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Abécédaire des incendiaires
par ter ou ga Ven 11 Nov - 10:36
Bandes : les violences qui ont touché la France à partir de la fin du mois d’octobre 2005 sont donc le fait de bandes plus ou moins organisées. C’est la seule certitude vu la diversité des actions violentes recensées. Voitures allumées en catimini, affrontements avec la police ou encore incendies d’entreprises… Les actions sont très variables.
D’où viennent ces groupes flous acteurs de la violence urbaine ? D’après les enquêtes des Renseignements Généraux ces bandes se structurent autour d’un quartier et correspondent à une tranche d’âge plus ou moins précis. Dans un contexte de chômage et d’enfermement géographique ces bandes remplacent à la fois la famille et aussi la communauté républicaine (citoyens, salariat, groupes politiques…).
L’émergence de bandes plus ou moins violentes nous ramènent donc à une organisation sociale ante étatique de type tribal : solidarité mécanique et hostilité à tout ce qui est extérieur. Avant les émeutes certains observateurs jugeaient que les bandes ne se fédéreraient jamais et s’épuiseraient en affrontements internes. Si l’économie de la bande est effectivement portée à l’autodestruction, ces gangs peuvent aussi tenter des implantations hors de leurs territoires, pour l’heure sans succès vu que les services de police infiltrent et décapitent les structures trop stables.
Quelles opinions véhiculent la bande ? Comme les « bandits d’honneur » du XVIII°s les bandes de petits voyous de banlieues s’auto-intoxiquent avec un discours écran qui les fait passer pour des victimes (des flics, de l’Etat, des autres bandes, etc.) alors que se sont leurs actes qui agressent les autres.
Causes : les hommes politiques ne cessent de chercher des causes à ce chaos inédit. La « droite » voit une sorte de complot de maffieux, l’extrême-droite un problème d’immigration, la gauche et l’extrême gauche pointent les causes sociales. Chacun est à sa place et nul ne veut faire l’effort de sortir de discours attendus et stériles. Ça ne fait que 20 ans que ça dure.
Bien entendu les causes de ces violences sont multiples. Les émeutiers sont avant tout des jeunes chômeurs vivant dans un monde en marge de la « vraie » ville (comprendre centre-ville) et en marge de l’économie légale (comprendre le monde du travail). Les causes sont donc effectivement en partie économiques puisque le chômage, la misère ou encore l’incapacité de fonder une famille ou d’acquérir un logement pousse dans un cul-de-sac sans issue.
Reste que des situations de pauvreté n’ont jamais non plus automatiquement poussés à des violences aussi vides de sens. A un contexte économique déprimant s’ajoute aussi 20 ans de double discours des élites. Alors que les « honnêtes travailleurs » de toutes origines ont été systématiquement oubliés et/ou trahis par les partis de gouvernement au nom de l’Europe, les inactifs, les voyous, des déviants de toute sorte ont eu les honneurs d’hommes politiques rapides à instrumentaliser les pères travailleurs contre les fils chômeurs.
La « culture de l’excuse » issu du libéralisme perverti de Mai 68 a été l’arme favorise des oligarques qui ont taxé de « populisme » la colère des braves gens pour mieux saluer le talent des futurs émeutiers. A la fois craints et vomis par les habitants de ces quartiers, manipulés et méprisés par les politiciens, la jeunesse en guenille de ces zones ne pouvait que fuir en avant dans la violence la plus abjecte.
Chômage : le chômage dans les classes populaires a commencé à grimper en France dès les premières mesures libérales du gouvernement Barre (années 70). Ensuite, sorti de quelques accalmies liées à la croissance économique, le taux de chômage n’a fait qu’augmenter dans ces quartiers. Fermetures d’usines, licenciements économiques, manque de formations adéquates, travail au noir, trafic, déménagement des classes moyennes, etc. Le travail dans ces quartiers éloignés des gisements d’emplois n’a fait que généraliser un chômage de masse (autour de 35 % chez les jeunes) qui, dans la durée, ne peut que couper ces individus du travail et de ses valeurs politico-sociales (salaires, luttes des classes, promotion, cotisations, retraites…).
Aucune solution ne durera sans une baisse réelle du taux de chômage dans ces quartiers sinistrés. Or, une telle politique (interdite par les directives de l’Europe) n’est au programme d’AUCUN parti politique, pas plus la « droite » libérale que la « gauche » caviar.
Education : dans les acteurs de ces espaces l’éducation et les enseignants jouent un grand rôle. En effet, alors que les parents ont eu le plus grand mal à gérer la jeunesse de ces quartiers l’Education nationale n’a pas su ou pas voulu assumer sa part de responsabilité.
En effet, alors que de très nombreux enseignants ont voulu jouer la carte de l’autorité républicaine, leur hiérarchie, les ministres successifs ou encore le double discours de syndicats aux accents gauchistes ont accéléré le pourrissement républicain de ces quartiers.
Toutes les années Mitterrand se sont résumées avec J. Lang à une ritournelle consistant à excuser les voyous sous prétexte qu’ils sont pauvres, cela sans oublier que ces mêmes voyous persécutent d’abord leurs voisins tout aussi pauvres… Le collège unique, sa promotion par la médiocrité et son mépris coutumier de l’autorité (flic, famille, etc.) ont donc servi très largement favorisé un contexte favorable aux violences, cela avec, au départ, les meilleures intentions du monde.
Etats-Unis : ces émeutes marquent à l’évidence une nouvelle étape de l’américanisation de la société française : élite richissime qui bénéficie des services de l’Etat, d’allégements d’impôts et en parallèle constitution d’immenses ghettos où s’entassent toute la misère du monde et dont les éléments les plus prometteurs deviennent des faire-valoir des élites (chanteurs de rap, sportifs…), les autres fuient en avant dans les gangs, l’exploitation des plus faibles, le fanatisme, etc. Bref, une barbarie anti-politique qui justifie la peine de mort, le degré zéro de l’aide sociale, le racisme, le fanatisme puritain, etc. Le film « Collision » résume bien où en est la société américaine. C’est le chemin dicté par le capitalisme du XXI°s.
Extrême gauche médiatique : le porte-parole de la LCR a déjà appelé à braver le couvre-feu, les Verts sont sur une ligne à peine moins lâche. Ennemie déclarée de la Nation et ami encombrant des « immigrés » et des « jeunes », l’extrême gauche médiatique française vit encore sur une autre planète : celle du manichéisme niais de Mai 68, quand il était légitime de crier « CRS ! SS ! ».
Aujourd’hui, ce ne sont plus les polices du général de Gaulle qui frappent la classe ouvrière, mais bel et bien les rejetons des ouvriers déclassés ayant faits 68. Plus décalés que jamais des vrais enjeux, les partis d’extrême gauche n’ont rien à proposer de positif aux travailleurs de France, si ce n’est les mépriser en les traitant de fascistes.
Famille : l’état de la famille dans ces quartiers est déplorable. Marx disait avec justesse que le capitalisme et ses inégalités démolissaient davantage la famille que ses idées collectivistes. Divorces, familles recomposées instables, déluge de pornographie, sexisme généralisé, violences familiales…
Ces espaces sont avant tout le tombeau de la famille traditionnelle, celle qui équilibrait les rapports entre le mari et la femme, les parents et les enfants. Plus de modèle, rôle du père ridiculisé, mères parfois semi prostituées, polygamie… les chiens fous des banlieues sont avant tout des jeunes sans famille sérieuse.
Les politiques ponctuent leurs discours d’appels à la responsabilité familiale. Soit. Mais autant éteindre un feu avec un extincteur vide.
Cible des libéraux et des gauchistes depuis des décennies, la famille est à restaurer tout comme l’autorité de l’Etat, seul bouclier pour les plus faibles.
Immigrés : ces émeutes inédites sont directement connectées à la question de l’immigration. Brisant un tabou les hommes politiques de tous bords parlent d’immigration. Certes ces ghettos urbains géants ont poussé à l’époque où la France avait besoin de loger les travailleurs étrangers, mais le problème ne vient nullement de leur population d’origine (généralement d’honnêtes travailleurs à la retraite) mais bel et bien de la situation sociale qui n’a cessé d’empirer depuis les années 70 généralisant le chômage, de système D puis carrément les trafics. L’immigration dans ces quartiers s’est en grande partie tari, mais les rejetons de ces immigrés (en moyenne plus nombreux par famille que chez les autres habitants) ont, plus qu’ailleurs souffert du chômage, de l’échec scolaire, de la misère sexuelle et affective. Il est donc tentant de se « venger » de ces émeutiers en généralisant, c’est oublier un peu vite que les immigrés de l’ancienne génération sont les premières (et bien souvent les seules) victimes de ces agissements.
Lunpemprolétariat : pour comprendre les actions et les mentalités de ces jeunes tueurs il convient de relire K. Marx au sujet de ce qu’il appelait le « prolétariat en haillons », c'est-à-dire les travailleurs manuels déclassés, coupés du monde du travail légal et réduits à agir en purs voyous. Marx toujours a toujours considéré que ces hordes d’ex travailleurs délinquants étaient des ennemis objectifs de la classe ouvrière, en effet, les pays d’Europe du XIX°s donnaient de multiples exemples de complots objectifs entre les grands propriétaires ET ces bandes armées. L’exemple le plus évident est celui de la maffia italienne : en effet, les possédants ont proprement salarié les pauvres violents afin de détruire les organisations ouvrières. Ce fut aussi le ressors du premier fascisme quand des pauvres italiens furent recrutés avec l’argent des bourgeois afin de s’attaquer physiquement aux militants de gauche.
Certes nous n’en sommes pas là au niveau de la France du début du XXI°s mais symboliquement les pires voyous ont toujours la complaisance des puissants.
Police : en première ligne devant les évènements, la police a le plus mauvais rôle dans ces quartiers. Recrutés par concours (comme les enseignants) les policiers les mieux notés réussissent par le jeu des mutations à éviter ces zones. Donc, logiquement, ce sont les policiers les plus jeunes et les plus mal formés qui se retrouvent face aux violences.
De plus, depuis 2002, l’Etat UMP n’a cessé de réduire les effectifs de police dans les quartiers pauvres pour les augmenter dans les municipalités de droite bien bourgeoises.
Pour finir de préparer l’incendie la droite a jugé bon de supprimer la police de proximité, invention assez intelligente de la gauche qui permettait de lier davantage police et habitants.
Victime du libéralisme le plus stupide, les flics (comme l’ensemble des fonctionnaires) sont destinés à être des vigiles attachés aux beaux quartiers et non un service public au service de tous (voir « Etats-Unis »).
Religions : se sentant à juste titre responsable des violences suite à des déclarations tonitruantes et à une politique de réduction des effectifs de police en banlieues, N. Sarkozy a tenté dans un premiers temps d’accuser des « bandes organisées » d’être derrière les premières nuits d’émeutes. Si, en effet, le saccage de biens publics nécessite une relative organisation, le ministre tentait d’accuser des groupes islamistes. Or, c’est un pur mensonge car les Renseignements Généraux qui espionnent ces bandes depuis plus de 10 ans ont toujours été catégorique : les réseaux islamistes (comme les réseaux maffieux) ont plus besoin de calme et de discrétion pour agir que d’incendies et de descente de police.
A la base les organisations religieuses (type UOIF) ont même tenté de calmer le jeu pour, précisément, renforcer leur pouvoir de contrôle social de ces quartiers. Mais, le désespoir et la misère sont telles, qu’aucune organisation ne peut contrôler ces hordes de casseurs vivant dans un monde parallèle hermétique à toute espèce de discours idéologique. Ventre affamé n’a point d’oreille.
Sarkozy : au service des grands patrons, animé par une admiration pour les néo-républicains américains, le ministre de l’intérieur paie dans cette crise son impuissance habituelle. Incapable de faire baisser le chômage au ministère de l’économie, incapable de faire baisser l’insécurité au ministère de l’intérieur, il a joué avec le feu en qualifiant confusément les jeunes de ces quartiers de « racaille ». Certes, certains jeunes de ces zones sont des ennemis du bien public, mais notre ministre ne connaît-il pas le mécanisme des media ? Il est certain qu’il a voulu se mettre au diapason de la colère populaire en cachant par ailleurs la réduction des effectifs de police…
Aujourd’hui candidat déclaré aux présidentielles de 2007 il poursuit sa carrière de maître oligarque en sortant ponctuellement des « propositions » qui sentent parfois un relatif bon sens (expulsion des étrangers condamnés pour violence) pour masquer à quel point il déteste la république et sent le libéralisme le plus putride. Sa campagne pour le OUI au référendum du 29 mai ou encore le OUI à l’autonomie de la Corse (deux échecs de plus) montrent bien son peu de cas de la nation française. Il était donc logique qu’il propose aussi le droit de vote aux étrangers…
Solution(s) : il n’existe pas de solution unique, ni de solution rapide.
Le meilleur allié des flics c’est encore les petits trafics qui alimentent ces zones en argent frais (rapport des RG). En laissant faire les autorités et la justice se polarisent sur l’essentiel les violences, le gros trafic, le terrorisme… La solution alimente donc le problème. De plus, désorganiser ces trafics décuplerait la violence de ces misérables jeunes.
Avec du temps et une vraie volonté politique une baisse durable du chômage dans ces zones et des aides très ciblées pourraient réduire en 10 ou 15 ans le terreau violent, mais nulle organisation politique ne veut (ni ne peut dans le cadre des directives européennes) agir de la sorte.
Comme l’Eglise jadis la « gauche » antipopulaire veut garder ses pauvres et la droite antinationale veut garder ses émeutiers comme épouvantails à bourgeois.
Télévisions : sans conteste les télévisions française et étrangère ont assez vite appelé les jeunes des banlieues de France et de Navarre à rivaliser en nombre de véhicules brûlés, en violences, en incendies, affrontements, etc.
Comme toujours la télé a grossi un phénomène important, mais limité en caricaturant et aggravant la situation.
Outil idéologique puissant, les télés internationales (en premier lieu américaines) ont profité du désordre pour s’acharner sur la France, sa république, son modèle. Rappelons à ces partisans déclarés de la guerre en Irak que les violences françaises, pour scandaleuses qu’elles aient été, ont fait très peu de victimes.
Travailleurs : premières (et seules) victimes de la politique de Sarkozy et des actes des émeutiers.
Vaulx-en-Velin : quartier de Lyon où en 1990 la première émeute de banlieue éclata. 15 ans après RIEN n’a changé.
D’où viennent ces groupes flous acteurs de la violence urbaine ? D’après les enquêtes des Renseignements Généraux ces bandes se structurent autour d’un quartier et correspondent à une tranche d’âge plus ou moins précis. Dans un contexte de chômage et d’enfermement géographique ces bandes remplacent à la fois la famille et aussi la communauté républicaine (citoyens, salariat, groupes politiques…).
L’émergence de bandes plus ou moins violentes nous ramènent donc à une organisation sociale ante étatique de type tribal : solidarité mécanique et hostilité à tout ce qui est extérieur. Avant les émeutes certains observateurs jugeaient que les bandes ne se fédéreraient jamais et s’épuiseraient en affrontements internes. Si l’économie de la bande est effectivement portée à l’autodestruction, ces gangs peuvent aussi tenter des implantations hors de leurs territoires, pour l’heure sans succès vu que les services de police infiltrent et décapitent les structures trop stables.
Quelles opinions véhiculent la bande ? Comme les « bandits d’honneur » du XVIII°s les bandes de petits voyous de banlieues s’auto-intoxiquent avec un discours écran qui les fait passer pour des victimes (des flics, de l’Etat, des autres bandes, etc.) alors que se sont leurs actes qui agressent les autres.
Causes : les hommes politiques ne cessent de chercher des causes à ce chaos inédit. La « droite » voit une sorte de complot de maffieux, l’extrême-droite un problème d’immigration, la gauche et l’extrême gauche pointent les causes sociales. Chacun est à sa place et nul ne veut faire l’effort de sortir de discours attendus et stériles. Ça ne fait que 20 ans que ça dure.
Bien entendu les causes de ces violences sont multiples. Les émeutiers sont avant tout des jeunes chômeurs vivant dans un monde en marge de la « vraie » ville (comprendre centre-ville) et en marge de l’économie légale (comprendre le monde du travail). Les causes sont donc effectivement en partie économiques puisque le chômage, la misère ou encore l’incapacité de fonder une famille ou d’acquérir un logement pousse dans un cul-de-sac sans issue.
Reste que des situations de pauvreté n’ont jamais non plus automatiquement poussés à des violences aussi vides de sens. A un contexte économique déprimant s’ajoute aussi 20 ans de double discours des élites. Alors que les « honnêtes travailleurs » de toutes origines ont été systématiquement oubliés et/ou trahis par les partis de gouvernement au nom de l’Europe, les inactifs, les voyous, des déviants de toute sorte ont eu les honneurs d’hommes politiques rapides à instrumentaliser les pères travailleurs contre les fils chômeurs.
La « culture de l’excuse » issu du libéralisme perverti de Mai 68 a été l’arme favorise des oligarques qui ont taxé de « populisme » la colère des braves gens pour mieux saluer le talent des futurs émeutiers. A la fois craints et vomis par les habitants de ces quartiers, manipulés et méprisés par les politiciens, la jeunesse en guenille de ces zones ne pouvait que fuir en avant dans la violence la plus abjecte.
Chômage : le chômage dans les classes populaires a commencé à grimper en France dès les premières mesures libérales du gouvernement Barre (années 70). Ensuite, sorti de quelques accalmies liées à la croissance économique, le taux de chômage n’a fait qu’augmenter dans ces quartiers. Fermetures d’usines, licenciements économiques, manque de formations adéquates, travail au noir, trafic, déménagement des classes moyennes, etc. Le travail dans ces quartiers éloignés des gisements d’emplois n’a fait que généraliser un chômage de masse (autour de 35 % chez les jeunes) qui, dans la durée, ne peut que couper ces individus du travail et de ses valeurs politico-sociales (salaires, luttes des classes, promotion, cotisations, retraites…).
Aucune solution ne durera sans une baisse réelle du taux de chômage dans ces quartiers sinistrés. Or, une telle politique (interdite par les directives de l’Europe) n’est au programme d’AUCUN parti politique, pas plus la « droite » libérale que la « gauche » caviar.
Education : dans les acteurs de ces espaces l’éducation et les enseignants jouent un grand rôle. En effet, alors que les parents ont eu le plus grand mal à gérer la jeunesse de ces quartiers l’Education nationale n’a pas su ou pas voulu assumer sa part de responsabilité.
En effet, alors que de très nombreux enseignants ont voulu jouer la carte de l’autorité républicaine, leur hiérarchie, les ministres successifs ou encore le double discours de syndicats aux accents gauchistes ont accéléré le pourrissement républicain de ces quartiers.
Toutes les années Mitterrand se sont résumées avec J. Lang à une ritournelle consistant à excuser les voyous sous prétexte qu’ils sont pauvres, cela sans oublier que ces mêmes voyous persécutent d’abord leurs voisins tout aussi pauvres… Le collège unique, sa promotion par la médiocrité et son mépris coutumier de l’autorité (flic, famille, etc.) ont donc servi très largement favorisé un contexte favorable aux violences, cela avec, au départ, les meilleures intentions du monde.
Etats-Unis : ces émeutes marquent à l’évidence une nouvelle étape de l’américanisation de la société française : élite richissime qui bénéficie des services de l’Etat, d’allégements d’impôts et en parallèle constitution d’immenses ghettos où s’entassent toute la misère du monde et dont les éléments les plus prometteurs deviennent des faire-valoir des élites (chanteurs de rap, sportifs…), les autres fuient en avant dans les gangs, l’exploitation des plus faibles, le fanatisme, etc. Bref, une barbarie anti-politique qui justifie la peine de mort, le degré zéro de l’aide sociale, le racisme, le fanatisme puritain, etc. Le film « Collision » résume bien où en est la société américaine. C’est le chemin dicté par le capitalisme du XXI°s.
Extrême gauche médiatique : le porte-parole de la LCR a déjà appelé à braver le couvre-feu, les Verts sont sur une ligne à peine moins lâche. Ennemie déclarée de la Nation et ami encombrant des « immigrés » et des « jeunes », l’extrême gauche médiatique française vit encore sur une autre planète : celle du manichéisme niais de Mai 68, quand il était légitime de crier « CRS ! SS ! ».
Aujourd’hui, ce ne sont plus les polices du général de Gaulle qui frappent la classe ouvrière, mais bel et bien les rejetons des ouvriers déclassés ayant faits 68. Plus décalés que jamais des vrais enjeux, les partis d’extrême gauche n’ont rien à proposer de positif aux travailleurs de France, si ce n’est les mépriser en les traitant de fascistes.
Famille : l’état de la famille dans ces quartiers est déplorable. Marx disait avec justesse que le capitalisme et ses inégalités démolissaient davantage la famille que ses idées collectivistes. Divorces, familles recomposées instables, déluge de pornographie, sexisme généralisé, violences familiales…
Ces espaces sont avant tout le tombeau de la famille traditionnelle, celle qui équilibrait les rapports entre le mari et la femme, les parents et les enfants. Plus de modèle, rôle du père ridiculisé, mères parfois semi prostituées, polygamie… les chiens fous des banlieues sont avant tout des jeunes sans famille sérieuse.
Les politiques ponctuent leurs discours d’appels à la responsabilité familiale. Soit. Mais autant éteindre un feu avec un extincteur vide.
Cible des libéraux et des gauchistes depuis des décennies, la famille est à restaurer tout comme l’autorité de l’Etat, seul bouclier pour les plus faibles.
Immigrés : ces émeutes inédites sont directement connectées à la question de l’immigration. Brisant un tabou les hommes politiques de tous bords parlent d’immigration. Certes ces ghettos urbains géants ont poussé à l’époque où la France avait besoin de loger les travailleurs étrangers, mais le problème ne vient nullement de leur population d’origine (généralement d’honnêtes travailleurs à la retraite) mais bel et bien de la situation sociale qui n’a cessé d’empirer depuis les années 70 généralisant le chômage, de système D puis carrément les trafics. L’immigration dans ces quartiers s’est en grande partie tari, mais les rejetons de ces immigrés (en moyenne plus nombreux par famille que chez les autres habitants) ont, plus qu’ailleurs souffert du chômage, de l’échec scolaire, de la misère sexuelle et affective. Il est donc tentant de se « venger » de ces émeutiers en généralisant, c’est oublier un peu vite que les immigrés de l’ancienne génération sont les premières (et bien souvent les seules) victimes de ces agissements.
Lunpemprolétariat : pour comprendre les actions et les mentalités de ces jeunes tueurs il convient de relire K. Marx au sujet de ce qu’il appelait le « prolétariat en haillons », c'est-à-dire les travailleurs manuels déclassés, coupés du monde du travail légal et réduits à agir en purs voyous. Marx toujours a toujours considéré que ces hordes d’ex travailleurs délinquants étaient des ennemis objectifs de la classe ouvrière, en effet, les pays d’Europe du XIX°s donnaient de multiples exemples de complots objectifs entre les grands propriétaires ET ces bandes armées. L’exemple le plus évident est celui de la maffia italienne : en effet, les possédants ont proprement salarié les pauvres violents afin de détruire les organisations ouvrières. Ce fut aussi le ressors du premier fascisme quand des pauvres italiens furent recrutés avec l’argent des bourgeois afin de s’attaquer physiquement aux militants de gauche.
Certes nous n’en sommes pas là au niveau de la France du début du XXI°s mais symboliquement les pires voyous ont toujours la complaisance des puissants.
Police : en première ligne devant les évènements, la police a le plus mauvais rôle dans ces quartiers. Recrutés par concours (comme les enseignants) les policiers les mieux notés réussissent par le jeu des mutations à éviter ces zones. Donc, logiquement, ce sont les policiers les plus jeunes et les plus mal formés qui se retrouvent face aux violences.
De plus, depuis 2002, l’Etat UMP n’a cessé de réduire les effectifs de police dans les quartiers pauvres pour les augmenter dans les municipalités de droite bien bourgeoises.
Pour finir de préparer l’incendie la droite a jugé bon de supprimer la police de proximité, invention assez intelligente de la gauche qui permettait de lier davantage police et habitants.
Victime du libéralisme le plus stupide, les flics (comme l’ensemble des fonctionnaires) sont destinés à être des vigiles attachés aux beaux quartiers et non un service public au service de tous (voir « Etats-Unis »).
Religions : se sentant à juste titre responsable des violences suite à des déclarations tonitruantes et à une politique de réduction des effectifs de police en banlieues, N. Sarkozy a tenté dans un premiers temps d’accuser des « bandes organisées » d’être derrière les premières nuits d’émeutes. Si, en effet, le saccage de biens publics nécessite une relative organisation, le ministre tentait d’accuser des groupes islamistes. Or, c’est un pur mensonge car les Renseignements Généraux qui espionnent ces bandes depuis plus de 10 ans ont toujours été catégorique : les réseaux islamistes (comme les réseaux maffieux) ont plus besoin de calme et de discrétion pour agir que d’incendies et de descente de police.
A la base les organisations religieuses (type UOIF) ont même tenté de calmer le jeu pour, précisément, renforcer leur pouvoir de contrôle social de ces quartiers. Mais, le désespoir et la misère sont telles, qu’aucune organisation ne peut contrôler ces hordes de casseurs vivant dans un monde parallèle hermétique à toute espèce de discours idéologique. Ventre affamé n’a point d’oreille.
Sarkozy : au service des grands patrons, animé par une admiration pour les néo-républicains américains, le ministre de l’intérieur paie dans cette crise son impuissance habituelle. Incapable de faire baisser le chômage au ministère de l’économie, incapable de faire baisser l’insécurité au ministère de l’intérieur, il a joué avec le feu en qualifiant confusément les jeunes de ces quartiers de « racaille ». Certes, certains jeunes de ces zones sont des ennemis du bien public, mais notre ministre ne connaît-il pas le mécanisme des media ? Il est certain qu’il a voulu se mettre au diapason de la colère populaire en cachant par ailleurs la réduction des effectifs de police…
Aujourd’hui candidat déclaré aux présidentielles de 2007 il poursuit sa carrière de maître oligarque en sortant ponctuellement des « propositions » qui sentent parfois un relatif bon sens (expulsion des étrangers condamnés pour violence) pour masquer à quel point il déteste la république et sent le libéralisme le plus putride. Sa campagne pour le OUI au référendum du 29 mai ou encore le OUI à l’autonomie de la Corse (deux échecs de plus) montrent bien son peu de cas de la nation française. Il était donc logique qu’il propose aussi le droit de vote aux étrangers…
Solution(s) : il n’existe pas de solution unique, ni de solution rapide.
Le meilleur allié des flics c’est encore les petits trafics qui alimentent ces zones en argent frais (rapport des RG). En laissant faire les autorités et la justice se polarisent sur l’essentiel les violences, le gros trafic, le terrorisme… La solution alimente donc le problème. De plus, désorganiser ces trafics décuplerait la violence de ces misérables jeunes.
Avec du temps et une vraie volonté politique une baisse durable du chômage dans ces zones et des aides très ciblées pourraient réduire en 10 ou 15 ans le terreau violent, mais nulle organisation politique ne veut (ni ne peut dans le cadre des directives européennes) agir de la sorte.
Comme l’Eglise jadis la « gauche » antipopulaire veut garder ses pauvres et la droite antinationale veut garder ses émeutiers comme épouvantails à bourgeois.
Télévisions : sans conteste les télévisions française et étrangère ont assez vite appelé les jeunes des banlieues de France et de Navarre à rivaliser en nombre de véhicules brûlés, en violences, en incendies, affrontements, etc.
Comme toujours la télé a grossi un phénomène important, mais limité en caricaturant et aggravant la situation.
Outil idéologique puissant, les télés internationales (en premier lieu américaines) ont profité du désordre pour s’acharner sur la France, sa république, son modèle. Rappelons à ces partisans déclarés de la guerre en Irak que les violences françaises, pour scandaleuses qu’elles aient été, ont fait très peu de victimes.
Travailleurs : premières (et seules) victimes de la politique de Sarkozy et des actes des émeutiers.
Vaulx-en-Velin : quartier de Lyon où en 1990 la première émeute de banlieue éclata. 15 ans après RIEN n’a changé.
ter ou ga- Langue pendue
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Re: Abécédaire des incendiaires
par rachel Ven 11 Nov - 10:46
Je suis une bande de jeunes à moi tout seul , votre texte est intéressant ... mais , jchu po du tout OK !!! C'est quoi le but ??? La défense de la République et du Travail ??? Valeurs laiques ??? 
Dernière édition par le Ven 11 Nov - 10:57, édité 1 fois
rachel- Rang: Administrateur
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Re: Abécédaire des incendiaires
par rachel Ven 11 Nov - 10:52
C'est complètement fou et faux !!! Allez vous reposer cher républicain !!! ( Désolé mais je veux bien ètre modéré pour réagir violemment à ce genre d'agressions républicaines nationales !!! )Education : dans les acteurs de ces espaces l’éducation et les enseignants jouent un grand rôle. En effet, alors que les parents ont eu le plus grand mal à gérer la jeunesse de ces quartiers l’Education nationale n’a pas su ou pas voulu assumer sa part de responsabilité.
En effet, alors que de très nombreux enseignants ont voulu jouer la carte de l’autorité républicaine, leur hiérarchie, les ministres successifs ou encore le double discours de syndicats aux accents gauchistes ont accéléré le pourrissement républicain de ces quartiers.
rachel- Rang: Administrateur
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Re: Abécédaire des incendiaires
par rachel Ven 11 Nov - 10:56
Marx est donc mis à toutes les sauces , c'est n'importe quoi !!! Bon , c'est la racaille ; la canaille ; vous suivez la route ouverte par les Versaillais , et donc , je me casse !!! Ciao !!!Lunpemprolétariat : pour comprendre les actions et les mentalités de ces jeunes tueurs il convient de relire K. Marx au sujet de ce qu’il appelait le « prolétariat en haillons », c'est-à-dire les travailleurs manuels déclassés, coupés du monde du travail légal et réduits à agir en purs voyous. Marx toujours a toujours considéré que ces hordes d’ex travailleurs délinquants étaient des ennemis objectifs de la classe ouvrière, en effet, les pays d’Europe du XIX°s donnaient de multiples exemples de complots objectifs entre les grands propriétaires ET ces bandes armées. L’exemple le plus évident est celui de la maffia italienne
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Re: Abécédaire des incendiaires
par rachel Ven 11 Nov - 11:00
No comment , c'est la guerre et il n'y a que deux cotés à la barricade , vous poussez au crime avec vos insultes et votre mépris !!!Extrême gauche médiatique : le porte-parole de la LCR a déjà appelé à braver le couvre-feu, les Verts sont sur une ligne à peine moins lâche. Ennemie déclarée de la Nation et ami encombrant des « immigrés » et des « jeunes », l’extrême gauche médiatique française vit encore sur une autre planète : celle du manichéisme niais de Mai 68, quand il était légitime de crier « CRS ! SS ! ».
Aujourd’hui, ce ne sont plus les polices du général de Gaulle qui frappent la classe ouvrière, mais bel et bien les rejetons des ouvriers déclassés ayant faits 68. Plus décalés que jamais des vrais enjeux, les partis d’extrême gauche n’ont rien à proposer de positif aux travailleurs de France, si ce n’est les mépriser en les traitant de fascistes.
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Re: Abécédaire des incendiaires
par ter ou ga Ven 11 Nov - 11:05
Vos critiques sont intéressantes, mais un peu lapidaires. 
Est-il possible d'argumenter davantage...
Je vois assez mal où vous voulez en venir.
Merci d'avance.
Est-il possible d'argumenter davantage...
Je vois assez mal où vous voulez en venir.
Merci d'avance.
ter ou ga- Langue pendue
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Re: Abécédaire des incendiaires
par rachel Ven 11 Nov - 11:05
Et mon cul c'est du poulet ??? Quel débordement de haine vous anime ??? Je voudrais rester serein , mais là j'ai plutot envie de ramasser un caillou , un pavé ... Basta !!!Ces espaces sont avant tout le tombeau de la famille traditionnelle, celle qui équilibrait les rapports entre le mari et la femme, les parents et les enfants. Plus de modèle, rôle du père ridiculisé, mères parfois semi prostituées, polygamie… les chiens fous des banlieues sont avant tout des jeunes sans famille sérieuse.
rachel- Rang: Administrateur
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Re: Abécédaire des incendiaires
par ter ou ga Ven 11 Nov - 11:21
Me tromperai-je ?
Je ne pense pas le moins du monde être hainaux.
J'en parlerai à ma compagne, elle qui est née "là-bas" et qui a vécu ensuite dans ces zones...
Je suis sûr qu'elle saura réveiller mon bon sens
Je ne pense pas le moins du monde être hainaux.
J'en parlerai à ma compagne, elle qui est née "là-bas" et qui a vécu ensuite dans ces zones...
Je suis sûr qu'elle saura réveiller mon bon sens
ter ou ga- Langue pendue
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