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Pourquoi seulement le foot?:-)

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Pourquoi seulement le foot?:-) Empty Re: Pourquoi seulement le foot?:-)

Message par Emma Ven 28 Jan - 17:40

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Message par rachel Mer 9 Fév - 1:00

Le monde ne lui suffit pas
« Britannia rules the waves »
(1). Ellen MacArthur (Castorama) du haut de ses 158 centimètres est en train de remettre au goût du jour cette maxime des siècles passés. À vingt-huit ans, la petite Anglaise écrit une nouvelle page de sa légende de grand marin en réalisant le nouveau record du tour du monde à la voile en solitaire sans escale en multicoque. Après 70 jours de mer, elle était hier en fin d’après-midi sur le point de couper la ligne imaginaire entre Ouessant et le cap Lizard, battant d’un peu plus d’une journée le temps de référence de Francis Joyon réalisé le 3 février 2004.

téléguidée

par une entreprise américaine

Lors de son départ, le 28 novembre, la navigatrice reconnaissait devant l’énorme défi à relever qu’il lui faudrait « peut-être plus d’une tentative ». Mais aussi qu’elle disposait « vraiment d’une chance ». La première aura été la bonne. Et pourtant le record de Francis Joyon (72 jours et 22 heures) semblait bâti pour durer. À bord de son vieux trimaran IDEC (27,20 mètres, 14 tonnes) loué à Olivier de Kersauson et qu’il avait poussé à fond, le marin, connu pour être dur au mal, avait bénéficié de très bonnes conditions tout au long de sa route qu’il avait tracée seul sans routage. Avec son trimaran flambant neuf de 23 mètres tout en carbone et d’un déplacement de 8 tonnes seulement, construit exprès pour des programmes de record, Ellen MacArthur a été la plupart du temps en avance sur les temps de passage du Français. Il convient cependant de préciser que la Britannique disposait d’un budget nettement plus conséquent et d’une assistance très lourde qui lui a permis d’être téléguidée par une entreprise américaine spécialisée dans le routage maritime (Commanders Weather).

Mais le sens marin, la petite Ellen l’a toujours eu. Née en plein centre de l’Angleterre à Whatstandwell à côté de Derby, le 8 juillet 1976, de parents enseignants, aujourd’hui retraités, elle vit sur une île sans en avoir l’impression. Sa tante Thea fait basculer son destin à l’âge de quatre ans en l’initiant à la voile. Le virus est inoculé. À sept ans, elle n’a plus qu’une seule pensée : naviguer. Pendant trois années, elle met de côté l’argent censé payer la cantine à l’école afin de s’offrir son premier bateau, un dinghy de 8 pieds (2,5 mètres). Mais si elle a déjà la voile chevillée au corps, l’autre virus, celui de la compétition, ne l’a pas encore frappée. Après une régate à son école de voile, où elle termine bonne dernière, la jeune Ellen, alors âgée de dix ans, décide sur le chemin du retour à la maison qu’elle ne laissera plus jamais cela arriver. « Je n’allais plus être la dernière, coûte que coûte », raconte-t-elle aujourd’hui.

À dix-huit ans, alors qu’elle vient d’obtenir son examen de skipper professionnel, sa flotte s’est agrandie d’un 17 pieds (5 mètres) et d’un 21 pieds (6,5 mètres). Elle boucle en cinq mois et demi un tour de la Grande-Bretagne en solitaire avec escales à la barre de ce dernier et est distinguée comme « meilleur marin (britannique) espoir de l’année » en 1994. Deux ans plus tard, elle termine troisième de sa première transatlantique, Québec-Saint-Malo. En 1997, elle participe à la mini-Transat (17e) et, l’année suivante, elle signe son premier contrat avec Kingfisher, l’un des principaux distributeurs européens sur les marchés du bricolage, de l’électro-domestique et de l’ameublement. Ce parraineur ne l’a plus quitté depuis.

une équipe pour lui construire

un bateau

1998 est l’année où elle commence à se faire remarquer en remportant dans la catégorie 2 (50 pieds) le Tour des îles britanniques puis la Route du rhum. Cette dernière victoire est un tremplin. Avec Mark Turner, son chef de projet rencontré lors de la Mini Transat, elle réunit une équipe pour lui dessiner et construire un bateau sur mesure. Turner a trouvé en elle un produit marketing redoutable et MacArthur est prête à jouer le jeu. Leur union professionnelle est scellée. L’année d’après, elle remporte la Course de l’Europe avec Yves Parlier puis, l’année suivante, la Transat anglaise (catégorie monocoques) avant de se lancer dans le Vendée Globe 2000-2001. Ne vivant - le plus souvent à bord de ses bateaux - que pour la mer, elle est devenue aussi experte dans l’art de communiquer. Même lorsqu’elle se fracasse le haut du crâne dans la soute avant de son voilier, elle ne baisse pas le rythme et prend le temps de se photographier pour diffuser à la presse, par l’intermédiaire de son équipe de communication, son portrait écorné. Deuxième du Vendée Globe, MacArthur éclipse le vainqueur, Michel Desjoyeaux, en devenant la première femme à boucler un tour du monde à la voile en moins de 100 jours. Le Times lui dédie sa une en couleur. Une première.

L’année suivante, elle remporte la Route du rhum 2002 avec la manière. Elle établit non seulement un nouveau temps de référence des monocoques 60 pieds sur cette course, effaçant des tablettes Yves Parlier, un de ses maîtres, mais surtout c’est la première fois depuis la création de l’épreuve, en 1978, qu’un « mono » se présente à Pointe-à-Pitre avant les multicoques (2). Dès lors, elle voit son avenir sur les grands multicoques.

s’attaquer aux différents records en solitaire

Après une tentative avortée au large de l’Australie dans sa quête du Trophée Jules-Verne en raison du démâtage du maxi-catamaran Orange, rebaptisé Kingfisher-II, alors qu’elle compte une vingtaine d’heures d’avance sur le record établi par Bruno Peyron, elle décide de se faire construire un trimaran pour s’attaquer aux différents records en solitaire. Pour patienter, elle écrit un livre (Taking on the World, « À la conquête du monde ») (3).

En claquant ce nouveau temps de référence autour du globe à bord de son trimaran équipé d’une dizaine de caméras et de micros, Ellen MacArthur propulse la voile dans une nouvelle dimension.

Nicolas Guillermin

(1) « La Grande-Bretagne domine les mers. »

(2) Seuls 3 trimarans

sur les 18 au départ

ont rejoint la Guadeloupe

en raison

d’une tempête.

(3) www.teamellen.com. ( source "L'Humanité" )
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Message par Laverdure Ven 8 Avr - 11:31

Pour en revenir au sujet initial, je pense que le foot moopolise les opinions car c'est le seul ayant une audience toutes les semaines et avec les memes participants, ensuite tout le monde meme nul y a joué.

Le Tennis est recent et sa vulgarisation à des heures variables empeche son suivi
Les regles du rugby ne sont pas limpide pour un profane.
Le cyclisme est monotone à part la piste.
La F1 est un sport de nantis et futile.
Laverdure
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