen. »

« La rédaction de l’article sur la Commission s’inscrit dans la ligne des exigences de l’UNICE qui veut une Commission forte, gardant le droit exclusif d’initiative. »

« Selon l’UNICE, c’est très important pour l’Union européenne d’avoir une Commission indépendante et forte qui agisse comme gardienne du traité et qui puisse faire des propositions législatives au Conseil et au Parlement dans l’intérêt de l’Union tout entière. Maintenir le droit exclusif d’initiative pour les affaires législatives avec une Commission complètement indépendante représente le moyen de garantir la cohérence et l’effectivité des actions communautaires. »

« La stabilité des prix est considérée comme un objectif de l’Union (I-3). C’est un résultat important et positif que le secteur des affaires avait appelé de ses voeux pendant la convention. »

« L’UNICE se félicite que la stabilité des prix demeure l’objectif principal de la Banque centrale européenne et que son indépendance soit garantie. »
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Message par Alex Mar 29 Mar - 5:38

C'est bien, t'as trouvé une phrase de l'UNICE qui va pas dans le même sens que les autes. Reste les autres, malheureusement...

(et puis le truc "dans ta g..." ça va, on n'est plus au collège mon petit)
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Message par Ruoma Mar 29 Mar - 10:01

Je mesure toute la difficulté d'admettre qu'il y a un mieux avec le TCE, tout en renonçant à une kyrielle de raisons justifiées de tout rejeter en bloc !!!

En d'autres termes, nos hommes politiques ont joué pendant des années avec nos nerfs, notre patience, notre dignité, notre désir d'améliorer les choses, notre foi en une Europe des peuples et notre peine à voir notre manière de vivre se dégrader inexorablement.

Les rancoeurs sont énormes !...

Avoir imposé des réformes aussi impopulaires avec autant de mépris, avoir un déficit public aussi montrueux, se permettre une telle corruption, un tel noyautage des médias, avoir joué avec la xénophobie, avoir laissé s'accroître une telle précarité, avoir autant renié ses convictions et trompé son électorat (PS...), avoir osé qualifier ce projet de traité de "Constitution", avoir pris le risque et avoir cru nécessaire d'inclure dans cette "Constitution" proprement dite, l'intégralité des traités des politiques (libérales) déjà en vigueur et les mettre ainsi "dans le marbre" et en vainqueur et enfin, avoir le culot et prendre le risque de demander au peuple son approbation, c'est vraiment au-delà de la limite extrême de l'acceptable !

Je suis très fortement tenté de voter non et je mesure le plus précisément possible le risque que je prendrai.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout aura été fait pour qu'on ne puisse pas voter sereinement !...

J'espère accepter avant de voter de revenir sur ma position, mais je redoute et souffre déjà de la récupération dont je serai la victime (et pas que moi...) mais je n'aurai pas de regret si le non est vainqueur : le peuple aura tranché !
vomi


Dernière édition par le Mar 29 Mar - 10:05, édité 1 fois
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Message par Ruoma Mar 29 Mar - 10:07

Dois-je en déduire que les articles inscrits dans notre future constitution le sont pour faire joli, puisqu'ils seront facilement modifiés ?
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Message par sorlac Mar 29 Mar - 11:41

Solférino a écrit:
Toujours la même chose: on n'a pas le choix, il faut voter oui, sinon c'est un recul, un oui à Nice ou même Maastricht. C'est à se demander pourquoi on nous demande notre avis.

Bah si...pour savoir si tu prefere vivre sous l'egide du traité de Nice ou de ce traité ci.


Ensuite qu'il dise que si le non l'emporte, on retrouvera un texte peut-être pire ou meilleur deux ou trois ans après

La France sera hors jeu de la construction europeenne pour longtemps..il est illusoire d'imaginer que 22 pays ou + feront confiance en ceux qui ont saborde le projet pour en renegocier un nouveau.
Je ne crois pas qu'un texte emergerait avant un certain temps et la mefiance reciproque rendraient les negociations + dures encore...

Il faudrait aussi dire à Lipietz que quand on se prétend de gauche, on ne vote pas pour un texte qui prône la concurrence libre et non faussée et le culte du marché.

Tiens,un nouveau fan de Bill Gates et des monopoles anti concurentiels Very Happy mais je savais pas que Bill Gates etait de gauche Mr. Green
Tu fais voix de son maître !
Quand tu me dis dans un précédent post, de ne pas être mesquin ou hautain, qu'est-ce que tu fais dans la fin du tien ?
Ces dernières années ont vu s'instituer une divergence
croissante entre d'un coté: l'ordre défini par la loi, les valeurs humanistes prônées au public et de l'autre coté:
l'ordre avéré dans la réalité les valeurs dictées par les nécessités du pouvoir
et du profit économique.
Le premier ordre, celui officiellement proclamé, s'applique au "monde d'en-bas": le public, les citoyens ordinaires.
Le second ordre, celui qui régit réellement la société, s'applique au "monde d'en-haut": les détenteurs du pouvoir économique et les organisations.

Des lois conçues pour ne pas être appliquées
Une application typique de ce principe est de faire voter une loi qui répond aux attentes des citoyens et qui va dans le sens de l'intérêt général: protection des libertés et des droits individuels, protection écologique, protection du consommateur, législation du travail et droits des salariés, etc...
Mais dans la pratique, les moyens financiers et humains alloués à l'application de la loi seront largement et délibérément insuffisants.
Par exemple en France, le législateur a créé la Commission Informatique et Libertés (CNIL) pour protéger les libertés individuelles contre les fichiers informatiques abusifs.
Mais dans le même temps, le budget alloué à la CNIL ne lui permet de payer qu'une vingtaine d'inspecteurs (dont seulement 2 informaticiens!) pour surveiller l'ensemble des administrations et entreprises françaises. En 22 ans et sur 33.000 plaintes, la CNIL n'a délivré que 47 avertissements et n'a transmis que 16 affaires à la Justice.

Même en cas de poursuites, la peine encourue se limite à une amende dérisoire comparée au pouvoir et aux profits rendus possibles par les fichiers illicites.

A l'inverse, un citoyen ordinaire qui jouerait au pirate informatique à l'encontre d'une multinationale est assuré d'être condamné à la prison et à une forte amende.

2 poids, 2 mesures


C'est aujourd'hui une évidence pour tout le monde qu'il existe deux poids et deux mesures, selon que l'on soit riche et puissant, ou que l'on soit un citoyen ordinaire. Un exemple récent est la condamnation à la prison de José Bové pour avoir arraché des plants de maïs transgénique, alors que des hommes politiques et des chefs d'entreprise bénéficient de l'impunité pour de graves affaires de corruption, détournement de fonds, malversations, ou encore pour des crimes contre l'environnement.

La règle générale est que pour les dirigeants et les organisations du pouvoir économique, on laisse la liberté totale de s'enrichir en exploitant et en détruisant des vies par la misère ou la pollution. On leur accorde aussi la liberté de détruire la nature, les forêts, les paysages, la bio-diversité, condamnant du même coup notre avenir et celui des générations futures, perpétrant ainsi un crime contre l'humanité et contre le monde vivant dans son ensemble.

Pour les autres, pour le petit contribuable soupçonné d'avoir fraudé le fisc d'une somme dérisoire, pour le contrevenant au code de la route ou à l'une des nombreuses réglementations s'appliquant au citoyen ordinaire, on prévoit des peines rigoureuses et des agents administratifs efficaces et en grand nombre.

Aux uns, on accorde toujours plus de "déréglementation" et de "libéralisme". Pour les autres, on prévoit une réglementation toujours plus abondante et contraignante.

Ainsi le citoyen ordinaire doit avoir un pot catalytique sur sa voiture, il doit passer un contrôle technique pour avoir un véhicule sûr et non-polluant. Il doit trier ses déchets.

Dans le même temps, les normes de pollution industrielle sont laxistes, les transporteurs routiers font rouler au-delà des heures réglementaires des camions polluants et dangereux, et les armateurs font circuler des poubelles flottantes sur les océans.

Le citoyen doit respecter des normes scrupuleuses pour obtenir le permis de construire de sa maison, alors que l'industriel peut enlaidir l'environnement avec ses usines ou ses hypermarchés construits au moindre coût et donc sans aucun soucis d'esthétique ou d'intégration dans l'environnement.

Le citoyen ordinaire ne doit pas non plus causer de nuisances sonores, alors que les entreprises de travaux publics peuvent empoisonner librement la vie des personnes avec le bruit de leurs machines de chantier.

De même, la vente de drogue par des petits trafiquants est sévèrement réprimandée, mais les industries agro-alimentaires et pharmaceutiques ont toute la liberté d'empoisonner des populations entières avec:
- les tranquillisants et les somnifères dont l'effet d'accoutumance est similaire aux drogues dures
- les médicaments aux effets secondaires reconnus
- les pesticides répandus dans l'environnement et dans l'eau
- les produits chimiques cancérigènes présents dans l'alimentation
- les viandes frelatées et saturées en hormones, antibiotiques, et anxiolytiques
- les OGM dont l'innocuité est loin d'être prouvée

2 morales


Le citoyen ordinaire est invité à respecter la faune et la flore lorsqu'il se trouve dans un site naturel. Mais dans le même temps, des décharges industrielles illégales sont tolérées, et des sites naturels magnifiques sont saccagés pour l'exploitation forestière, ou pour des projets immobiliers ou industriels.

Le citoyen ordinaire est encouragé à la tolérance, au respect des autres. Mais pour les dirigeants économiques, la vie humaine est évaluée en dollars, et sa valeur estimée est négative pour les personnes "à la charge de la société".

Voici une citation pour finir : "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

Franklin D. Roosevelt
Président des Etats Unis de 1932 à 1945

Et puisque tu portes le surnom Solférino, voici une pensée de ton "maître" :
"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts."
"Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort."
François Mitterrand
Commentaire fait lors d'un entretien privé à la fin de sa vie(cité dans Courrier International du 13 Avril 2000)
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Message par sorlac Mar 29 Mar - 12:43

das_Yog a écrit:
Dois-je en déduire que les articles inscrits dans notre future constitution le sont pour faire joli, puisqu'ils seront facilement modifiés ?

Pourquoi "seront facilement modifiés" ? Si en pratique ils ne posent pas de problemes on les garde, si les peuples européens trouvent qu en pratique ca coince il les changera... C est comme ca que ca marche le mieux une société, je ne vois pas plus de raison de graver les lois dans le marbre que de vouloir les changer regulierement juste pour le plaisir d excercer son droit de changement...
CE sont les dix commandements !
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Message par lariviere Mar 29 Mar - 14:28

"j'aime pas le marbre!...Si il pleut on va se casser le figure!
je préfére les plaintes, la frisette et le plancher en bois!
ça porte bonheur!

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Message par Alex Mar 29 Mar - 19:13

das_Yog a écrit:
avoir pris le risque et avoir cru nécessaire d'inclure dans cette "Constitution" proprement dite, l'intégralité des traités des politiques (libérales) déjà en vigueur et les mettre ainsi "dans le marbre" et en vainqueur

Le traité de Nice ne peut etre modifié que par l'unanimité : la c'est effectivement gravé dans le marbre

Par contre le TCE possede des mecanismes de modifications beaucoup plus souples...

Donc franchement je vois mal la logique de votre argumentation...

C'est faux et re-faux! Le TCE est plus difficile à réviser que le traité de Nice. Tu confonds révision du traité et révision des modes de décision (majorité ou unanimité selon les questions).
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Message par Patience Mar 29 Mar - 20:27

Alex a écrit:

C'est faux et re-faux! Le TCE est plus difficile à réviser que le traité de Nice. Tu confonds révision du traité et révision des modes de décision (majorité ou unanimité selon les questions).




Révision du TUE = unanimité sur toutes les questions (institutionnelles comme politiques internes)..


Révision du TCE = unanimité sur la question des politiques internes (Partie III Titre III) , majorité qualifiée voire simple sur le reste (Partie I / institutionnelle, partie II / charte des droits et partie III / hors titre III of course)
+ possibilité pour le parlement d'être à l'initiative d'une demande de révision




Je comprends pas ton analyse, mais je suis ouverte à toute forme d'explication qui éclairerait ma lanterne... cyclops



Pis si tu reproches à ce traiét de n'être révisable qu'à l'unanimité mais qu'à côté tu reconais quo'n peut facilement faire sauter la règle de l'unanimité (révision des modes de décision), alors là je comprends plus rien du tout...
scratch
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Message par Alex Mer 30 Mar - 9:31

Patience a écrit:
Alex a écrit:

C'est faux et re-faux! Le TCE est plus difficile à réviser que le traité de Nice. Tu confonds révision du traité et révision des modes de décision (majorité ou unanimité selon les questions).




Révision du TUE = unanimité sur toutes les questions (institutionnelles comme politiques internes)..


Révision du TCE = unanimité sur la question des politiques internes (Partie III Titre III) , majorité qualifiée voire simple sur le reste (Partie I / institutionnelle, partie II / charte des droits et partie III / hors titre III of course)
+ possibilité pour le parlement d'être à l'initiative d'une demande de révision




Je comprends pas ton analyse, mais je suis ouverte à toute forme d'explication qui éclairerait ma lanterne... cyclops



Pis si tu reproches à ce traiét de n'être révisable qu'à l'unanimité mais qu'à côté tu reconais quo'n peut facilement faire sauter la règle de l'unanimité (révision des modes de décision), alors là je comprends plus rien du tout...
scratch

Effectivement, tu ne comprend rien du tout.
Pour le truc des 4/5 là, il faudrait que je revérifie, car je ne suis même pas certain que ça concerne la révision du traité (à la base je croyais que ça concernait l'adoption de la constitution, c'est à dire que le conseil pourrait passer outre le non de la France et faire adopter le texte aux 25 pays. Il faut que je relise ce truc.)
Concernant le contenu du traité, le fond, les politiques inscrites dedans, il faut l'unanimité pour le réviser.
C'est normal, comme le couinent sans arrêt certains, ce n'est pas une constitution c'est un traité... (voire un "simple réglement intérieur" comme a osé le dire Jospin) Sauf que, la procédure de révision ne demande pas une simple unanimité des Etats réunis entre eux comme c'était le cas avec les traités antérieurs (Nice, par exemple...). C'est pour ça qu'il ne s'agit pas d'un traité international simple mais qu'on a bien affaire à une pseudo constitution. Giscard l'a dit, ce traité constitutionnel, qu'il a lui même rédigé, est là pour 50 ans.

Cf le site gouvernemental "vie publique" (notez bien les termes: le verbe "peut" au lieu de "doit" par exemple, c'est très révélateur):

Comment la Constitution européenne pourra-t-elle être révisée ?

La révision de la Constitution européenne suppose un accord unanime des États membres. Elle peut s’effectuer selon trois procédures (articles IV-443) :

La procédure de révision ordinaire : elle prévoit que le gouvernement d'un État membre, le Parlement ou la Commission peut soumettre au Conseil des ministres des projets de révision, lequel les transmet au Conseil européen et les notifie aux parlements nationaux. Le Conseil européen peut alors décider de convoquer une Convention composée de représentants des Parlements nationaux des États membres, des chefs d'États et de gouvernement, du Parlement européen et de la Commission. Cette Convention examine les projets de révision et adopte par consensus une recommandation adressée à une conférence des représentants des gouvernements des États membres . Les amendements à la Constitution qu'adopte la Conférence n'entrent en vigueur qu'après ratification de tous les États membres.

Toujours dans le cadre de la procédure de révision ordinaire, le Conseil européen, s'il estime que l'ampleur des modifications à apporter à la Constitution , ne justifie pas la convocation d'une Convention, peut décider à la majorité simple et après approbation du Parlement, de ne convoquer que la conférence des représentants des gouvernements des États membres ;

La procédure de révision simplifiée : elle ne s'applique qu'aux dispositions concernant les politiques et le fonctionnement de l'Union (Partie III du projet de Constitution). Elle permet au Conseil européen d' adopter une décision autorisant le Conseil des ministres à statuer à la majorité qualifiée dans un domaine qui nécessitait jusqu'alors l'unanimité, et/ou à statuer selon la procédure législative ordinaire pour l'adoption de lois et de lois-cadres européennes dans un domaine jusqu'alors soumis à une procédure législative spéciale.

Le Conseil européen doit toutefois avertir de son initiative les parlements nationaux. Si un parlement national notifie son opposition dans un délai de six mois, la décision européenne n'est pas adoptée. En l'absence d'opposition, le Conseil européen peut adopter la décision. Le changement opéré est définitif.

Le procédé permet d'éviter la lourdeur d'une procédure de révision ordinaire et de ratification par l'ensemble des États membres. Il a été précédemment désigné par l'expression « clause passerelle ».

La procédure de révision simplifiée concernant les politiques et actions internes de l'Union (titre III partie III du projet de Constitution). Le Conseil européen peut, en statuant à l'unanimité et après consultation du Parlement et de la Commission et de la Banque centrale européenne pour des modifications dans le domaine monétaire , adopter une décision européenne modifiant tout ou partie de ces dispositions. Cette décision n'entre en vigueur qu'après son approbation par les États membres.
http://www.vie-publique.fr/decouverte_instit/europe/europe_2_4_0_q11.htm
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Message par Patience Mer 30 Mar - 12:58

Alex a écrit:

Effectivement, tu ne comprend rien du tout.


Que du bonheur....





Concernant le contenu du traité, le fond, les politiques inscrites dedans, il faut l'unanimité pour le réviser.
C'est normal, comme le couinent sans arrêt certains, ce n'est pas une constitution c'est un traité... (voire un "simple réglement intérieur" comme a osé le dire Jospin) Sauf que, la procédure de révision ne demande pas une simple unanimité des Etats réunis entre eux comme c'était le cas avec les traités antérieurs (Nice, par exemple...).


Nice exige l'unanimité pour toute révision (art 48 TUE)

Le traité doit ensuite être ratifié selon les procédures nationales, là, ce n'est pas du droit communautaire mais du droit interne stricto sensu : un traité doit être ratifié et pas seulement signé pour entrer en vigueur.






C'est pour ça qu'il ne s'agit pas d'un traité international simple mais qu'on a bien affaire à une pseudo constitution. Giscard l'a dit, ce traité constitutionnel, qu'il a lui même rédigé, est là pour 50 ans.


La durée est illimitée (art IV-446) ce quui veut dire qu'on peut le réviser dans 6 mois ou dans 60 ans...

Quant à la procédure de révision, je la trouve pas plus compliquée que celle de Nice (au contraire) alors je pige pas bien les conclusions que tu en tires concernant la nature de ces deux textes (l'un est une constitution, l'autre un traité) sachant qu'on ne modifie pas un traité international si facilement, qu'il soit communautaire ou non (pacta sunt servanda si ma mémoire est bonne)





La révision de la Constitution européenne suppose un accord unanime des États membres. Elle PEUT s’effectuer selon trois procédures (articles IV-443) :


C'est là que tu penses qu'il devrait y avoir écrit "elle DOIT s'effectuer selon 3 procédures"???
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Quelle dynamique pour le non ? Empty Re: Quelle dynamique pour le non ?

Message par Alex Mer 30 Mar - 14:34

C'est là que tu penses qu'il devrait y avoir écrit "elle DOIT s'effectuer selon 3 procédures"???

Très drôle...

ce qui serait bien, c'est que tu lises ces trois procédures plutôt que de dire des âneries, et qu'on discute vrtaiment de ces procédures plutôt que de se perdre dans des débats oiseux sans intérêt.

Quant au traité de Nice, j'ai bien dis que les Etats devaient être tous d'accord, et après la ratification dépend de leur droit national. Dans le TCE, il y a d'autres procédures avant de pouvoir réviser, c'est ça la différence.

Tiens, pour les "peut" à repérer, je me sens obligé de les souligner:

elle prévoit que le gouvernement d'un État membre, le Parlement ou la Commission peut soumettre au Conseil des ministres des projets de révision, lequel les transmet au Conseil européen et les notifie aux parlements nationaux. Le Conseil européen peut alors décider de convoquer une Convention

Mais je l'accorde, c'était déjà ça avec Nice.

Voici la procédure de révision du traité de nice (en fait la procédure de Masstricht que Nice a repris):

1. Le gouvernement de tout État membre, ou la Commission, peut soumettre au Conseil des projets tendant à la révision des traités sur lesquels est fondée l'Union.

Si le Conseil, après avoir consulté le Parlement européen et, le cas échéant, la Commission, émet un avis favorable à la réunion d'une conférence des représentants des gouvernements des États membres, celle-ci est convoquée par le président du Conseil en vue d'arrêter d'un commun accord les modifications à apporter auxdits traités. Dans le cas de modifications institutionnelles dans le domaine monétaire, le conseil de la Banque centrale européenne est également consulté.

Les amendements entreront en vigueur après avoir été ratifiés par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

Dans le TCE, on observe qu'une convention, comme celle de Giscard (pas élu, un vrai repère de bureaucrates ce truc), intervient au milieu de tout ça (sauf révision minime). Il y a donc une procédure de plus pour réviser!!!

Quant à la procédure simplifiée, je le répète, ça ne concerne que le mode de décision, non le fond du texte.
Et puis techniquement, tout ça me paraît bien difficile à mettre en oeuvre. On voudrait cadenasser le truc qu'on s'y prendrait pas autrement...
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