Les pseudo-rebelles irakiens de la CIA
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Les pseudo-rebelles irakiens de la CIA
Avant que la guerre en Irak ne commence, la CIA a recruté et entraîné un groupe paramilitaire d’Irakiens, de nom de code « Scorpions », pour fomenter de la rébellion, faire du sabotage et aider les paramilitaires de la CIA qui sont entrés à Bagdad et dans d’autres villes, à cibler les bâtiments et les individus, selon 3 anciens et actuels agents de la CIA qui étaient au courant de l’existence de cette unité.
La CIA a dépensé des millions de dollars pour ces Scorpions, dont l’existence n’avait jamais encore été révélée, en leur fournissant même des hélicoptères soviétiques. Mais la plupart des missions antérieures à la guerre de ces unités - faire des graffitis sur les murs ; couper l’électricité ; « répandre la confusion », selon l’un des agents - ont été reportées ou abandonnées à cause du peu d’entraînement ou du manque de planification, ont dit certains officiels interrogés .
Selon d’autres, la rapidité de l’invasion a rendu superflue la plupart de ces missions.
Après que Bagdad soit tombée, la CIA a utilisé les Scorpions pour tenter d’infiltrer la résistance, pour « aider » lors des interrogatoires, et, de temps en temps, pour faire « le sale travail », comme le dit l’un des officiels de la CIA.
Dans un cas, des membres de l’unité, portant des masques, ont battu un général irakien à coups de massues et de tuyaux, en présence de membres de la CIA et de militaires, selon des documents d’enquête examinés par le Washington Post, et selon divers officiels de la Défense et des services secrets. (...) Autorisés par un décret présidentiel signé par GW Bush en février ou mars 2002, les Scorpions faisaient partie d’une politique de « changement de régime » en Irak. Leurs membres , dont beaucoup sont des exilés recrutés par les Kurdes, ont été entraînés à l’identification de cible, à la manipulation d’explosifs et aux armes légères dans 2 bases secrètes en Jordanie, selon un fonctionnaire du gouvernement US.
Ils ont été envoyés subrepticement en Irak avant la guerre et étaient dans des villes telles que Bagdad, Fallujah et Qaim pour donner l’impression qu’une rébellion était en cours, et pour commettre des actes de sabotage, selon 2 sources du département de la défense, et les 3 agents de la CIA.
“Ils peignaient des croix sur des bâtiments [pour les cibler], et des choses comme ça”, selon l’un d’eux. Après la phase initiale de combat, au début de la guerre, la CIA a utilisé les unités paramilitaires comme traducteurs, et pour amener des fournitures et récupérer des informateurs dans un Irak de plus en plus dangereux, où les officiers de la CIA restaient le plus souvent à l’intérieur des zones protégées.
Le contrôle de la CIA sur cette unité est devenue de plus en plus lâche à mesure que le chaos s’installait en Irak. « Bien qu’ils aient été crées par nous, ils n’étaient pas bien supervisés », déclare l’un des agents de la CIA.
« A un certain point, et ce n’est pas clair comment c’est arrivé, ils ont commencé à être utilisés dans les interrogatoires... parce qu’ils parlaient le dialecte local », et ils ont été pris en train de malmener des détenus, a déclaré Curtis E. Van, un enquêteur militaire, devant une court martiale du Colorado, où 4 soldats ont été accusés dans le cadre de la mort du Général Abed Hamed Mowhoush en 2003.
Beaucoup de ces paramilitaires ne parlaient pas anglais. Quand ils ont pénétré en Irak après l’invasion, du fait qu’ils portaient des vêtements civils et se déplaçaient en véhicule civils, les Scorpions ont souvent été pris par erreur pour des insurgés. A quelques reprises, des soldats US qui n’étaient pas au courant, ont suivi la trace d’équipes de Scorpions en pensant que c’était des insurgés, et ont repéré leurs refuges comme cible potentielle, jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’ils travaillaient avec les officiels US.
Source : Washington Post (9/8/05) , traduction française AFI Flash n°49, 2 sept. 2005
La CIA a dépensé des millions de dollars pour ces Scorpions, dont l’existence n’avait jamais encore été révélée, en leur fournissant même des hélicoptères soviétiques. Mais la plupart des missions antérieures à la guerre de ces unités - faire des graffitis sur les murs ; couper l’électricité ; « répandre la confusion », selon l’un des agents - ont été reportées ou abandonnées à cause du peu d’entraînement ou du manque de planification, ont dit certains officiels interrogés .
Selon d’autres, la rapidité de l’invasion a rendu superflue la plupart de ces missions.
Après que Bagdad soit tombée, la CIA a utilisé les Scorpions pour tenter d’infiltrer la résistance, pour « aider » lors des interrogatoires, et, de temps en temps, pour faire « le sale travail », comme le dit l’un des officiels de la CIA.
Dans un cas, des membres de l’unité, portant des masques, ont battu un général irakien à coups de massues et de tuyaux, en présence de membres de la CIA et de militaires, selon des documents d’enquête examinés par le Washington Post, et selon divers officiels de la Défense et des services secrets. (...) Autorisés par un décret présidentiel signé par GW Bush en février ou mars 2002, les Scorpions faisaient partie d’une politique de « changement de régime » en Irak. Leurs membres , dont beaucoup sont des exilés recrutés par les Kurdes, ont été entraînés à l’identification de cible, à la manipulation d’explosifs et aux armes légères dans 2 bases secrètes en Jordanie, selon un fonctionnaire du gouvernement US.
Ils ont été envoyés subrepticement en Irak avant la guerre et étaient dans des villes telles que Bagdad, Fallujah et Qaim pour donner l’impression qu’une rébellion était en cours, et pour commettre des actes de sabotage, selon 2 sources du département de la défense, et les 3 agents de la CIA.
“Ils peignaient des croix sur des bâtiments [pour les cibler], et des choses comme ça”, selon l’un d’eux. Après la phase initiale de combat, au début de la guerre, la CIA a utilisé les unités paramilitaires comme traducteurs, et pour amener des fournitures et récupérer des informateurs dans un Irak de plus en plus dangereux, où les officiers de la CIA restaient le plus souvent à l’intérieur des zones protégées.
Le contrôle de la CIA sur cette unité est devenue de plus en plus lâche à mesure que le chaos s’installait en Irak. « Bien qu’ils aient été crées par nous, ils n’étaient pas bien supervisés », déclare l’un des agents de la CIA.
« A un certain point, et ce n’est pas clair comment c’est arrivé, ils ont commencé à être utilisés dans les interrogatoires... parce qu’ils parlaient le dialecte local », et ils ont été pris en train de malmener des détenus, a déclaré Curtis E. Van, un enquêteur militaire, devant une court martiale du Colorado, où 4 soldats ont été accusés dans le cadre de la mort du Général Abed Hamed Mowhoush en 2003.
Beaucoup de ces paramilitaires ne parlaient pas anglais. Quand ils ont pénétré en Irak après l’invasion, du fait qu’ils portaient des vêtements civils et se déplaçaient en véhicule civils, les Scorpions ont souvent été pris par erreur pour des insurgés. A quelques reprises, des soldats US qui n’étaient pas au courant, ont suivi la trace d’équipes de Scorpions en pensant que c’était des insurgés, et ont repéré leurs refuges comme cible potentielle, jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’ils travaillaient avec les officiels US.
Source : Washington Post (9/8/05) , traduction française AFI Flash n°49, 2 sept. 2005
-V-- Langue pendue
- Nombre de messages : 171
Date d'inscription : 10/03/2005
Re: Les pseudo-rebelles irakiens de la CIA
Ce ne serait guère étonnant de la part de la CIA...
Pedro- Blablateur(euse)
-
Nombre de messages : 4132
Age : 57
Localisation : Petrograd
Date d'inscription : 13/09/2004
Re: Les pseudo-rebelles irakiens de la CIA
et encore moins des anglais ! spécialistes du genre depuis la seconde guerre mondiale, et qui continue a pratiquer la double appartenance (des soldats british se grimant avec l'uniforme ou le costume de leurs adversaires) comme nous l'a rappelé l'origine de la révolte a bassorah (au début, c'est des soldats british déguisé en al kaida s'étant fait foutre en tole aprés des échanges de coup de feu avec les flics irakiens)
marcoo- moulin à paroles
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Date d'inscription : 03/01/2005
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