Une femme à la tête du MEDEF
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Si elle est arrivée là, c'est qu'elle est convenablement "formatée"...
Donc, à mon avis, pas grand chose de mieux à attendre d'elle. D'ailleurs, il n'y a qu'à (re)lire la dernière ligne de la citation pour savoir à quoi s'en tenir :
Donc, à mon avis, pas grand chose de mieux à attendre d'elle. D'ailleurs, il n'y a qu'à (re)lire la dernière ligne de la citation pour savoir à quoi s'en tenir :
Réforme qui ne portera, bien entendu, que sur une diminution des contraintes et, partant, des règles favorables aux salariés...Laurence Parisot prône, comme ses pairs, une réforme en profondeur du Code du travail.
Ruoma- Langue pendue
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Une femme à la tête du MEDEF, qui aurait pu l'imaginer! J'espère que cette dame va rompre avec la politique autoritaire et anti-sociale de son prédécesseur et donner à sa fonction l'aspect social qu'à toujours dédaigné Seillière. Une femme ne peut être totalement insensible à la situation précaire de nombreux salariés et à la misère qu'elle engendre, alors espéront que madame Parisot saura faire bouger les choses dans le sens du progrès.
Ah bon,tu crois encore au pere noel?Tu te fais beaucoup d'illusions:Les femmes au pouvoir dans cette société ne sont pas plus sensibles que les hommes au probleme des classes sociales défavorisées.Il ne suffit pas de changer le sexe des personnes au pouvoir pour tout changer,mais bien de démolir cette société basée sur l'inégalité.
corto maltese 89- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
c'est vrai dans une certaine période, mais rien ne dit qu'a la prochaine election, cela sera aussi comme ça !
le "vote utile" peut jouer lors de la présidentielle si le pen se présente ! mais si celui ci n'est pas là pour une raison ou une autre, tous les espoirs nous sonts permis !
le vote utile, vous en avez profité, vous en avez abusé, ben bientot vous le paierez !
le "vote utile" peut jouer lors de la présidentielle si le pen se présente ! mais si celui ci n'est pas là pour une raison ou une autre, tous les espoirs nous sonts permis !
le vote utile, vous en avez profité, vous en avez abusé, ben bientot vous le paierez !
marcoo- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Heinz-g a écrit:Laurence Parisot, était donnée grande favorite, a été élue ce matin à la présidence du Medef au premier tour de scrutin lors de l'assemblée générale extraordinaire de l'organisation patronale, au Cnit, à La Défense, près de Paris.
Laurence Parizot a été élue à la majorité absolue avec 271 voix des grands électeurs du Medef, contre 150 à Yvon Jacob et 85 à Hugues-Arnaud Mayer. Il y a eu deux abstentions. Laurence Parisot est présidente de l'Ifop et dirige depuis 2002 Optimum, une PME "leader en France de la porte de placard" héritée de son père. Cette fille et petite-fille d'industriels, qui aura 46 ans en août, succède à Ernest-Antoine Seillière qui préside désormais l'Unice, l'organisation patronale européenne, après avoir dirigé pendant sept ans et demi le Medef. Pour réduire la "honte" du chômage de masse en France, Laurence Parisot prône, comme ses pairs, une réforme en profondeur du Code du travail.
Une femme à la tête du MEDEF, qui aurait pu l'imaginer! J'espère que cette dame va rompre avec la politique autoritaire et anti-sociale de son prédécesseur et donner à sa fonction l'aspect social qu'à toujours dédaigné Seillière. Une femme ne peut être totalement insensible à la situation précaire de nombreux salariés et à la misère qu'elle engendre, alors espéront que madame Parisot saura faire bouger les choses dans le sens du progrès.
Faut que t'arrêtes de lire Harry Potter!!!
Pedro- Blablateur(euse)
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
les amis de harry poter, par mon entremise, soumettent a la modération de ce forum une protestation indignée contre les dire de ce soi disant "Pedro" (qui ne peut cacher qu'un complot infâme contre les écoles de sorcellerie !) ! JK Rowling oui, parisot, no !
marcoo- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
au moins, avec elle, il y a des chances que les sondages soient positifs...
ipsos for ever
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jeasse- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
jeasse a écrit:au moins, avec elle, il y a des chances que les sondages soient positifs...
ipsos for ever
On peut toujours tricher mais si les concurrents ont des resultats differents ca ne va pas loin et ca se voir, outre l'Ifop il existe aussi la Sofres, BVA, Louis Harris et d'autres encore.
De plus si les resultats sont trop differents des sondages lors des elections la manipulation peut se retourner contre ses auteurs.
Torrent- Langue pendue
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Ce qu'il y a de bien avec un sympathisant PS c'est qu'il est previsible et on peut lire sa pensée pour les 20 prochaines années.Solférino a écrit:
D'ailleurs,je n'avais pas vote Jospin au 1er..je fais donc partie des couillons dans l'histoire..je le regrette.
LES ELECTEURS NE SONT PAS AU SERVICE DES POLITIQUES, MAIS L'INVERSE.
Moi non plus je n'ai pas voté Jospin au 1er tour et je ne me considere pas comme un couillon car je peux expliquer mon vote.
Explication: Je prend une feuille de papier A4, je fais 2 colonnes, + et -. Pour Jospin son oeuvre etait negative et mon vote aussi donc.
Pour 2007 vous allez encore aller de surprise en surprise, qu'importe allez vous me dire DSK, Hollande, Fabius, Lang et Aubry auront leur petite place au chaud au Palais Bourbon et leur train de vie ne sera pas menacé. Le non à la CE n'est pas du suivisme pour Fabius, il faudra vous en souvenir. Les "personnalités" de gauche ne representent en fait plus qu'eux mêmes et leur petite cour. Vous allez vous retrouver avec un 12% car les electeurs bien sur n'auront rien compris!
Laverdure- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Les sondages me font penser au reportage de la securité routiere lors d'une campagne de prevention. Le quidam se fait sucrer 3 points et a une forte amende, il reste fort courtois et trouve ca bien. Ca s'appelle un montage, l'automobiliste est un comedien retribué, une personne normale surtout dans ces circonstances bafouillerait de colere.Torrent a écrit:jeasse a écrit:au moins, avec elle, il y a des chances que les sondages soient positifs...
ipsos for ever
On peut toujours tricher mais si les concurrents ont des resultats differents ca ne va pas loin et ca se voir, outre l'Ifop il existe aussi la Sofres, BVA, Louis Harris et d'autres encore.
De plus si les resultats sont trop differents des sondages lors des elections la manipulation peut se retourner contre ses auteurs.
Les sondages sont un des instruments du puzzle de la propagande au même titre que Ockrent pour la télé ou Paris Match pour la presse.
Pour Jeasse:
J'ai lu un article en Juin sur elle, c'est pas un cadeau. Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
Laverdure- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Laverdure a écrit:
Pour Jeasse:
J'ai lu un article en Juin sur elle, c'est pas un cadeau. Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
oh mais dans le domaine,les femmes sont souvent pires que les hommes...
jeasse- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
sans oublier le silence assourdissant des syndicats et du principal parti de gauche...
marcoo- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
marcoo a écrit:Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
sans oublier le silence assourdissant des syndicats et du principal parti de gauche...
pas sympa pour arlette et olivier çà!
jeasse- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Et pourquoi donc?
Pedro- Blablateur(euse)
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Ben à ma connaissance ils ne sont pas reprentés à l' Assemblée Nationale et ne sont pas à la tête d' un syndicat. Quand à M-G Buffet sa tentative de re-virginité avec Hollande me laisse septique! Elle a pas compris?jeasse a écrit:marcoo a écrit:Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
sans oublier le silence assourdissant des syndicats et du principal parti de gauche...
pas sympa pour arlette et olivier çà!
Laverdure- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
Pedro a écrit:Et pourquoi donc?
ben, le principal parti de gauche, c'est pas LO-LCR?
jeasse- moulin à paroles
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Re: Une femme à la tête du MEDEF
LO-LCR principal parti de gauche... Dans les rêves du camarade Besancenot, sûrement.
Pedro- Blablateur(euse)
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Date d'inscription : 13/09/2004
Re: Une femme à la tête du MEDEF
Laverdure a écrit:Ben à ma connaissance ils ne sont pas reprentés à l' Assemblée Nationale et ne sont pas à la tête d' un syndicat. Quand à M-G Buffet sa tentative de re-virginité avec Hollande me laisse septique! Elle a pas compris?jeasse a écrit:marcoo a écrit:Le Medef essaye de faire casser en douceur par la sympathie qu'engendre une femme les dernieres protections sociales qui restent, Villepin est d'ailleurs en train de s'en occuper dans la somnolence estivale generalisée.
sans oublier le silence assourdissant des syndicats et du principal parti de gauche...
pas sympa pour arlette et olivier çà!
Marie-George Buffet sait très bien ce qu'elle fait. Le parti-Communiste n'est plus, et depuis longtemps, hélas, cet outil révolutionnaire qui devait préparer les masses laborieuses au renversement du capital et à l'établissement d'une société Communiste, mais une machine aux mains de bureaucrates, servant à obtenir des postes, notamment des maroquins ministériels, des sièges de députés, etc. Le seul raisonnement dont sont capables les dirigeants du PC est celui les conduisant à recréer une nouvelle mouture d'union de la gauche, après chaque déconvenue et passage (plus ou moins long), dans les rangs de l'opposition.
La victoire du non, pour les dirigeants du PC et du PS qui ont mené campagne en faveur de celui-ci, ne signifie nullement que dans les prochaines années, ou tout simplement les prochains mois, un revirement dans l'attitude politique de l'ensemble de la gauche, en faveur de celles et ceux dont ils sont sensés défendre les intérêts, mais un calcul politique, visant justement à remettre la gauche sur les rails, et à monnayer de bonnes places, en cas de victoire aux prochaines échéances électorales. Rien ne dit, bien sûr, que ce sera le cas. Ceci dit, malgré le cinéma fait, dans les rangs du ps, entre les ouiouistes et les nonistes, avant et juste après les résultats électoraux, tous ces menteurs professionnels seront à nouveau d'accord, et ensembles, avec les dirigeants du PC, pour remettre en selle une nouvelle gauche plurielle. Quoiqu'il en soit, les uns ont besoin des autres pour arriver aux fins que l'on sait : le triomphe aux élections. Les nonistes de gauche ont certainement eu besoin du concours de la LCR (laquelle s' est pliée bien volontiers à l'exercice, hélas), pour avoir des accents radicaux. pour les présidentielles et les législatives, qui se disputent, comme chacun sait, sur deux tours, le ps et le PC n'auront pas besoin de l'appui de l'organisation Trotskyste (à moins que d'ici là, elle soit devenue un parti important dans le paysage).
Comme hollande et consorts, Marie-George Buffet fait ses petits calculs, et les intérêts de la classe ouvrière n'y ont que bien peu de place.
Pedro- Blablateur(euse)
-
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Date d'inscription : 13/09/2004
Où est Mme Parisot ?
Où est Mme Parisot ?
Il ne viendra l'idée à personne de reprocher à Laurence Parisot de prendre des vacances si telle est la raison de son silence. Après avoir conquis de haute lutte, le 5 juillet, la présidence du Medef, la patronne des patrons a de bonnes raisons de prendre quelque repos. Mais on s'attendait tout de même que la dirigeante du patronat cherche à marquer de son empreinte son entrée en fonctions. Erreur ! Sitôt élue, la voilà disparue.
Etrange silence, car la vie du pays ne s'est pas arrêtée. Et le gouvernement de Dominique de Villepin, même au creux de l'été, multiplie les annonces. Qu'en pense le patronat ? D'ordinaire très prompt à réagir, disant son mot sur tout, le Medef est muet.
Comment réagit par exemple le Medef à l'appel au "nationalisme économique" lancé par le premier ministre ? On aimerait d'autant plus le savoir que le patronat français est un mouvement composite, regroupant des grandes entreprises intégrées à la mondialisation et donc favorables à la déréglementation et au libéralisme, et de petites entreprises dont les dirigeants sont parfois sensibles à des discours de protection, voire à des discours populistes. Mme Parisot a donc raté une première occasion de parler. Pour préciser la philosophie de son action.
Elle en a perdu une deuxième avec l'affaire Danone. Car, de gauche et de droite, tous les dirigeants politiques français sont montés au créneau pour s'indigner qu'un champion industriel tricolore puisse éventuellement faire l'objet d'une OPA de la part d'un groupe américain. Et des voix se sont élevées pour qu'une solution de défense soit trouvée, notamment avec le concours de la Caisse des dépôts. Est-ce l'opinion de Mme Parisot ? Ou faut-il accepter toutes les règles du marché, y compris celles qui autorisent un groupe étranger à mener un raid hostile sur une firme française ? Première concernée par ce débat, la présidente du Medef est l'une des rares à n'avoir rien dit.
Que pense enfin Mme Parisot des contrats nouvelles embauches de Dominique de Villepin, figurant dans les ordonnances examinées mardi 2 août en conseil des ministres ? Sur le fond, on connaît l'avis du Medef : comme le dispositif assouplit fortement les procédures de licenciement, le patronat approuve la réforme. Reste, pourtant, une interrogation : quel en sera l'effet ? En 1984, lorsque Yvon Gattaz, lointain prédécesseur de Mme Parisot, avait lancé la bataille du patronat en faveur de ce qu'il appelait les ENCA (emplois nouveaux à contrainte allégée), il avait promis que cela créerait des centaines de milliers d'emplois. Jacques Chirac avait suivi son conseil en 1986 et supprimé l'autorisation préalable de licenciement sans que l'effet promis sur l'emploi se vérifie. Mme Parisot est-elle aujourd'hui disposée à prendre le même engagement ?
Quand elle rentrera de vacances, sans doute le dira-t-elle. A moins que ses silences n'aient rien à voir avec les vacances mais reflètent plutôt les contradictions qui traversent le patronat français.
Il ne viendra l'idée à personne de reprocher à Laurence Parisot de prendre des vacances si telle est la raison de son silence. Après avoir conquis de haute lutte, le 5 juillet, la présidence du Medef, la patronne des patrons a de bonnes raisons de prendre quelque repos. Mais on s'attendait tout de même que la dirigeante du patronat cherche à marquer de son empreinte son entrée en fonctions. Erreur ! Sitôt élue, la voilà disparue.
Etrange silence, car la vie du pays ne s'est pas arrêtée. Et le gouvernement de Dominique de Villepin, même au creux de l'été, multiplie les annonces. Qu'en pense le patronat ? D'ordinaire très prompt à réagir, disant son mot sur tout, le Medef est muet.
Comment réagit par exemple le Medef à l'appel au "nationalisme économique" lancé par le premier ministre ? On aimerait d'autant plus le savoir que le patronat français est un mouvement composite, regroupant des grandes entreprises intégrées à la mondialisation et donc favorables à la déréglementation et au libéralisme, et de petites entreprises dont les dirigeants sont parfois sensibles à des discours de protection, voire à des discours populistes. Mme Parisot a donc raté une première occasion de parler. Pour préciser la philosophie de son action.
Elle en a perdu une deuxième avec l'affaire Danone. Car, de gauche et de droite, tous les dirigeants politiques français sont montés au créneau pour s'indigner qu'un champion industriel tricolore puisse éventuellement faire l'objet d'une OPA de la part d'un groupe américain. Et des voix se sont élevées pour qu'une solution de défense soit trouvée, notamment avec le concours de la Caisse des dépôts. Est-ce l'opinion de Mme Parisot ? Ou faut-il accepter toutes les règles du marché, y compris celles qui autorisent un groupe étranger à mener un raid hostile sur une firme française ? Première concernée par ce débat, la présidente du Medef est l'une des rares à n'avoir rien dit.
Que pense enfin Mme Parisot des contrats nouvelles embauches de Dominique de Villepin, figurant dans les ordonnances examinées mardi 2 août en conseil des ministres ? Sur le fond, on connaît l'avis du Medef : comme le dispositif assouplit fortement les procédures de licenciement, le patronat approuve la réforme. Reste, pourtant, une interrogation : quel en sera l'effet ? En 1984, lorsque Yvon Gattaz, lointain prédécesseur de Mme Parisot, avait lancé la bataille du patronat en faveur de ce qu'il appelait les ENCA (emplois nouveaux à contrainte allégée), il avait promis que cela créerait des centaines de milliers d'emplois. Jacques Chirac avait suivi son conseil en 1986 et supprimé l'autorisation préalable de licenciement sans que l'effet promis sur l'emploi se vérifie. Mme Parisot est-elle aujourd'hui disposée à prendre le même engagement ?
Quand elle rentrera de vacances, sans doute le dira-t-elle. A moins que ses silences n'aient rien à voir avec les vacances mais reflètent plutôt les contradictions qui traversent le patronat français.
Re: Où est Mme Parisot ?
Proudhon a écrit:Où est Mme Parisot ?
Il ne viendra l'idée à personne de reprocher à Laurence Parisot de prendre des vacances si telle est la raison de son silence. Après avoir conquis de haute lutte, le 5 juillet, la présidence du Medef, la patronne des patrons a de bonnes raisons de prendre quelque repos. Mais on s'attendait tout de même que la dirigeante du patronat cherche à marquer de son empreinte son entrée en fonctions. Erreur ! Sitôt élue, la voilà disparue.
Etrange silence, car la vie du pays ne s'est pas arrêtée. Et le gouvernement de Dominique de Villepin, même au creux de l'été, multiplie les annonces. Qu'en pense le patronat ? D'ordinaire très prompt à réagir, disant son mot sur tout, le Medef est muet.
Comment réagit par exemple le Medef à l'appel au "nationalisme économique" lancé par le premier ministre ? On aimerait d'autant plus le savoir que le patronat français est un mouvement composite, regroupant des grandes entreprises intégrées à la mondialisation et donc favorables à la déréglementation et au libéralisme, et de petites entreprises dont les dirigeants sont parfois sensibles à des discours de protection, voire à des discours populistes. Mme Parisot a donc raté une première occasion de parler. Pour préciser la philosophie de son action.
Elle en a perdu une deuxième avec l'affaire Danone. Car, de gauche et de droite, tous les dirigeants politiques français sont montés au créneau pour s'indigner qu'un champion industriel tricolore puisse éventuellement faire l'objet d'une OPA de la part d'un groupe américain. Et des voix se sont élevées pour qu'une solution de défense soit trouvée, notamment avec le concours de la Caisse des dépôts. Est-ce l'opinion de Mme Parisot ? Ou faut-il accepter toutes les règles du marché, y compris celles qui autorisent un groupe étranger à mener un raid hostile sur une firme française ? Première concernée par ce débat, la présidente du Medef est l'une des rares à n'avoir rien dit.
Que pense enfin Mme Parisot des contrats nouvelles embauches de Dominique de Villepin, figurant dans les ordonnances examinées mardi 2 août en conseil des ministres ? Sur le fond, on connaît l'avis du Medef : comme le dispositif assouplit fortement les procédures de licenciement, le patronat approuve la réforme. Reste, pourtant, une interrogation : quel en sera l'effet ? En 1984, lorsque Yvon Gattaz, lointain prédécesseur de Mme Parisot, avait lancé la bataille du patronat en faveur de ce qu'il appelait les ENCA (emplois nouveaux à contrainte allégée), il avait promis que cela créerait des centaines de milliers d'emplois. Jacques Chirac avait suivi son conseil en 1986 et supprimé l'autorisation préalable de licenciement sans que l'effet promis sur l'emploi se vérifie. Mme Parisot est-elle aujourd'hui disposée à prendre le même engagement ?
Quand elle rentrera de vacances, sans doute le dira-t-elle. A moins que ses silences n'aient rien à voir avec les vacances mais reflètent plutôt les contradictions qui traversent le patronat français.
eh oui, les femmes, les maternités, les enfants..., elles ne sont jamais là quand on a besoin d'elles...
jeasse- moulin à paroles
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