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La Malédiction d'Edgar

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La Malédiction d'Edgar Empty La Malédiction d'Edgar

Message par Proudhon Dim 5 Juin - 17:18

Je tenais à mettre aussi ce texte sur "Le guide du voyageur Yankee" en même temps que sur art, loisirs etc, vu que celà concerne directement les mauvais Yankees dans toute leur splendeur.


Je viens de terminer le super ouvrage "La Malédiction d'Edgar" de Marc Dugain. Un bouquin qui se dit un roman (peut-être pour éviter les procès) mais qui en fait est un recueil des mémoires du n°2 du FBI Clyde Tolson, amant de JE Hoover, un diable d'américain que tous le monde connait. A lire absolument si vous voulez en savoir un peu plus sur l'amérique sale et vomitive de l'après guerre. Vous trouverez pas mal d'éclaircissements sur la vie et la mort des deux frères kennedy et de leur père. Et beaucoup d'autres choses que je vous laisse le soin de découvrir en lisant cet excellent ouvrage. Ci-dessous quelques textes glanés sur internet:
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Présentation de l'éditeur
" Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre en jeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n'avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n'admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l'intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. Il avait su créer le lien direct avec le Président qui le rendait incontournable. Aucun ministre de la Justice ne pourrait désormais se comporter à son endroit en supérieur hiérarchique direct. Il devenait l'unique mesure de la pertinence morale et politique. " John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d'un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de L'histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s'est érigé en garant de la morale. Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d'écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d'Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd'hui, aucun ne s'appartenait vraiment de son vivant.


Toute sa vie, Edgar fut un homme de l'ombre, homosexuel secret, amateur d'objets d'art, de courses de chevaux ... et de coups tordus : car Edgar n'était autre que John Edgar Hoover, patron du FBI de 1924 à 1972. Près d'un demi-siècle pendant lequel il fut, de fait, le vrai dirigeant des États-Unis, dans des moments cruciaux comme la Deuxième guerre mondiale, la Guerre froide, l'affaire de la baie des Cochons ou l'assassinat de Kennedy.
Marc Dugain a choisi de raconter l'existence d'Edgar de l'intérieur, par le biais des mémoires du n° 2 du FBI, qui fut également l'amant de Hoover, ce qui nous procure une occasion unique de pénétrer dans les coulisses de la politique américaine. Et de découvrir un personnage particulièrement antipathique, méfiant, haineux, paranoïaque délirant qui considérait tout individu « de gauche » comme une menace directe pour l'équilibre du pays, qu'il fallait s'empresser de détruire...
Après des années de censure de fait, on sait maintenant que ce déséquilibré a profondément influencé l'Amérique. Marc Dugain nous révèle comment et jusqu'à quel point.

Biographie de l'auteur
Marc Dugain est né au Sénégal en 1957. La chambre des officiers, son premier roman paru en 1998, a reçu dix-huit prix littéraires. Après Campagne anglaise et Heureux comme Dieu en France, La malédiction d'Edgar est son quatrième roman.

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Revue de presse

Truman Capote les appelait Johnny and Clyde. Lui, c'était John Edgar Hoover, célèbre patron du FBI sous huit présidents, l'autre, c'était son amant et adjoint, Clyde Tolson. Ils vécurent en couple, dans l'ombre. A côté des puissants, mais en fait au coeur du pouvoir. De 1924 à sa mort, en 1972, traversant Pearl Harbor, l'affaire Rosenberg, le maccarthysme, la baie des Cochons, la mort de Marilyn, les assassinats des Kennedy... on doit à Hoover quarante ans de coups tordus, de politique réactionnaire, de manipulations perverses, que Marc Dugain relate sous la forme de Mémoires imaginaires du compagnon de celui qui fut l'ombre portée sur l'Amérique politique. Après James Ellroy («American Death Trip») et Don DeLillo («Outremonde»), Dugain se lance aux trousses d'un personnage fascinant, droit sorti d'un film d'Orson Welles. Mais qu'est-ce que «La malédiction d'Edgar» ? L'une de ces biographies romancées qui vous font regretter les vrais romans et les solides biographies ? Une peinture historique de la vie politique américaine et de ses «affaires» ? Une analyse psychologique d'un homme détestable mais fascinant ? Un portrait de cour d'«une âme de boue, le plus solidement malhonnête homme qui ait paru de longtemps», comme disait Saint-Simon du duc de La Feuillade ? Rien de tout cela. Simplement un bon roman... Un roman qui parle aussi du réel comme bien peu de romans français savent le faire...
Michel Schneider - Le Point du 26 mai 2005


Il fallait un certain courage pour se lancer dans cette fresque de l'Amérique selon John Edgar Hoover après l'indépassable American Tabloid, de James Ellroy. Marc Dugain, auteur de La Chambre des officiers, a relevé le défi avec élégance et efficacité. Dans une prose quasi clinique, il revisite les divers épisodes de la saga de l'indéboulonnable patron du FBI, dont le règne inquisitorial s'étendit de 1924 à 1972. L'originalité du point de vue tient à ce que les minutes de la plus systématique opération de fichage de la classe politique américaine soient tenues par l'adjoint de Hoover, Clyde Tolson, qui était aussi son amant... A la mort de Hoover, les 18 000 pages d'archives accumulées s'évaporèrent mystérieusement.
Thierry Gandillot - L'Express du 11 avril 2005


Trente-trois ans après sa mort, la personnalité de John Edgar Hoover n'a toujours pas été percée à jour. Mais certains s'y emploient... Né en 1895, J.Edgar Hoover fut plus puissant que son homonyme, le président H.C.Hoover, et que tout autre président des Etats-Unis. Un président, c'est soumis aux suffrages des électeurs et ça n'a qu'un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Alors qu'Hoover était indéboulonnable. Promu directeur du Federal Bureau of Investigation en 1924, il l'est resté jusqu'à sa mort, à 77ans, en 1972. Huit présidents s'étaient succédé entre-temps : Coolidge, Hoover, Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon. Pas un n'avait osé le virer. L'envie ne leur en avait pas manqué pourtant. Mais tous avaient un petit quelque chose à se reprocher, dont le ténébreux Hoover détenait la preuve... Retraçant ses quarante-huit années de règne occulte, l'auteur de «la Chambre des officiers» et de «Heureux comme Dieu en France» brasse avec tant d'habileté l'avéré et le vraisemblable qu'on ne sait plus si on lit un roman ou un livre d'histoire. Quoi qu'il en soit, ce bouquin est dangereux. Moins en raison des révélations contenues que parce que, une fois ouvert, il n'y a plus moyen de le lâcher.
Jacques Nerson - Le Nouvel Observateur du 24 mars 2005


... Marc Dugain revient avec un gros roman consacré à... John Edgar Hoover, le légendaire patron du FBI, la puissance de l'ombre, le maître secret d'une Amérique aux mains sales. Il fallait un sacré culot pour s'attaquer à un roman sur l'un des hommes les plus détestés des Etats-Unis, qui traversa le temps en menant un curieux combat pour une morale tout à fait personnelle... Marc Dugain brasse l'histoire américaine avec assurance... Après un James Ellroy qui balaya l'Amérique à grands coups de gueule et de dialogues échevelés, Dugain s'approche tel un Zola du troisième millénaire : pointilleux, partial, comme tapi dans l'ombre, avec une écriture mesurée qui évite tout état d'âme.
Christine Ferniot - Lire de mars 2005
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Message par sorlac Ven 10 Juin - 20:48

Hoover lavait tout !
C'était leur Sarkozy à eux !!!
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