IRSSA

IRSSA

Dans le vent, des cheveux fins dans une bataille,
Mon regard dérobé se rive à sa taille,
La cadence de sa hanche frémissante,
Comme un métronome qui entre dans des transes,
Marquant le tempo de notre dissemblance.
Je m'attarde un instant, sur les mouvements
De cette femme qui marche et se balance.
Pourrai-je dans cette démarche symétrique,
Trouver la frénésie de cette mesure lassante?
Qu'indéfiniment je cherche dans l'émerveillement.
Ce n'étaient que des pas, où cheminait la grâce
D'Irssa, qui transcrit lorsqu'elle se déplace,
Un bonheur qui soulève ma tempérance.
Dans une robe légère, resplendissante
Dans sa transparence, un voile qui laisse
Paraître les jambes de la délicatesse,
Des sandales qui maintiennent ses chevilles droites
Ma vue alors s'appesantit, est-ce un tort?
Sur ces sculptures qui se dérobaient sans cesse
A mes yeux, des modèles qui faisaient croître
Mon émoi, dans l'inclinaison saisissante
De ces pieds qui soutenaient ce délicieux corps,
Qui enfin me berce et que je décortique.

FY.