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L'indispensable Unification de la Gauche (la vraie)

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Message par Torrent Lun 6 Juin - 18:50

Le resultat du referendum est un fait, la semaine qui vient de se derouler a montré le vrai visage des hierarques du Parti pretendument Socialiste.

Les travailleurs savent qu'ils n'ont rien à attendre de la clique liberale des sociaux traitres qui sont à la tête de ce parti.

Le temps est venu de fonder une nouvelle organisation de masse resolument socialiste qui sera le rassemblement de ceux qui ont porté haut le flambeau du refus d'un système qui broie les femmes, les hommes au profit d'une hydre financière mondialisée.

Ne nous y trompons pas, derrière une regulation à minima il etait surtout question de demanteler les systèmes de protection internes aux Etats constituant l'UE.

Le NON du peuple de gauche tel qu'il s'est exprimé demande maintenant un prolongement, le prolongement indispensable est actuellement la poursuite des comités de reflexion unitaires qui ont vu le jour à l'occasion de ce débat.

La tâche est immense, nous aurons contre nous l'eshtablissement politico-mediatique comme nous l'avons eu durant le débat referendaire.

Nous aurons aussi en premier lieu, à faire face à ceux qui ont confisqué et détourné depuis des années la volonté populaire, cependant il se trouve chez eux des militants sincères qui sont dignes de l'heritage de Jaurès et dont nous avons pu voir l'engagement sans faille dans le combat.

Ces camarades, je fus un des leurs autrefois ont toute leur place dans la refondation de la gauche, nous ne devrons pas faire d'exclusive.

Il faut qu'en 2007 ce soit un candidat issu de cette refondation de la gauche qui soit présent au 2e tour face à la droite, il faudra qu'en 2007 nous soyons présents dans toutes les circonscriptions et emportions la majorité.

Je ne veux pas encore ecrire la suite, il est évident que la Ve Republique doit disparaitre, mais elle ne disparaitra que nous sommes capables de conquerir le pouvoir.

Pour cela nous devrons être présents dans les luttes, auprés de ceux qui souffrent et qui attendent qu'a nouveau se lève l'esperance.
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Message par Pedro Mar 7 Juin - 20:37

Heinz-g a écrit:Belle envolée lyrique pour exprimer de bons sentiments. Seulement les militants socialistes dont je fais parti, ont une certaine conception de la république et de la gauche: une conception DEMOCRATIQUE et je ne vois pas au nom de quoi nous devrions y renoncer, surtout que les français, ne vous en déplaise, nous ont fait majoritairement confiance aux européennes et aux régionales, pour ces dernières ce fut même un plébiscite. Le rassemblement se fera autour du PS, pas autour de mme Laguiller ou mr Besancenot qui ne représentent finalement qu'une très très faible minorité à gauche et qui ne rallieront de toute façon jamais la majorité des français lesquels étant à juste titre, attachés aux valeurs de liberté et de démocratie que n'incarnent pas ces 2 personnes.

La gauche doit apporter aux travailleurs des garanties sociales et améliorer le niveau de vie de chacun d'entre nous, c'est ce qui a été fait sous les gouvernements socialistes précédents. Seulement pour cela il est nécessaire de respecter les lois de la république et de tenir compte des réalités économiques du pays et de la conjoncture politico-économique mondiale, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi sans se voir mis au ban des nations. Lorsque j'écoute les discours des leaders d'extrême gauche, je me dis que bien sur ils sont pétris de bons sentiments, mais hélas ils donnent l'impression de vivre sur une autre planète, où ils seraient seuls. Ils semblent occulter totalement les principes qui régissent les relations et le commerce internationaux.
Rassemblez vous autour du PS pour faire triompher les idées de gauche.

C'est quoi les valeurs de liberté et de démocratie défendus par la gauche? Je vais te le dire, moi : c'est la liberté pour le grand patronat de pouvoir faire ce qu'il veut de ses affaires, de pouvoir jouer tranquillement au monopoly. La liberté, pour le monde du travail, ce monde que défendait le parti socialiste lorsqu'il a été créée, c'est de se faire exploiter au travail, licencier, payer toujours moins! Alors, en effet, mon cher heinz, on a pas le même sens de la démocratie et de la liberté! pour ce qui me concerne, je suis pour mettre le holà à cette entreprise de démolition économique et sociale qu'est le grand capital (dernier exemple en date : duralex). Pour ce qui concerne ces "malheureux capitalistes", eh bien, ils seraient juste obligés de bosser... Quel changement, pour eux, il est vrai!
Démocratie, liberté... se payer de mots, s'est facile, heinz, mais quand vous êtes jetés à la rue par votre boîte, suite à un licenciement collectif, alors que votre employeur fait des profits, eh bien, croyez moi, la démocratie bourgeoise, la liberté d'une bande de fieffés coquins repus, vous avez sérieusement envie de lui cracher à la gueule, et de faire payer le prix fort à cette bande de salauds!
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Message par Torrent Mar 7 Juin - 20:57

Heinz-g a écrit:Belle envolée lyrique pour exprimer de bons sentiments. Seulement les militants socialistes dont je fais parti, ont une certaine conception de la république et de la gauche: une conception DEMOCRATIQUE et je ne vois pas au nom de quoi nous devrions y renoncer, surtout que les français, ne vous en déplaise, nous ont fait majoritairement confiance aux européennes et aux régionales, pour ces dernières ce fut même un plébiscite. Le rassemblement se fera autour du PS, pas autour de mme Laguiller ou mr Besancenot qui ne représentent finalement qu'une très très faible minorité à gauche et qui ne rallieront de toute façon jamais la majorité des français lesquels étant à juste titre, attachés aux valeurs de liberté et de démocratie que n'incarnent pas ces 2 personnes.

La gauche doit apporter aux travailleurs des garanties sociales et améliorer le niveau de vie de chacun d'entre nous, c'est ce qui a été fait sous les gouvernements socialistes précédents. Seulement pour cela il est nécessaire de respecter les lois de la république et de tenir compte des réalités économiques du pays et de la conjoncture politico-économique mondiale, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi sans se voir mis au ban des nations. Lorsque j'écoute les discours des leaders d'extrême gauche, je me dis que bien sur ils sont pétris de bons sentiments, mais hélas ils donnent l'impression de vivre sur une autre planète, où ils seraient seuls. Ils semblent occulter totalement les principes qui régissent les relations et le commerce internationaux.
Rassemblez vous autour du PS pour faire triompher les idées de gauche.

Vous n'êtes pas proprietraire du vote socialiste parce que vous êtes militant au PS, je l'ai été avant vous et pense que je suis sans doute bien plus fidèle à l'ideal de Jaurès que vous.

Pour les Européennes et les Régionales j'ai participé à ce succès de la gauche et ai voté pour les listes PS, cette fois ci mon analyse et ma conscience m'ont amené à voter NON comme la plupart des electeurs socialistes et une bonne partie des militants du PS.

Je vous prie de ne pas revendiquer au titre de la secte qui dirige le PS actuellement des succès auxquels ceux qui ont voté contre vous cette fois ci on contribué.

Ce n'est pas nous qui avons trahi mais VOUS ! les thèmes des campagnes electorales des Regionales, des Cantonales et des Européennes etaient résolument orientés à gauche, pour le referendum vous avez choisi la trahison en vous ralliant à un projet ultraliberal.

Concients que vous vous enferrez dans l'erreur et persistez dans cette voie il n'y a pas d'autre alternative pour nous anciens militants Socialistes, mais aussi Communistes que de nous rassembler pour avoir une representation politique conforme à nos aspirations que vous refusez de prendre en compte et de plus en nous insultant.

Vous allez faire l'experience du parti Radical et dans quelques années vous ne serez plus qu'un groupuscule de notables.

Le Socialisme se construira autour d'un nouveau parti dont la mise en chantier commence dès maintenant.

Vous n'êtes plus qualifiés pour vous reclamer de Jaurès, ni même de Leon Blum qui etait cent fois plus à gauche que vous.

Et vous n'êtes pas propriétaires de nos voix ..... ni de nos consciences ...!
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Message par Duende Mar 7 Juin - 21:04

Torrent a écrit: Il faut qu'en 2007 ce soit un candidat issu de cette refondation de la gauche qui soit présent au 2e tour face à la droite, il faudra qu'en 2007 nous soyons présents dans toutes les circonscriptions et emportions la majorité.

Euh... ouais... pour quelle politique ? Quel accord de programme ? Parce que c'est si pour finir par voter Emmanuelli ou Mélenchon... bof...
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Message par Pedro Mar 7 Juin - 21:10

La gauche doit apporter aux travailleurs des garanties sociales et améliorer le niveau de vie de chacun d'entre nous, c'est ce qui a été fait sous les gouvernements socialistes précédents. Seulement pour cela il est nécessaire de respecter les lois de la république et de tenir compte des réalités économiques du pays et de la conjoncture politico-économique mondiale, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi sans se voir mis au ban des nations. Lorsque j'écoute les discours des leaders d'extrême gauche, je me dis que bien sur ils sont pétris de bons sentiments, mais hélas ils donnent l'impression de vivre sur une autre planète, où ils seraient seuls. Ils semblent occulter totalement les principes qui régissent les relations et le commerce internationaux.
Rassemblez vous autour du PS pour faire triompher les idées de gauche.

Discours typique du ps : il faut faire du social, mais, on doit être réaliste, tenir compte du monde dans lequel nous vivons... traduisez : surtout, ne fâchons pas messieurs les capitalistes!
Ce qui montre bien le courage politique de socialistes en "peau de lapin".
Pour ce qui concerne les garanties sociales, sous jospin, il faudrait interroger les licenciés de Vilwoerde, de Danone, de Marks et Spencer, de Valeo, de Michelin (à qui l'état expliquait qu'il ne pouvait pas tout...).
Ah, pardon, ce que Monsieur heinz appelle garanties sociales, ce sont les fameuses 35 heures, ce cadeau au patronat, maquillé en mesure sociale. Les travailleurs (et encore, pas tous), ont obtenu du repos supplémentaire, mais, ce sont les patrons qui se sont frottés les mains, même si ils ont fait mine de pousser des cris d'orffraie (un capitaliste qui ne crierait pas comme un porc qu'on égorge, pour obtenir toujours plus d'aides de l'état, ne serait pas un vrai capitaliste) : subventions, modération salariale, augmentation du contingent d'heures supplémentaires, flexibilité...
Et que penser des garanties sociales obtenues par les travailleurs dont les entreprises ont été privatisées (plus sous jospin que sous balladur et juppé réunis!)...
Tiens, en parlant de garanties sociales, un détail, et non des moindres : toutes les mesures assénées par la droite, actuellement, celles contre les retraites, la sécu, etc, étaient prêtes, sous la gauche!
Mais, il faut croire que les travailleurs, écoeurés, qui n'ont pas voté Jospin au premier tour, lui balançant sa politique anti-ouvrière en pleine gueule, selon Monsieur heinz, ne sont que de vulgaires imbéciles qui n'ont rien compris! Allez donc donner de la confiture à une bande de cochons...
Oui, les dirigeants du ps (je dis bien "les dirigeants"), méprisent le petit peuple.
Monsieur heinz, vous avez fort raison quand vous dites que le ps et l'extrême-gauche ne vivent pas sur la même planète. J'en suis le premier convaincu. De toute évidence, aucun travailleur ne vit sur la planète du ps, et ce dernier ce souvient de cette "masse puante et grouillante" au moment des élections, pour mieux l'oublier après!
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Message par Torrent Mar 7 Juin - 21:41

Duende a écrit:
Torrent a écrit: Il faut qu'en 2007 ce soit un candidat issu de cette refondation de la gauche qui soit présent au 2e tour face à la droite, il faudra qu'en 2007 nous soyons présents dans toutes les circonscriptions et emportions la majorité.

Euh... ouais... pour quelle politique ? Quel accord de programme ? Parce que c'est si pour finir par voter Emmanuelli ou Mélenchon... bof...

Ma foi, quand je lis ce qu'a dit Emmanuelli au conseil national du PS je me dis que c'est plus qu'acceptable tu ne crois pas?

Voici le texte de son intervention:

Discours d'Henri Emmanuelli au Conseil National du Parti Socialiste
Mes chers camarades, je voudrais évoquer trois points rapidement, puisque, si j’ai bien compris, nous allons avoir un congrès, encore que je souhaiterais quelques précisions, je n’ai pas bien compris la date, ni les modalités, mais enfin c’est un détail, nous aurons donc tout le loisir de faire des discours programmes.





Pour l’instant, je voudrais m’en tenir à trois points.

François Hollande a conclu tout à l’heure son intervention en disant : « Tout cela nous mène vers une conclusion qui est la nécessité d’un approfondissement de la démocratie. » Et j’en suis d’accord. Mais je voudrais dire tout de suite que l’approfondissement de la démocratie, ça ne peut pas commencer en disant que 15,5 millions de personnes dans ce pays, c’est une balle perdue de la colère. Cela me paraît grave, je le dis très tranquillement. Personne n’a dit cela ?

Si, cela a même été écrit, cher(ère) ami(e), dans la semaine. Je lis tout, enfin j’essaie.

Le suffrage universel, c’est notre souverain, c’est celui à qui nous avons confié…

Entre 15 000 voix d’écart et 15 millions d’électeurs, c’est vrai que ce n’est pas tout à fait la même échelle, cher camarade, au cas où cela t’aurait échappé.

Et le suffrage universel, oui, c’est notre souverain. Et moi, je m’y suis plié à chaque fois qu’il y a eu dans ce Parti, lorsqu’il y a eu une confrontation. Parce que j’entends dire : « Si on commence à s’affranchir, que va-t-il advenir au moment de la désignation d’un candidat ? Mais c’est déjà venu, camarades, j’ai été battu, je me suis incliné, j’ai fait trente meetings pour le candidat, et en plus, alors que rien ne l’exigeait, alors que rien ne le demandait, j’ai estimé par dignité, et pour éviter au Parti de connaître des turbulences qui se produisaient en Allemagne, qui se produisaient en Espagne, de me retirer du premier secrétariat parce que je pense que, quand le suffrage universel parle, oui, cela a des conséquences.

Je ne me suis pas agrippé, j’ai remis les clés.

J’en reviens à l’approfondissement du suffrage universel, ou plutôt de la démocratie. C’est vrai que le rôle d’un parti politique n’est pas, comme je l’ai aussi entendu dire, de surfer sur le suffrage universel. Mais le rôle d’un parti politique n’est pas non plus de surfer sur l’air du temps. Et entre les deux formes de surf, je préfère le suffrage universel que l’air du temps car il me semble que, dans ce vote des Françaises et des Français, il n’y avait pas de la peur comme je l’entends, et pour ma part je ne laisserai pas caricaturer cette expression du peuple français. Il y avait des craintes comme toujours, et il y avait aussi des espérances. Et le rôle d’un parti politique, ce n’est pas de surfer sur le suffrage universel, mais c'est de porter ses craintes et de porter ses espérances. Ce n’est pas en tout cas, et j’en suis persuadé, d’être régulièrement à côté de ces craintes et de ces espérances. Car cela nous est déjà arrivé, et nous sommes ici un certain nombre à avoir dit, les responsabilités sont très partagées, qu’il fallait analyser ce qui s’était passé en 2002, bien regarder et essayer de comprendre. Cela n’a jamais vraiment été possible. Nous avons plutôt assisté à ce moment-là à des réactions d’autodéfense qu’à une véritable volonté d’explication. Et je pense que ce n’est pas sans conséquences, même s’il ne faut pas dramatiser ces choses-là à l’excès.

Dans ce vote des Françaises et des Français, il y avait des craintes, oui, Pas celle du plombier polonais parce que, le plombier polonais, il n’y a qu’un homme qui en a parlé à ma connaissance, c’est un M. Fritz Bolkestein qui l’a fait intelligemment en plus sur une télévision publique. Mais s’est développée derrière toute une théorie sur laquelle je reviendrai dans un instant, autour de l’internationalisme. Ce sera mon second point. Donc je ne laisserai pas caricaturer le vote des Françaises et des Français. Il est, comme cela a été déjà dit, je ne le répéterai pas, politiquement explicite, sociologiquement incontestablement de gauche.

À partir de là, on veut le voir ou on ne veut pas le voir, ceux qui ne veulent pas le voir ne le verront pas, mais moi, à aucun moment, on ne me coupera les paupières sur le sujet. Vous ne voulez pas voir, vous ne voulez pas voir.

Si les catégories sociales n’existent pas, elles n’existent pas, si cela vous fait plaisir, je ne vais pas passer ma matinée à vous convaincre.

Le deuxième point, c’est l'Europe. Je crois avoir, avec quelques-uns au départ, beaucoup contribué à ce que ce Parti devienne fédéraliste, je l’ai fait par défaut parce que je pensais, non pas en raison de l’espèce d’engouement pour le fédéralisme, mais que c’était le seul moyen d’avoir une gestion démocratique de cet énorme ensemble géopolitique de 450 millions de personnes aujourd’hui. Qu’en dehors d’une formule fédéraliste, nous serions dans une espèce de trou noir démocratique, ce qui est le cas aujourd’hui.

Donc à un moment ou un autre les opinions publiques ne voudraient pas, et c’est ce qui est en train d’arriver car nous avons toutes et tous mené le débat, et j’ai beaucoup entendu, comme vous toutes et vous tous, des points très précis. Rien que pour expliquer à quelqu’un le sort d’un amendement au Parlement européen, ce n’est pas un exercice facile. Et il est évident que face à la perte de protection et de contrôle des États, le sentiment que l'Europe, non seulement n’était plus protectrice, cela vient d’être dit par Arnaud, mais qu’en plus il n’y avait aucune transparence dans le processus de prise de décision, a entraîné à juste titre un rejet de l’existant.

Et nous n’avons pas la même analyse, mais nous en avons eu une commune, François, c’est celle qui nous a portés pendant les élections européennes, sur l'Europe. Lorsque nous sommes allés devant les Françaises et les Français au moment des élections européennes, nous avions à l’unanimité défini notre position sur l'Europe. C’était le traité plus sept exigences ou conditions qui se sont volatilisées par la suite, mais je pense que, pour l’avenir, et cela a déjà été dit à cette tribune, cela pourrait être une base de travail intéressante puisqu’il n’y a pas si longtemps, à l’unanimité, le Parti socialiste était rassemblé là-dessus.

Encore un petit mot sur l'Europe, et je reviens à Bolkestein.

Chers camarades, j’ai entendu dire, et cela a été blessant, qu’il y avait dans le discours de ceux qui mettaient le doigt sur le dumping social et ses conséquences de la xénophobie et que c’était une transgression de l’internationalisme. Alors, je voudrais rappeler humblement, mais avec force, que l’internationalisme, pour les socialistes, ça consiste à être solidaires des autres salariés contre le système qui les exploite, et non pas être solidaires du système qui les exploite en les jetant les uns contre les autres.

Si certains ne l’ont pas compris, c’est grave, c’est très grave. C’est le libéralisme qui, sciemment, jette la misère des pays de l'Europe de l’Est contre nos salariés les plus démunis. Et toutes les entreprises que j’ai vues, que j’ai rencontrées, j’ai trouvé cette situation insupportable qui est une sorte de retour au 19e siècle lorsqu’on disait aux gens : « Tu n’es pas d’accord, ce n’est pas grave, il y a quelqu’un qui attend dehors et qui a davantage faim que toi. »

Eh bien non, les socialistes ne peuvent pas être en phase avec cela, et en tout cas, moi, je le dis très tranquillement, je ne le serai jamais.

C’est ça, l’internationalisme, cela ne consiste pas à déshabiller Pierre pour habiller Paul. C’est l’histoire de Saint-Martin de Tours, ce n’est pas l’histoire des socialistes. Et pour celles et ceux qui voudraient que je leur explique la différence entre Saint-Martin de Tours et le socialisme, je suis à leur disposition.

Vous pouvez huer, cela ne changera rien.

Je vais t’envoyer les coupures de presse, Ayrault…

Mais qui t’a dit que je te parle, Ayrault ? Eh ben…, je sais que je suis un personnage très très important, mais je m’adressais à tout le monde.

D’où mon incompréhension de voir que tu te sens personnellement interpellé.

Le troisième point que je voudrais aborder est un point qui, à la limite, ne concerne pas la minorité. Encore que je n’ai pas, au fil des interventions successives, très bien compris quelle allait être la suite de la journée.

J’ai lu des interviews cette semaine, j’ai écouté des interventions ce matin, cela ne correspondait pas vraiment, soit ce sont des oublis, soit ce sont des évolutions et, si ce sont des évolutions, je les salue.

Mais, s’il s’agit de la majorité, a priori, étant dans la minorité, nous ne sommes pas concernés. Nous devrions donc dire, logiquement, et nous le disons intellectuellement, ce ne sont pas nos affaires.

Sauf que, mes camarades, il y a un petit problème, c’est que depuis avant-hier nous avons un gouvernement de droite, un gouvernement de droite qui offre un spectre…

Nous avons un nouveau gouvernement de droite dans ce pays, oui. Oh, vous aviez très bien compris. Vous êtes vraiment très chatouilleux, ce matin, très fébriles en quelque sorte.

Nous avons donc vu hier soir un spectacle étonnant : nous avons vu le Président de la République rappeler les membres de son gouvernement à la cohérence et à l’unité le lendemain de leur nomination.

Je ne reprendrai pas là non plus tout le film qui a été déroulé sur la nature et l’historique de ce gouvernement, mais toujours est-il que la droite offre aujourd’hui à ce pays un triste spectacle.

Je me sens donc concerné avec mes amis et mes camarades parce que nous ne souhaitons pas que, face à ce triste spectacle que donne la droite, le Parti socialiste donne pour sa part un spectacle médiocre. Je ne pense pas que, compte tenu de la nature des événements, et je m’adresse au Premier Secrétaire, de leur ampleur, de leurs difficultés d’ailleurs, peut-être, la réponse d’un grand parti comme le nôtre soit une réponse de crispation sur un appareil.

Donc je vous appelle à la majorité à un peu de sérénité. Si vous n’y parvenez pas, qu’il soit connu dans cette salle et hors de cette salle que nous ne nous associons pas à ce genre de manipulation.

Je crois qu’il faudra un congrès, peut-être, mais cela doit être un congrès d’ouverture, un congrès de rassemblement, un congrès qui a vocation à refonder la ligne politique du Parti socialiste, cela ne peut être en aucun cas une manœuvre d’appareil.

Merci, mes camarades.



Bien que je pense que maintenant la solution n'est pas à l'interieur du PS mais Emmanuelli Melenchon et Montebourg feraient mieux de choisir de partir et de participer à cette refondation de la gauche, il n'y a en effet rien à attendre dans ce parti, je pense qu'ils le savent déja eux mêmes et que la décision n'est qu'une question de jours ou de semaines.

Car ce que dénonce Emmanuelli à la fin c'est que le Congrés ne peut pas être une manoeuvre d'appareil, quelle a ete la réponse de Hollande et de sa clique? nommer DSK, Lang et Aubry à la coordination de la redaction du projet ! et de nommer Remsallem au contrôle des Fédérations, c'est à dire typiquement une manoeuvre d'appareil totalement antidémocratique puisqu'au lieu d'un texte de synthèse on aboutira obligatoirement à un texte émanant de la direction actuelle du PS, quant au secretariat aux Fédérations confié à Rebsamen c'est typiquement dans la but d'un verrouillage complet empêchant toute discussion transverse.

La gauche du PS n'a pas d'autre choix que la scission, telle est mon analyse.
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