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Quand Nancy en sera au temps des cerises...
par Byrrh Ven 10 Juin - 5:30
Les mandarins du campus Lettres de Nancy peuvent tranquillement retourner à leur sieste digestive. Leur université ne portera pas le nom d'une combattante de la Commune de Paris, militante de la cause des femmes, institutrice et amie du peuple kanak.
L'entrefilet suivant a paru dans "Libération" du jeudi 9 juin 2005.
L'entrefilet suivant a paru dans "Libération" du jeudi 9 juin 2005.
Nancy-II garde son numéro
C'est raté. L'université Nancy-II ne sera pas la première fac de France à porter le nom d'une femme (Libération d'hier), en l'occurrence Louise Michel, plébiscitée par le personnel et les étudiants. Une partie du conseil d'administration soutenait l'artiste local Emile Gallé. Une majorité des deux tiers n'a pu être dégagée. Nancy-II reste flanquée de son nom en forme de numéro.
Byrrh- Langue pendue
-
Nombre de messages : 188
Date d'inscription : 24/01/2005
Re: Quand Nancy en sera au temps des cerises...
par Perjovem Sam 11 Juin - 0:04
Hélas !
Il s’éloigne de plus en plus le temps des cerises en Lorraine :
La venue à la médiathèque à Nilvange, de Smaïn Mebarki, coauteur du livre Les Passagers du solstice, paru en 1987, était le dernier volet des journées multiculturelles. Hélas, seules quinze personnes ont assisté à cette rencontre débat.
Smaïn Mebarki -qui a écrit ce livre avec Elia Bortignon, Daniel Laumesfeld et Jean-Philippe Ruiz en collaboration avecThierry Speth à la photo, a dépeint le travail minutieux de trois années recherches, de documentation et d'entretiens. « C'est l'histoire de familles, de travailleurs issus de communautés différentes. Tous ont un parcours intéressant et singulier. C'est ce qu'on a voulu relaté dans ce livre, le destin de chacun », explique l'écrivain.« Aujourd'hui, c'est un document, d'autant plus précieux que de nombreuses personnes ayant témoigné ne sont plus de ce monde » a-t-il précisé, heureux de se retrouver à la médiathèque à quelques pas de l'endroit où il a vécu, de 1967 à 1974.
Les Passagers du solstice est une référence. Ce livre renseigne sur l'immigration, le voisinage avec toutes les communautés. « Il décrit la vie en Lorraine, ce que cette région est et a été », a encore ajouté Smaïn Mebarki. Il relate un temps que les plus jeunes n'ont pas connu : la splendeur de la sidérurgie, sa déchéance mais aussi et surtout la richesse de la vie communautaire. « Nous avons surtout respecté la parole des vingt-six communautés avec qui nous nous sommes entretenus ». Humilité, générosité et dignité sont les maîtres mots que veut retenir Smaïn Mebarki. Un film sur les retrouvailles de ses six coauteurs, en 2001, qui ont chacun interrogé un témoin de ce livre quinze ans après l'avoir produit, a lancé la rencontre débat. Les Passagers du solstice a marqué leur esprit et les réunira encore longtemps. Aujourd'hui, il est question d'une réédition en 2006 de cet ouvrage, riche et poignant.
Z’étaient que quinze !
Il s’éloigne de plus en plus le temps des cerises en Lorraine :
La venue à la médiathèque à Nilvange, de Smaïn Mebarki, coauteur du livre Les Passagers du solstice, paru en 1987, était le dernier volet des journées multiculturelles. Hélas, seules quinze personnes ont assisté à cette rencontre débat.
Smaïn Mebarki -qui a écrit ce livre avec Elia Bortignon, Daniel Laumesfeld et Jean-Philippe Ruiz en collaboration avecThierry Speth à la photo, a dépeint le travail minutieux de trois années recherches, de documentation et d'entretiens. « C'est l'histoire de familles, de travailleurs issus de communautés différentes. Tous ont un parcours intéressant et singulier. C'est ce qu'on a voulu relaté dans ce livre, le destin de chacun », explique l'écrivain.« Aujourd'hui, c'est un document, d'autant plus précieux que de nombreuses personnes ayant témoigné ne sont plus de ce monde » a-t-il précisé, heureux de se retrouver à la médiathèque à quelques pas de l'endroit où il a vécu, de 1967 à 1974.
Les Passagers du solstice est une référence. Ce livre renseigne sur l'immigration, le voisinage avec toutes les communautés. « Il décrit la vie en Lorraine, ce que cette région est et a été », a encore ajouté Smaïn Mebarki. Il relate un temps que les plus jeunes n'ont pas connu : la splendeur de la sidérurgie, sa déchéance mais aussi et surtout la richesse de la vie communautaire. « Nous avons surtout respecté la parole des vingt-six communautés avec qui nous nous sommes entretenus ». Humilité, générosité et dignité sont les maîtres mots que veut retenir Smaïn Mebarki. Un film sur les retrouvailles de ses six coauteurs, en 2001, qui ont chacun interrogé un témoin de ce livre quinze ans après l'avoir produit, a lancé la rencontre débat. Les Passagers du solstice a marqué leur esprit et les réunira encore longtemps. Aujourd'hui, il est question d'une réédition en 2006 de cet ouvrage, riche et poignant.
Z’étaient que quinze !
Perjovem- Nouveau
- Nombre de messages : 7
Localisation : Metz Über Alles !
Date d'inscription : 14/01/2005
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