le retour des stones
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Solférino
corto maltese 89
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le retour des stones
Increvables les vieux!Jusqu'ou s'arreteront-ils?
tetieremusique
Les Stones bastonnent à Boston
Un premier concert tonitruant pour les débuts de leur nouvelle tournée mondiale • Avec un Mick Jagger en sexagénaire qui pète la forme •
Par Pascal Riché
lundi 22 août 2005 (Liberation.fr - 17:14)
Boston, envoyé spécial
«Bang!» commence le concert. Un gros bang, un «bigger bang» (le titre de leur nouvel album), une explosion pyrotechnique, suivie, sur l'écran géant, par des images du commencement de l'univers (reconstituées d'après les souvenirs du groupe, ont aussitôt raillé les mauvaises langues), une pluie de météorites et les visages étoilés des titans, Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts. Après un travelling accéléré façon Odyssée de l'espace, re-bang, les premiers accords de «Start me up». De quoi chauffer instantanément à blanc les 36.000 baby-boomers qui se pressent sur les vénérables gradins en bois du Fenway Park, cathédrale du base ball et des Red Sox, l'équipe de Boston, où les Rolling Stones ont donné dimanche le premier concert de leur nouvelle tournée (1). Les héros sont là, intacts, aussi jeunes qu'il y a quarante ans.
Bon, d'accord, pas tout à fait aussi jeunes. Mais ceux qui s'attendaient à voir sortir de terre des zombies doivent vite se raviser. Le concert démarre sur les chapeaux de roues, et s'achèvera au même train d'enfer. Sur le grand écran, les cameramen évitent les gros plans sur les rides et les images d'archives nostalgiques sont bannies, avec une seule exception, sur «She's so cold». Sur scène, les Stones semblent bourrés d'énergie, à commencer par leur doyen, l'incroyable Mick Jagger (62 ans). Cabotin survolté, il bouge sans cesse et n'a pas l'air de se forcer. Sa voix, un peu plate pendant les premières secondes, retrouve vite sa forme. Il marche, il court, il zébulonne, occupe toute «la plus grande scène jamais construite pour un concert rock», comme l'ont décrite les producteurs: 30 mètre de haut, 90 mètres de large, «35 camions pour transporter la structure métallique».
«...You make a grown man cryyyyyy», continue Jagger (et la foule). Il jette son chapeau, se déhanche, arpente la scène de son célèbre pas virilement efféminé. Le plus sexy des sexas porte un tee-shirt noir à paillettes sous une veste argentée. Keith Richards (61 ans), lui, porte trois couches: T-shirt, chemise blanche, veste aux manches retroussées. Ça fait beaucoup par plus de 30 degrés. Mais lui se dépense moins: il tire sur sa clope de temps en temps.
Si l'assistance est d'emblée chauffée à blanc, c'est qu'elle craint d'assister à son dernier concert des Stones. N'est-ce pas le message contenu dans les mots «bigger bang»? La fin plus grande que le commencement? «C'est peut-être la dernière fois qu'on les voit», s'émeut Linda Fortin, une quadragénaire qui ne rate pas une tournée. «Mais bon, on ressentait cela aussi les deux dernières fois», tempère son mari Randy.
Pour ce premier concert, les Stones n'ont pas pris de risque. Ils enchaînent toutes les valeurs sûres («Shattered», «Beast of Burden», «Miss you», «Satisfaction», «Honky Tonk Woman», «Jumping Jack flash», «Brown Sugar»...) entrecoupées de quelques chansons de leur nouvel album. Deux de ces chansons passent formidablement: «Rough Justice», stonienne en diable, et «Back of my hand», un solide et sombre blues, avec Jagger, pour une fois, une guitare dans les mains (ça le calme un peu). En revanche, les Stones ont choisi de ne pas interpréter «Sweet neo-cons», la chanson qui fait polémique (lire l'article).
Tout à coup, instant magique. En plein Miss You, une partie de la scène se détache et se met à fendre la foule, avec à son bord l'ensemble du groupe, batterie et claviers compris. Une sorte de radeau de la méduse, en plus pimpant. Les Stones sont maintenant au centre du stade. Comme le grand écran s'est éteint, tout le monde les regarde, dans une sorte d'intimité. La lune apparaît, énorme et presque orange. «Quel moment! j'étais à trois mètres d'eux, j'ai enlevé mon t-shirt pour l'agiter, j'ai crié Keith!», raconte Spencer Nauss, un banquier de 43 ans qui a trouvé son billet au dernier moment auprès d'un revendeur, dans la rue, pour 350 dollars.
Après quatre chansons, dont «Satisfaction», le radeau revient au port. Mick Jagger, comme un chiot trop content de retrouver la terre ferme, se remet à sauter en l'air sur «Honky Tonk Woman», pendant que d'énormes lèvres gonflables jaillissent pour tirer une langue bleue.
Une heure et demie après le début du concert, Richards (qui a poussé deux chansons en solo) et Woods continuent à assurer à la guitare et Jagger court toujours. Dans «Sympathy for the devil», il s'abstient de chanter la phrase «Who killed the Kennedys?» - on est à Boston, leur fief. Dans «Brown Sugar», il chante «boy» au lieu de «girl», pour amuser/choquer la galerie. Un nouveau feu d'artifice et les artistes tirent leur révérence sur «It's only Rock and Roll». A la sortie, les fans se disent scotchés par Mick: «62 ans! incroyable!», répètent-ils.
tetieremusique
Les Stones bastonnent à Boston
Un premier concert tonitruant pour les débuts de leur nouvelle tournée mondiale • Avec un Mick Jagger en sexagénaire qui pète la forme •
Par Pascal Riché
lundi 22 août 2005 (Liberation.fr - 17:14)
Boston, envoyé spécial
«Bang!» commence le concert. Un gros bang, un «bigger bang» (le titre de leur nouvel album), une explosion pyrotechnique, suivie, sur l'écran géant, par des images du commencement de l'univers (reconstituées d'après les souvenirs du groupe, ont aussitôt raillé les mauvaises langues), une pluie de météorites et les visages étoilés des titans, Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts. Après un travelling accéléré façon Odyssée de l'espace, re-bang, les premiers accords de «Start me up». De quoi chauffer instantanément à blanc les 36.000 baby-boomers qui se pressent sur les vénérables gradins en bois du Fenway Park, cathédrale du base ball et des Red Sox, l'équipe de Boston, où les Rolling Stones ont donné dimanche le premier concert de leur nouvelle tournée (1). Les héros sont là, intacts, aussi jeunes qu'il y a quarante ans.
Bon, d'accord, pas tout à fait aussi jeunes. Mais ceux qui s'attendaient à voir sortir de terre des zombies doivent vite se raviser. Le concert démarre sur les chapeaux de roues, et s'achèvera au même train d'enfer. Sur le grand écran, les cameramen évitent les gros plans sur les rides et les images d'archives nostalgiques sont bannies, avec une seule exception, sur «She's so cold». Sur scène, les Stones semblent bourrés d'énergie, à commencer par leur doyen, l'incroyable Mick Jagger (62 ans). Cabotin survolté, il bouge sans cesse et n'a pas l'air de se forcer. Sa voix, un peu plate pendant les premières secondes, retrouve vite sa forme. Il marche, il court, il zébulonne, occupe toute «la plus grande scène jamais construite pour un concert rock», comme l'ont décrite les producteurs: 30 mètre de haut, 90 mètres de large, «35 camions pour transporter la structure métallique».
«...You make a grown man cryyyyyy», continue Jagger (et la foule). Il jette son chapeau, se déhanche, arpente la scène de son célèbre pas virilement efféminé. Le plus sexy des sexas porte un tee-shirt noir à paillettes sous une veste argentée. Keith Richards (61 ans), lui, porte trois couches: T-shirt, chemise blanche, veste aux manches retroussées. Ça fait beaucoup par plus de 30 degrés. Mais lui se dépense moins: il tire sur sa clope de temps en temps.
Si l'assistance est d'emblée chauffée à blanc, c'est qu'elle craint d'assister à son dernier concert des Stones. N'est-ce pas le message contenu dans les mots «bigger bang»? La fin plus grande que le commencement? «C'est peut-être la dernière fois qu'on les voit», s'émeut Linda Fortin, une quadragénaire qui ne rate pas une tournée. «Mais bon, on ressentait cela aussi les deux dernières fois», tempère son mari Randy.
Pour ce premier concert, les Stones n'ont pas pris de risque. Ils enchaînent toutes les valeurs sûres («Shattered», «Beast of Burden», «Miss you», «Satisfaction», «Honky Tonk Woman», «Jumping Jack flash», «Brown Sugar»...) entrecoupées de quelques chansons de leur nouvel album. Deux de ces chansons passent formidablement: «Rough Justice», stonienne en diable, et «Back of my hand», un solide et sombre blues, avec Jagger, pour une fois, une guitare dans les mains (ça le calme un peu). En revanche, les Stones ont choisi de ne pas interpréter «Sweet neo-cons», la chanson qui fait polémique (lire l'article).
Tout à coup, instant magique. En plein Miss You, une partie de la scène se détache et se met à fendre la foule, avec à son bord l'ensemble du groupe, batterie et claviers compris. Une sorte de radeau de la méduse, en plus pimpant. Les Stones sont maintenant au centre du stade. Comme le grand écran s'est éteint, tout le monde les regarde, dans une sorte d'intimité. La lune apparaît, énorme et presque orange. «Quel moment! j'étais à trois mètres d'eux, j'ai enlevé mon t-shirt pour l'agiter, j'ai crié Keith!», raconte Spencer Nauss, un banquier de 43 ans qui a trouvé son billet au dernier moment auprès d'un revendeur, dans la rue, pour 350 dollars.
Après quatre chansons, dont «Satisfaction», le radeau revient au port. Mick Jagger, comme un chiot trop content de retrouver la terre ferme, se remet à sauter en l'air sur «Honky Tonk Woman», pendant que d'énormes lèvres gonflables jaillissent pour tirer une langue bleue.
Une heure et demie après le début du concert, Richards (qui a poussé deux chansons en solo) et Woods continuent à assurer à la guitare et Jagger court toujours. Dans «Sympathy for the devil», il s'abstient de chanter la phrase «Who killed the Kennedys?» - on est à Boston, leur fief. Dans «Brown Sugar», il chante «boy» au lieu de «girl», pour amuser/choquer la galerie. Un nouveau feu d'artifice et les artistes tirent leur révérence sur «It's only Rock and Roll». A la sortie, les fans se disent scotchés par Mick: «62 ans! incroyable!», répètent-ils.
corto maltese 89- moulin à paroles
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Localisation : Stade de l'abbé deschamps
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Re: le retour des stones
Les stones sont mort en 69
Emma- Ragotier(e)
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Re: le retour des stones
c'est pas vrai ,la preuve:Les stones sont mort en 69
guly- Homo Numericus
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Date d'inscription : 26/09/2004
Re: le retour des stones
un extrait de leur dernier album:
http://www.premiumwanadoo.com/guly/9.swf
http://www.premiumwanadoo.com/guly/9.swf
guly- Homo Numericus
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Date d'inscription : 26/09/2004
Re: le retour des stones
tu sais Solfé sur ce coup tu semble bien naîf: quand les stones font de la politique c'est parce que c'est tendance et cela ramène des thunes.
jagger est la plus grande pute du rock.
Emma pro Brian et anti jagger
jagger est la plus grande pute du rock.
Emma pro Brian et anti jagger
Emma- Ragotier(e)
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Re: le retour des stones
Emma a écrit:tu sais Solfé sur ce coup tu semble bien naîf: quand les stones font de la politique c'est parce que c'est tendance et cela ramène des thunes.
jagger est la plus grande pute du rock.
Emma pro Brian et anti jagger
Il est vrai que papy mick s'y entend fort bien en buziness.Pierre qui roule amasse des thunes.Mais sans Jagger,les stones n'existeraient pas(ou plus).
corto maltese 89- moulin à paroles
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Date d'inscription : 13/09/2004
Re: le retour des stones
Apres exil on main street,leur musique est devenue plus consensuelle,c'est indéniable;
mais quel groupe de rock n'a pas sombré dans le travers de la pompe a fric?
mais quel groupe de rock n'a pas sombré dans le travers de la pompe a fric?
corto maltese 89- moulin à paroles
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Date d'inscription : 13/09/2004
Re: le retour des stones
On voit que tu ne connais rien aux stones comme la plupart des gens.
sans le son stones (Jones et Richard), les stones seraient restés dans leur cave
sans le son stones (Jones et Richard), les stones seraient restés dans leur cave
Emma- Ragotier(e)
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Nombre de messages : 49111
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Date d'inscription : 12/09/2004
Re: le retour des stones
Emma a écrit:On voit que tu ne connais rien aux stones comme la plupart des gens.
sans le son stones (Jones et Richard), les stones seraient restés dans leur cave
Peut-etre,peut-etre...Mais jagger est quand meme le symbole du groupe.Brian jones est mort depuis trop longtemps,il est aux oubliettes(surtout pour ma generation qui n'a pas connu cette periode).
corto maltese 89- moulin à paroles
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