La parité homme, femme, un doux mensonge

L’égalité hommes-femmes dans cinq ans : un mensonge
Le 24 mars dernier, Nicole Ameline, ministre de l’égalité professionnelle a présenté en conseil des ministres un projet de loi sur « l’égalité salariale entre hommes et femmes » qui devrait être discuté en mai à l’Assemblée nationale. Objectif largement relayé : aboutir à l’égalité salariale d’ici cinq ans. Un mensonge pur et simple.

Toute la question est de savoir de quelle inégalité on parle. Aujourd’hui, les hommes gagnent dans le secteur privé en moyenne 40 % de plus que les femmes. 40 % ? Ce chiffre n’a été publié nulle part hormis par le mensuel Alternatives Economiques et l’Observatoire des inégalités (voir notre article). Il s’agit de l’écart de salaires mensuels tous temps de travail confondus, temps partiel inclus, que l’Insee ne calcule pas, même s’il en a techniquement la possibilité. A fortiori, il ne s’agit pas d’une « inégalité », puisqu’il est juste que les salariés à temps partiel touchent moins que les autres. Et comme 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes, la moyenne des salaires des femmes tous temps de travail confondus est nettement inférieure à celle des hommes, même si l’écart des salaires horaires est moindre... Il n’empêche que cet écart représente bien la différence réelle de revenus à la fin du mois. C’est par exemple ce qui reste aux femmes qui, après un divorce, demeurent employées à temps partiel. En outre, plus du quart des salariées en temps partiel l’acceptent faute de mieux et souhaiteraient travailler davantage. Il faut en effet bien distinguer temps partiel choisi et temps partiel contraint pour repérer les situations inégalitaires.

On ne réduira jamais l’écart de temps partiel entre hommes et femmes en cinq ans : il n’a donc jamais étés question de réduire l’écart des salaires moyens, comme la presse la souvent indiqué. S’agit-il alors de l’écart de salaires du secteur privé, pour des temps complets, qui est 24 % plus élevé chez les hommes ? Là non plus : celui-ci s’explique par des inégalités d’expérience, de compétences ou surtout de qualifications et de types d’emplois qu’une loi ne pourra jamais corriger en cinq années. Ces inégalités tiennent notamment à l’orientation des jeunes femmes au sein du système scolaire. En la matière, aucune politique d’envergure n’a jamais été opérée, et la loi Fillon d’orientation sur l’école n’y déroge pas même si le sujet est évoqué.

L’ « inégalité » qui vise à être abolie d’ici cinq ans est donc la discrimination selon le sexe, « toutes choses étant égales par ailleurs » : temps de travail, qualifications, compétences, expérience... Dans la pratique, elle est très difficile à établir puisque les salariés ne sont jamais réellement les mêmes. En gros, selon les estimations, il resterait en effet une « discrimination » pure de l’ordre de 5 %. Cette injustice est bien la plus criante en terme de « principes » mais elle ne représente qu’une faible partie de l’écart. S’il faut agir, c’est bien sur l’effet du temps partiel contraint, sur les orientations choisies en fonction du sexe et non du niveau scolaire, sur le développement de métiers féminins mal rémunérés.

Il est louable de faire voter une loi débouchant, trois ans après son vote, sur une conférence nationale et l’établissement d’un bilan qui, peut être, pourrait prévoir des sanctions financières pour les entreprises qui n’auront pas négocié. Mais ne faudrait-il pas commencer par appliquer les textes qui existent. Deux grandes lois ont été votées au cours des vingt dernières années, en 1983 (Loi Roudy) et en 2001 (Loi Génisson). La « partition » existe donc, mais le pouvoir politique a toujours eu la main molle pour la mettre en musique. Une même hypocrisie a fait voter aux parlementaires une loi sur la parité aux élections, alors que les partis politiques préfèrent payer des amendes que de présenter autant de candidats que de candidates. Ainsi, la France est l’un des pays les plus en retard dans le monde occidental pour la représentation des femmes au Parlement.

L’annonce d’une égalité des salaires d’ici cinq ans s’avère donc un mensonge. Le plus étonnant, c’est que ce message ait été considéré comme plausible et relayé par la quasi-totalité des médias, soit par ignorance, soit par connivence. Ce mensonge peut sembler rapporter beaucoup aujourd’hui auprès de l’opinion publique. En réalité, il ne peut qu’attiser le ressentiment des électrices à qui l’on aura bel(le) et bien jeté de la poudre aux yeux.

Les postes d'ingénieur dans les entreprises sont très largement occupés par des anciens élèves de grandes écoles d'ingénieurs. Ces postes sont ceux qui sont mieux payés.

Ces écoles d'ingénieurs comportent depuis qu'elles sont devenues mixtes (et oui, il y a 40 ans, et même moins, elles étaient essentiellement masculines) une proportion plus importante de garçons que de filles.

Il serait intéressant de savoir pourquoi. Je n'ai pas la réponse.

Pourquoi ma fille, qui a eu son bac S avec mention très bien il y a deux ans n' a pas voulu aller dans une prépa scientifique, alors qu'elle aurait pu le faire? Personnellement, je me suis refusé à influencer son choix. Elle refusait, me semble-t-il, une certaine idée de la compétition à outrance qui existe dans ces classes. Et je crois qu'elle n'est pas la seule.

Plutot que de parler de parité et d'égalité je prefererais que l'on parle de complémentarité. Nous ne sommes pas interchangeables et nos fonctions dans la société ne sont pas les mêmes. Un seul point devrait être exigé à travail égal salaire égal.

Il ne faut tout de même pas oublier que ce sont les femmes qui font les enfants et leur carrière ne peuvent être les mêmes, d'ailleurs que l'on propose un salaire de la mère de famille et l'on verra bien des postes se libérer. Il faut un libre choix car de nombreuses femmes n'ont pas le nombre d'enfants qu'elles désirent par manque d'argent, et partir travailler à l'usine en laissant les petits n'est pas une scinécure.

Quant aux fonction politiques personne ne les empêche de se former et de partir en tant que candidates ,mais je pense que les fonctions dans les associations carritatives ou autres les attirent plus et d'ailleurs elles y excellent. Le pouvoir se détient aussi par ce biais là. Ces dames n'ont pas forcement besoin d'être en vue pour le détenir mais dans leur grande bonté (lol) elles nous laissent les honneurs et quand nous nous cassons la G..... elles rigolent et nous disent bien souvent: je te l'avais bien dit ....

quidam a écrit:Plutot que de parler de parité et d'égalité je prefererais que l'on parle de complémentarité. Nous ne sommes pas interchangeables et nos fonctions dans la société ne sont pas les mêmes. Un seul point devrait être exigé à travail égal salaire égal.

Il ne faut tout de même pas oublier que ce sont les femmes qui font les enfants et leur carrière ne peuvent être les mêmes, d'ailleurs que l'on propose un salaire de la mère de famille et l'on verra bien des postes se libérer. Il faut un libre choix car de nombreuses femmes n'ont pas le nombre d'enfants qu'elles désirent par manque d'argent, et partir travailler à l'usine en laissant les petits n'est pas une scinécure.

Quant aux fonction politiques personne ne les empêche de se former et de partir en tant que candidates ,mais je pense que les fonctions dans les associations carritatives ou autres les attirent plus et d'ailleurs elles y excellent. Le pouvoir se détient aussi par ce biais là. Ces dames n'ont pas forcement besoin d'être en vue pour le détenir mais dans leur grande bonté (lol) elles nous laissent les honneurs et quand nous nous cassons la G..... elles rigolent et nous disent bien souvent: je te l'avais bien dit ....

Merci d'étaler votre conception rétrograde de la femme!!

Ce n'est pas retrograde je pense qu'elles nous sont supérieures en bien des points, naturellement il y a des exceptions, et il faut les corriger ( pas les femmes) mais de grace la complementarité est bien plus valorisante quand à la parité l'imposer est une injure qui leur est faite;

Elles n'ont pas besoin d'être "imposées" halte à la discrimination positive! ca c'est du politiquement correct mais de l'humainement imbécile...

Je suis contre les femmes.....tout contre!

quidam a écrit:Ce n'est pas retrograde je pense qu'elles nous sont supérieures en bien des points, naturellement il y a des exceptions, et il faut les corriger ( pas les femmes) mais de grace la complementarité est bien plus valorisante quand à la parité l'imposer est une injure qui leur est faite;

Elles n'ont pas besoin d'être "imposées" halte à la discrimination positive! ca c'est du politiquement correct mais de l'humainement imbécile...

Je suis contre les femmes.....tout contre!

Je evux bien que l'on salarie les mères de famille, à condition qu'on file autant de pognon (voire même plus) à celles qui bossent et qui en plus s'occupent de leurs gosses..


Ma mère a eu 3 enfants et elle travaillait : ben je trouve qu'elle a eu deux fois plus de mérite qu'une mère au foyer qui n'a que ça à fiche de s'occuper de ses enfants.


Soyons sérieux : si une femme (ou un homme d'ailleurs) s'épanouit en attendant toute la journée que ses gosses rentrent de l'école, elle fait ce qu'elle veut.
Hors de quetsion de les payer pour ça, ce serait un insulte à toutes ces wonder women qui travaillent, s'occupent des enfants, font les courses, le ménage et en plus restent souriantes!.

La double journée dans ce pays est essentiellement réservée aux femmes

Patience a écrit:

quidam a écrit:Ce n'est pas retrograde je pense qu'elles nous sont supérieures en bien des points, naturellement il y a des exceptions, et il faut les corriger ( pas les femmes) mais de grace la complementarité est bien plus valorisante quand à la parité l'imposer est une injure qui leur est faite;

Elles n'ont pas besoin d'être "imposées" halte à la discrimination positive! ca c'est du politiquement correct mais de l'humainement imbécile...

Je suis contre les femmes.....tout contre!

Je evux bien que l'on salarie les mères de famille, à condition qu'on file autant de pognon (voire même plus) à celles qui bossent et qui en plus s'occupent de leurs gosses..


Ma mère a eu 3 enfants et elle travaillait : ben je trouve qu'elle a eu deux fois plus de mérite qu'une mère au foyer qui n'a que ça à fiche de s'occuper de ses enfants.


Soyons sérieux : si une femme (ou un homme d'ailleurs) s'épanouit en attendant toute la journée que ses gosses rentrent de l'école, elle fait ce qu'elle veut.
Hors de quetsion de les payer pour ça, ce serait un insulte à toutes ces wonder women qui travaillent, s'occupent des enfants, font les courses, le ménage et en plus restent souriantes!.
La double journée dans ce pays est essentiellement réservée aux femmes

La double journée dans ce pays est essentiellement réservée aux femmes

TU as parfaitement raison. C'est un combat noble et là je suis entièrement à tes côtés.

La double journée dans ce pays est essentiellement réservée aux femmes

Attendez quand on vous a dit "Ok c'est bon y a pas de probleme on vous file l'egalité maintenant vous pouvez aussi aller faire les 3x8 comme les mecs", vous ne vous etes pas dit qu'il y avait arnaque ?

das_Yog a écrit:

La double journée dans ce pays est essentiellement réservée aux femmes

Attendez quand on vous a dit "Ok c'est bon y a pas de probleme on vous file l'egalité maintenant vous pouvez aussi aller faire les 3x8 comme les mecs", vous ne vous etes pas dit qu'il y avait arnaque ?

Maintenant que tu le dis

Les femmes à la maison ou alors comme secrétaire particulière...

Le travail à la maison n'est pas valorisant et vos réactions le prouvent si besoin en était: mais économiquement il est rentable:

imaginons que toutes les femmes au foyer veuilent travailler à l'extérieur, que ce passerait-il?
-le taux de chomage serait encore plus haut
-les crèches seraient à construire encore plus vite
statistiquement il y aurait encore plus de délinquance (attention je ne dis pas que les enfants des femmes qui travaillent sont tous des voyous!)
- la natalité baisserait encore plus (les enfants sont la richesse d'un pays : ils sont consommateurs Dieu sait
- les mères au foyer assument aussi bien souvent les grands parents donc il faudrait encore plus de maison de retraite

alors donnons le libre choix pour libérer la femme qui le désire, le travail de la femme est statistiquement inférieur à celui de l'homme et elles travaillent souvent contraintes et forcées et maintenant plus de protection particulière : travail de nuit, travail de force tout est permis mais est-ce un bien pour la condition féminine je ne le pense pas....

Toutes les lois ont été proposées par des "féministes"^(^^eme masculins) qui ont un travail valorisant mais qui paie la note en fin de compte : l'ouvrière de base qui fait équipe, et elle aimerait s'occuper de ses enfants je vous l'assure

quidam a écrit:Le travail à la maison n'est pas valorisant et vos réactions le prouvent si besoin en était: mais économiquement il est rentable:

imaginons que toutes les femmes au foyer veuilent travailler à l'extérieur, que ce passerait-il?
-le taux de chomage serait encore plus haut
-les crèches seraient à construire encore plus vite
statistiquement il y aurait encore plus de délinquance (attention je ne dis pas que les enfants des femmes qui travaillent sont tous des voyous!)
- la natalité baisserait encore plus (les enfants sont la richesse d'un pays : ils sont consommateurs Dieu sait
- les mères au foyer assument aussi bien souvent les grands parents donc il faudrait encore plus de maison de retraite

alors donnons le libre choix pour libérer la femme qui le désire, le travail de la femme est statistiquement inférieur à celui de l'homme et elles travaillent souvent contraintes et forcées et maintenant plus de protection particulière : travail de nuit, travail de force tout est permis mais est-ce un bien pour la condition féminine je ne le pense pas....

Toutes les lois ont été proposées par des "féministes"^(^^eme masculins) qui ont un travail valorisant mais qui paie la note en fin de compte : l'ouvrière de base qui fait équipe, et elle aimerait s'occuper de ses enfants je vous l'assure

Une mère au foyer n'est pas une meilleure mère que celle qui travaillent vu que globalement, pendant qu'on travaille les gamins sont à l'école..


Ok pour salarier les mamans, mais TOUTES les mamans.

Celles qui font la double journée ont plus de mérite que les femmes aux foyer, je propose donc une nette majoration de leur rémunération de maman..


PS : je vous rappele que les mamans qui travaillent créent aussi des emplois en embauchant des femmes de ménage, des baby sitter, des assistantes maternelles agrées etc...sans compter l'aubaine que c'est pour nous étudiant(e)s