Poème sorti des cartons
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Poème sorti des cartons
N...
C'est le jour de tes trente ans
Que les pompiers ont trouvé ton
Corp.
Il était encore sublime,
Car les nuits de décembre,
Sont fraîches.
Et les fenêtres ouvertes avaient
Laissé le froid glacial, entrer.
5 jours, 5 nuits que les voisins ,
t'ont laissé, avec les draps pendus
A ta fenêtre, au 4ème étage.
Pas un n'avait bougé, pourtant,
Beaucoup, t'étaient passés dessus!!
Car pour les cachets, il te fallait
Du liquide qui s'avéra une fois
empoisonné.
Tu avais décroché: tu le devais!
Car certains médicaments ne sont pas
Compatibles.
Tu payais de nouveau toutes factures
Tu refusais simplement de parler
De tes démons enfantins avec nulle
Autre que moi, et ceci, malgré
Mes conseils, mes ruses, les
Psys tu ne voulais pas...
Et, puis, les vautours
Sont venus: ils te disaient
Dehors , on ne veux
Plus de toi dans le quartier, malgré
Les loyers, tu seras expulsée, au
Printemps prochain.
Alors, tu as repris, une fois
Ton poison, une faible dose...
Comme prévu, lors d'un de tes
Délires, à ma permanence,
Avec, ta mère, je pleurais ,
Dans l'église: 13 nous étions.
Mais, le couvercle de ton cercueil,
Au contraire de ton rêve, était scellé.
C'est toujours le cas, lorsque l'on
Passe par l'institut médico-légal.
N..., La Marilyne de la cité,
Je n'oublierai, jamais ton rire d'enfant
Et ton déhanchement de Lolita décolorée.
C'est le jour de tes trente ans
Que les pompiers ont trouvé ton
Corp.
Il était encore sublime,
Car les nuits de décembre,
Sont fraîches.
Et les fenêtres ouvertes avaient
Laissé le froid glacial, entrer.
5 jours, 5 nuits que les voisins ,
t'ont laissé, avec les draps pendus
A ta fenêtre, au 4ème étage.
Pas un n'avait bougé, pourtant,
Beaucoup, t'étaient passés dessus!!
Car pour les cachets, il te fallait
Du liquide qui s'avéra une fois
empoisonné.
Tu avais décroché: tu le devais!
Car certains médicaments ne sont pas
Compatibles.
Tu payais de nouveau toutes factures
Tu refusais simplement de parler
De tes démons enfantins avec nulle
Autre que moi, et ceci, malgré
Mes conseils, mes ruses, les
Psys tu ne voulais pas...
Et, puis, les vautours
Sont venus: ils te disaient
Dehors , on ne veux
Plus de toi dans le quartier, malgré
Les loyers, tu seras expulsée, au
Printemps prochain.
Alors, tu as repris, une fois
Ton poison, une faible dose...
Comme prévu, lors d'un de tes
Délires, à ma permanence,
Avec, ta mère, je pleurais ,
Dans l'église: 13 nous étions.
Mais, le couvercle de ton cercueil,
Au contraire de ton rêve, était scellé.
C'est toujours le cas, lorsque l'on
Passe par l'institut médico-légal.
N..., La Marilyne de la cité,
Je n'oublierai, jamais ton rire d'enfant
Et ton déhanchement de Lolita décolorée.
Emma- Ragotier(e)
-
Nombre de messages : 49111
Age : 59
Date d'inscription : 12/09/2004
Re: Poème sorti des cartons
Sclupter dans la matière
grise l'espace qui
comble l'ailleurs où hier
du maquis tu naquis
Riflée* telle une étoffe
fine d'une écharde
rebelle d'un fin bluff
tu mystifiais ma garde
Ce matin sur la pierre
grise sculptée à ton
nom mon coeur en calvaire
y saigne tes moissons
Fourbe des veines nos
jours tes uns sur mes autres
se mêlent Ultime saut
qu'encore on se vautre
L'exercice est conclu
certe par un jeu rude
soit de vers dévolus
qu'aux vents des solitudes
*dans le petit robert: égratigné
grise l'espace qui
comble l'ailleurs où hier
du maquis tu naquis
Riflée* telle une étoffe
fine d'une écharde
rebelle d'un fin bluff
tu mystifiais ma garde
Ce matin sur la pierre
grise sculptée à ton
nom mon coeur en calvaire
y saigne tes moissons
Fourbe des veines nos
jours tes uns sur mes autres
se mêlent Ultime saut
qu'encore on se vautre
L'exercice est conclu
certe par un jeu rude
soit de vers dévolus
qu'aux vents des solitudes
*dans le petit robert: égratigné
uob- Langue pendue
- Nombre de messages : 157
Localisation : montréal
Date d'inscription : 08/01/2005
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