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La LCR ne discutera pas d'un programme de gouvernement

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Message par Emma Mer 28 Déc - 9:07

mercredi 28 décembre 2005, 9h38
Krivine: la LCR ne discutera pas d'un programme de gouvernement avec le PS


PARIS (AFP) - Alain Krivine, porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), a indiqué mercredi que son parti ne participerait pas à la réunion des formations de gauche, dont le PS, prévue fin janvier, s'il s'agit de discuter d'un "programme de gouvernement".
Le PS s'est mis d'accord avec le PRG, les Verts et le PCF pour tenir cette réunion afin de jeter les bases d'une plate-forme commune de gouvernement.

"S'il s'agit d'une réunion de toute la gauche pour envisager ce qu'on peut faire avant 2007 pour contrecarrer tous les plans de la droite, du patronat, etc, dans ce cas, là bien sûr, on est partants", a indiqué M. Krivine sur RTL.

Mais "s'il s'agit de discuter d'un programme de gouvernement (...) nous on n'ira pas, c'est évident", a-t-il ajouté.

"On va pas discuter d'un programme de gouvernement avec Strauss-Kahn, le PS, des gens qui lorsqu'ils ont été au pouvoir ont privatisé autant, si ce n'est parfois plus, que la droite", a-t-il expliqué.

"S'ils veulent nous inviter, ils envoient une lettre et ils nous disent surtout quel est le sujet, et après on décidera", a ajouté M. Krivine.

"J'espère que le Parti communiste va pas gâcher la dynamique unitaire nouvelle qui a existé au moment de la campagne du non" au traité constitutionnel européen, a ajouté M. Krivine.

Interrogé sur une déclaration de candidature de la LCR à la présidentielle lors de son congrès fin janvier, M. Krivine a indiqué que "si jamais la ligue décide de se présenter en tant que telle, elle aura un candidat, tout le monde le connaît, mais je suis pas sûr qu'il faille prendre la décision maintenant".

"On désespère pas qu'il puisse peut-être y avoir un accord - il faut d'abord discuter du programme - avec toutes les forces à la gauche du Parti socialiste et qui souhaitent une alternative", a-t-il ajouté, soulignant que "le PC est à l'heure des choix".
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Message par rachel Mer 28 Déc - 17:26

Courrier de la LCR au PCF
Débat avec le Parti communiste
Contribution de la LCR

La victoire populaire du 29 mai 2005 contre le projet de Constitution européenne a été le résultat d’une vaste mobilisation impliquant des militants syndicaux, des militants associatifs, des milliers d’hommes et de femmes rassemblés au sein d’un millier de collectifs pour manifester leur résistance à l’offensive libérale. Et également des courants et des partis politiques, au premier rang desquels la LCR et le PCF. Ces deux organisations ont aujourd’hui des responsabilités particulières, à l’heure où il s’agit de dessiner une véritable alternative politique et de traduire l’élan du 29 mai dans les luttes, les mobilisations et, plus généralement, sur le terrain politique, y compris dans la mesure du possible, au niveau des prochaines échéances électorales. Sans concevoir d’aucune manière le nécessaire débat politique de la gauche antilibérale et anticapitaliste comme un face-à-face entre le PCF et la LCR, cette dernière a souhaité amorcer cette discussion sur les perspectives en s’adressant spécifiquement au PCF et à ses militants, notamment à l’occasion des forums organisés par le PCF. C’est le sens de la « contribution au débat », adoptée mi-novembre par la direction nationale de la LCR, que Rouge publie cette semaine.

Le vote du 29 mai a créé des conditions nouvelles pour toutes les forces qui combattent le libéralisme. Par sa nature de classe incontestable et la mobilisation de la jeunesse et des travailleurs qui l’ont permis, il nous donne des responsabilités importantes. En effet, si ce vote indique d’une manière évidente le rejet de décennies de politiques dominées par la dégradation des conditions de vie de la grande majorité de la population, il ne donne pas par lui-même les contenus et les voies d’une alternative réelle. Il affirme un espoir et nous donne la responsabilité d’élaborer et de proposer des réponses. En effet, la situation sociale et politique que nous vivons tous et toutes depuis le 29 mai nous rappelle chaque jour que notre vote n’a pas suffi à arrêter le rouleau compresseur du libéralisme, qui détruit nos droits sociaux et les libertés publiques. Les révoltes qui ont explosé dans certains quartiers populaires, suite aux provocations de Sarkozy en direction des jeunes de ces cités, témoignent de l’état de crise que connaît la société et des tensions qui en résultent. Des années de libéralisme ont condamné des secteurs entiers de la population à être victimes de la relégation sociale, de l’injustice, du racisme. L’exploitation politique que le gouvernement et la droite font des événements se traduit par un cours autoritaire et répressif lourd de dangers. La scandaleuse instauration de l’état d’urgence et sa prolongation sont une atteinte à la démocratie et une grave menace pour les libertés. Il est d’une extrême gravité que la direction du PS, et certains secteurs de la gauche, cédant aux appels à l’union nationale de la peur, aient jugé bon de cautionner la politique gouvernementale d’instauration de l’état de guerre sociale. Même s’il s’est repris et n’a pas voté la prolongation demandée par le gouvernement, le PS a ainsi encouragé ce dernier à poursuivre et aggraver sa politique répressive contre les lycéens, les syndicalistes, à décréter « illégales » les grèves... La première urgence est de mobiliser dans l’unité la plus large possible pour imposer la levée immédiate de l’état d’urgence, l’arrêt de toutes les mesures d’exception et de répression, l’amnistie des jeunes et des syndicalistes condamnés pour leur participation à des actions collectives.

La nécessité de l’unité

La victoire du 29 mai n’aurait pas existé sans la domination du « non » de gauche. Et cette dernière aurait été impossible sans le souffle unitaire qui a rassemblé des militants et structures politiques, syndicales, associatives, altermondialistes. Dans ce rassemblement, le rôle joué par le PCF et la LCR, quand ils ont poussé dans le même sens, n’a échappé à personne. C’est pourquoi il convient de préserver cette collaboration, de se garder de ce poison du mouvement ouvrier qu’est le sectarisme. Tout d’abord, par la mise en œuvre de campagnes communes proposées par nos deux partis, quand elles sont possibles, et il n’en manque pas. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait ensemble, en solidarité avec la SNCM, contre la privatisation d’EDF, pour la défense du service public. Nous convergeons aussi contre la politique autoritaire et sécuritaire du gouvernement. Mais si ce rapprochement est nécessaire, ce n’est pas seulement d’un tête-à-tête que l’antilibéralisme a besoin. Bien au contraire, il nous faut maintenir ensemble et développer tous les cadres unitaires de débat et d’action, notamment les collectifs du 29 mai. C’est un cadre qui a acquis sa légitimité dans l’action et qu’il faut privilégier à tout autre comme lieu d’élaboration, de confrontation et d’action, un cadre qui a fait ses preuves et qui constitue un outil indispensable. Plus largement, pour nous, la première tâche est de construire un front politique et social capable, par une mobilisation d’ensemble des travailleurs et de l’ensemble de la population laborieuse, de mettre dès aujourd’hui en échec une politique de destruction des acquis sociaux dont la révolte des banlieues n’est que l’une des conséquences. Au sein de ce mouvement antilibéral existe un débat sous-jacent qu’il nous paraît indispensable de faire avancer. Face à la gravité des attaques, certains imaginent que l’on pourrait faire reculer le libéralisme par une simple projection en arrière. Comme si « la parenthèse » que Mitterrand avait dit avoir ouverte en 1983 allait se refermer. Or, ce que nous vivons n’est pas « une parenthèse », mais une période fondamentalement nouvelle dans l’histoire du capitalisme. Le fond de notre pensée est qu’il ne sera pas possible d’en finir avec le libéralisme sans des ruptures profondes qui mettent en cause les racines de ce système lui-même, sans une alternative anticapitaliste.

Approfondir le débat

Tout ou presque nous y ramène. Le bilan du gouvernement de la gauche plurielle tout d’abord, dans lequel le PCF, comme les Verts, ont été enferrés dans une orientation sociale-libérale désastreuse pour les travailleurs et pour l’image de la gauche. La question européenne ensuite. Aucune politique progressiste nationale et européenne ne peut s’imaginer dans le carcan des principaux traités libéraux et sans une rupture avec la logique même de la construction européenne depuis ses débuts, prolongée par les accords de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice. Jeter de nouvelles bases permettant une convergence sociale et démocratique pour nos peuples passera par des changements tels que seule une Assemblée constituante européenne aurait la légitimité de les assumer. Il en est de même pour les institutions de la Ve République. On voit, encore ces jours-ci, à quel point elles sont antidémocratiques. Donner vraiment la parole au peuple ne se fera pas seulement « par en bas ». Il faut une vraie rupture avec les institutions de la Ve République. La vérité est que, dans le cadre de ces institutions, on ne peut imaginer aucun gouvernement réellement de gauche. Si l’on quitte maintenant le terrain institutionnel pour en arriver au cœur de la question, celle d’une politique qui fasse tourner le monde à l’endroit, on saisira aisément que rien de fondamental et de durable ne peut être établi si le pouvoir des capitalistes n’est pas remis en cause. L’urgence sociale est indissociable de l’urgence démocratique. C’est le régime de propriété des moyens de production qui devra être contesté, ce qui est le sens profond d’une alternative anticapitaliste. Par une autre répartition des richesses, par la fin du tout-profit qui ruine la nature, en opposant une logique des besoins sociaux à celle du profit capitaliste, par l’arrêt de toutes les privatisations, le retour dans la propriété publique de toutes les privatisations faites par les gouvernements de droite comme de gauche et, au delà, par l’appropriation publique et sociale des secteurs clé de l’économie, par le contrôle des travailleurs sur la marche des entreprises et de l’économie, par la reconnaissance du droit de tous et de toutes à un emploi stable, correctement rémunéré, ce qui implique l‘abolition du droit patronal de licencier, souvent dans des entreprises qui font du profit et licencient pour augmenter les revenus des actionnaires. Si c’est bien cette politique que l’on vise, comment pourrait-elle être compatible avec le social-libéralisme ? Ceci fait débat entre nous. Comme nous l’avons montré à de multiples reprises, la LCR ne confond aucunement la gauche et la droite. Pas plus nous que vous n’avons songé à inviter l’UMP au meeting unitaire de défense de la SNCM à Marseille ! Nous luttons au contraire pour l’union la plus large des partis, syndicats et associations de gauche, quand il s’agit de résister à la droite et au patronat. Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites souvent à notre propos, la question n’est pas que nous refusions les responsabilités gouvernementales. Nous sommes absolument prêts à participer à un gouvernement au service des travailleurs, un gouvernement de rupture avec le capitalisme, un gouvernement qui s’appuie sur la mobilisation et l’auto-organisation des classes populaires, mais pas à un gouvernement qui gère le système capitaliste.

Rompre avec le social-libéralisme

La question est ailleurs. Est-il possible d’imaginer un tel gouvernement avec Blair, Schröder ou Prodi ? Ou un compromis avec la ligne que vient de confirmer la majorité du PS ? L’anticapitalisme et le social-libéralisme sont incompatibles dans un gouvernement. Vous avancez aussi l’idée que dire cela est s’interdire de gagner une majorité contre la droite. C’est, selon nous, poser les questions électorales à l’envers : le 29 mai ne montre-t-il pas, au contraire, que gagner la majorité des travailleurs à une alternative antilibérale est très loin d’être d’une utopie ? Et qu’est-ce qui le rendrait plus facile : recoller les morceaux avec le social-libéralisme, comme certaines des formules de vos documents ou déclarations l’indiquent, ou lutter ensemble pour gagner la majorité à une vraie politique de rupture ? La lutte pour un rassemblement antilibéral conséquent, donc anticapitaliste, est incompatible avec la recherche d’accords gouvernementaux ou parlementaires avec le social-libéralisme. ll y a vraiment deux gauches dans le pays, l’une d’adaptation au capitalisme libéral, l’autre de résistance au libéralisme. Être fidèle au message du 29 mai, mener une politique correspondant aux besoins sociaux amène à s’affronter aux intérêts capitalistes. Pour un gouvernement, cela implique des choix radicaux qui permettront que les travailleurs le reconnaissent comme le leur et se mobilisent pour imposer ses choix car, nous le savons tous, les résistances réactionnaires seront fortes et déterminées. D’évidence, l’heure de ces choix de fond est arrivée. Du vôtre dépend ainsi l’avenir immédiat. Beaucoup regardent vers nos partis, comme vers les autres forces mobilisées dans le combat antilibéral et anticapitaliste, et souhaitent que nous puissions être tous unis, y compris lors des élections à venir. Cet espoir, qui veut donner tout leur sens à la campagne et à la victoire référendaires, est légitime, et nous le partageons. Mais, on le voit bien, cela n’a de sens que si c’est bien la dynamique profonde du « non » de gauche qui s’exprime, pas la recherche dangereuse de marier l’antilibéralisme et le social-libéralisme. Nous voulons construire un rassemblement unitaire sur la base d’une alternative au capitalisme libéral, d’un programme anticapitaliste reprenant des mesures d’urgence sociales et démocratiques, d’un refus de toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec les sociaux-libéraux, d’une perspective de transformation radicale de la société. Si ce rassemblement voit le jour, se créeraient alors les conditions pour présenter des candidatures unitaires, associant largement les courants et les militants partie prenante de la victoire du 29 mai, et notamment nos deux partis. Cela se ferait au bénéfice de cette alternative dont la jeunesse et les travailleurs de ce pays ont tant besoin, et qui s’est tant fait attendre déjà.

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Message par rachel Mer 28 Déc - 17:29

Contribution de Krivine dans le débat de la Ligue sur le PCF ALAIN KRIVINE

PCF : marier l’eau et le feu ?


L’unité réalisée dans les collectifs a créé une véritable dynamique qui a enthousiasmé bon nombre de militants communistes, montrant qu’il y avait une possibilité d’alternative politique sans la direction du PS. À la veille de la période électorale qui s’ouvre, la direction du PCF doit répondre à des exigences contradictoires. Elle doit continuer à se revendiquer du « non » de gauche... mais préparer les conditions d’un accord parlementaire ou gouvernemental avec le PS, condition sine qua non pour sauver son groupe parlementaire et ses 10 000 élus. En effet, par son histoire et sa culture, l’appareil du PCF ne peut imaginer une alternative de véritable rupture avec le capitalisme contraire à tout ce que fut sa politique d’intégration aux institutions, du Front populaire au programme commun, en passant par la participation aux gouvernements d’Union de la gauche ou de la gauche plurielle. Alors, elle cherche à marier l’eau et le feu, à « réunir dans un large rassemblement antilibéral, toute la gauche, du PS à l’extrême gauche »... Mais, cette fois-ci, sur un programme antilibéral, dont le contenu ne sera pas discuté au sommet, mais par le peuple lui-même, rassemblé dans les forums organisés par le PCF ( !) puis tranché par le congrès en mars ! Le PCF évoque la possibilité de candidatures antilibérales, répondant en cela à une partie de ses militants qui souhaitent l’unité mais, dans le même temps, il précise et centre sa politique sur la « proposition d’une candidature communiste versée au débat »... car « la candidature communiste à la présidentielle peut prendre tout son sens et être utile à la construction d’une véritable alternative » ou encore « le PCF peut être, comme il l’a été dans la campagne du référendum, un élément fédérateur constructeur d’une solution à gauche » 1. Ainsi, le PCF voudrait bien réitérer l’opération des candidatures de « la gauche citoyenne aux dernières élections régionales d’Île de France », qui ont terminé dans l’exécutif du conseil régional dirigé par le très social-libéral Jean-Paul Huchon. Nous ne voyons pas les choses comme cela. Pour la LCR, on ne peut marier les tenants du « non » et du « oui », pas plus que mélanger le rejet du capitalisme libéral et le social-libéralisme... sans se perdre dans des arrangements d’appareils ou institutionnels. Discutons effectivement contenus. Pour prolonger la dynamique du 29 mai, une politique antilibérale conséquente implique, pour financer les besoins sociaux, une redistribution radicale des richesses au détriment du capital. Elle implique, pour une défense et une extension des services publics, des incursions dans la propriété. Toutes choses qui ne sont pas compatibles avec des alliances gouvernementales ou parlementaires avec le social-libéralisme. Le PCF est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il faut choisir : ou des accords avec le PS, ou une alliance antilibérale et anticapitaliste... Avec le social-libéralisme ou sans lui !

1. Interview de M.-G. Buffet dans l’Humanité du 16 décembre.
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Message par Pedro Mer 28 Déc - 20:58

"On va pas discuter d'un programme de gouvernement avec Strauss-Kahn, le PS, des gens qui lorsqu'ils ont été au pouvoir ont privatisé autant, si ce n'est parfois plus, que la droite", a-t-il expliqué.

Ca, c'est fort de café, quand même! Buffet, Mélenchon, Fabius, ont fait partie de la gauche plurielle, et à ce titre, ont la même responsabilité, dans les mauvais coups dirigés contre la classe ouvrière par le gouvernement Jospin, que Strauss-Kahn. Pourtant, la LCR était à la même tribune qu'eux, lors de la campagne pour le "non" à la constitution Européenne...
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Message par Pedro Mer 28 Déc - 21:17

"social-libéral"... C'est le nouveau terme à la mode, à la LCR. Ca sous entend qu'il y aurait donc les "mauvais socialistes", de droite vendus au patronat, et les "bons socialistes", prêts à faire une politique en faveur du monde du travail.

Que les différentes parties de la gauche, fachées (réellement?), se soient récemment retrouvées, pour, à n'en pas douter, nous rejouer le coup de gauche unie, en vue des élections présidentielles et législatives, cela ne faisait pourtant aucun doute, et cela, déjà lors de la campagne du référendum contre la constitution. C'est bien pour cela, que LO, tout en prônant le "non", n'a pas participé, et avec raison, à cette mascarade.

Mais que dire de l'ultimatum, car c'est bien de cela qu'il s'agit, posé par la LCR aux dirigeants du PC? Il est bien évident que les dirigeants du PC sont plus intéressés par des maroquins ministériels et des places d'élus, à marchander avec le ps, que par une alliance avec la petite LCR... Je serais d'ailleurs prêt à parier que Krivine ne recevra pas son carton d'invitation. En 97, Krivine s'était déjà fait claquer la porte au nez par la gauche plurielle.

Quand au "non" de gauche (largement entaché de voix de droite et d'extrême-droite), il a plus que du plomb dans l'aile. Il ne s'agit plus de le mettre en avant, de la part des politiciens qui ont combattu pour, mais de le ranger au placard, et de se rabibocher avec les combattants du "oui". Krivine à donc bien tort de (faire) croire que la LCR pourrait influencer au moins les choix politiques du PC, dans sa direction.
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Message par Pedro Mer 28 Déc - 21:30

Voilà ce qu'écrivait la minorité LO, au moment de la campagne du référendum :

Tribune de la minorité Lutte Ouvrière n°1915 du 15 avril 2005
Depuis plusieurs années, il existe au sein de notre organisation une tendance minoritaire. Cette tendance soumet des textes différents de ceux de la majorité au vote de nos camarades lors de nos conférences nationales. Mais elle s'est exprimée aussi, à chaque fois qu'elle l'a désiré, dans les bulletins intérieurs de notre organisation.
Ces camarades ont demandé à se constituer en tendance structurée ou, autrement dit, en fraction.
C'est pourquoi ils s'expriment chaque semaine à cet endroit, dans les colonnes de notre hebdomadaire, parfois pour défendre des opinions identiques ou semblables à celles de la majorité, parfois pour défendre des points de vue différents.


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Du Non de gauche... à la gauche du Non

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Les récents sondages semblent avoir galvanisé les partisans du "Non de gauche", qui font feu de tout bois, au point de transformer certaines manifs de ces dernières semaines en défilés pour le Non, au risque de faire presque oublier les salaires ou la loi Fillon...

Pourtant, l'approche du 29 mai ne doit certainement pas trop hanter les nuits des patrons ni français, ni européens. On voit mal en quoi ils se sentiraient menacés, dans leur pouvoir de licencier, précariser, bloquer les salaires, par une victoire du Non (qui ne ferait que les laisser... dans la situation où ils sont actuellement) -une victoire partagée qui plus est entre le Front national, Pasqua, de Villiers, Fabius, le PCF et l'extrême-gauche!

Certes, si Chirac espérait un nouveau plébiscite, en contraignant en plus les dirigeants du PS à y contribuer une nouvelle fois, cela semble un peu compromis. En revanche, même si lui et son acolyte Raffarin doivent trembloter un peu à l'idée de recevoir une nouvelle baffe électorale, ils ont quelques lots de consolation. Si baffe il y a, Hollande sera au moins aussi pâle qu'eux! Mais le gouvernement, celui de Raffarin ou de son successeur, continuera sa politique, exactement comme après les désastreuses régionales et européennes de l'an dernier.

En attendant, le référendum aura pleinement joué son rôle de dérivatif. Peut-être certains travailleurs ont-ils l'illusion aujourd'hui que le vote du 29 mai peut changer leur sort; ce n'est même pas sûr. En revanche, nombre de militants sincèrement désireux de changer le rapport de forces contre le patronat et le gouvernement, auront contribué à focaliser les esprits sur une constitution réactionnaire, indigeste, hypocrite, mais pas indispensable aux patrons pour régner, et sur le charme et les prétendues potentialités des urnes, alors que le problème à l'ordre du jour est plus que jamais de trouver le moyen de mobiliser les travailleurs dans la rue ou dans la grève contre toutes les attaques qu'ils subissent.

Certes, aussi bien les dirigeants du PCF que nos camarades de la LCR prétendent que leur campagne acharnée pour le Non, loin de s'opposer aux luttes en sera l'expression et en retour les favorisera. Lors d'un récent meeting, Olivier Besancenot a ajouté qu'un Non victorieux n'aurait guère de portée s'il n'y pas les vigoureuses luttes sociales nécessaires pour faire reculer gouvernement et patronat. Mais en même temps le référendum est présenté pour le contraire de ce qu'il est: comme la nouvelle bataille qui s'inscrirait dans une montée de la protestation anticapitaliste et qui permettrait de poursuivre et aider les luttes des travailleurs, des jeunes, des lycéens... alors qu'il est en train de servir à les orienter dans une impasse. Une raison bien suffisante pour dénoncer l'opération plutôt que d'y participer, de près ou de loin.

En fait c'est un autre enjeu que le sort du monde du travail qui a mis en branle "la gauche du Non".

Chacune de ses composantes y va surtout de ses petits calculs sur la place qu'elle pourrait occuper dans une éventuelle recomposition du paysage politique. D'abord les Mélenchon, Emmanuelli, Fabius, bien sûr: on ne les présente pas, chacun sait la sincérité de la position actuelle de ces hommes qui ont gouverné de longues années en accompagnant tant la construction de cette Europe capitaliste que l'offensive patronale contre le monde du travail. Leur Non ne visent pas les classes possédantes, uniquement leurs concurrents, les Hollande, Strauss-Kahn ou autre Lang.

Marie-George Buffet, quant à elle, veut montrer que le PCF peut rassembler autour de lui toutes ces fractions de la gauche qui voudraient bien secouer non pas le joug du capitalisme mais plus modestement l'hégémonie du PS. Cela vaut bien de partager avec elles la tribune des meetings, et même quelques minutes de temps d'antenne officiel. Mais attention, elle le dit et redit, au-delà du 29 mai, le but reste le rassemblement de toute la gauche. Le Non du PCF ne vise qu'à s'imposer dans l'éventuel gouvernement qui pourrait surgir d'une victoire de la gauche en 2007.

Olivier Besancenot a bien piqué une petite banderille dans le dos de Buffet, lors du meeting parisien du 8 avril: défendre un Non conséquent, c'est refuser par avance de participer à un gouvernement qui appliquerait cette constitution, même allégée à la suite d'un rejet au referendum. La LCR ne marcherait donc pas dans l'opération montée par le PCF ou les autres composantes de la gauche du Non? Pourtant elle aussi attend du référendum une recomposition à gauche, la possibilité de rassembler la "vraie" gauche, celle qui n'est pas compatible avec le "social-libéralisme", celle qui est "anti-capitaliste"... Une gauche anticapitaliste dont le critère serait donc le Non à la constitution? Dans laquelle pourraient avoir leur place une partie de ces vieux chevaux de retour ou jeunes loups du réformisme avec lesquels la LCR partage les tribunes dans cette campagne? Il est permis de douter que ce soit là l'organisation dont auraient besoin les travailleurs pour orienter leurs luttes. Et c'est une autre raison de ne rien attendre de ce référendum quel qu'en soit le résultat.

Bernard RUDELLI.

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Message par Pedro Jeu 29 Déc - 21:16

Imaginons qu'il n'y ait qu'un candidat de gauche à la présidentielle, qui sera, a n'en pas douter, socialiste, et plus que sûrement représentant du "oui" à la constitution... Le PC, Buffet en tête, va donc expliquer a toutes celles et ceux à qui il disait que la constitution européenne était faite pour les capitalistes et que les travailleurs n'avaient rien à y gagner, qu'il leur faudra donner leur voix à un candidat "social-libéral" (pour reprendre le terme cher à la LCR), ayant prôné les bienfaits de la constitution!
Je sais que les dirigeants ont l'habitude de faire avaler, depuis fort longtemps, des boas à ses militants, ses sympathisants, ses électeurs, mais bon, quand même!!!
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Message par jeasse Jeu 29 Déc - 21:23

Pedro a écrit:Imaginons qu'il n'y ait qu'un candidat de gauche à la présidentielle, qui sera, a n'en pas douter, socialiste, et plus que sûrement représentant du "oui" à la constitution... Le PC, Buffet en tête, va donc expliquer a toutes celles et ceux à qui il disait que la constitution européenne était faite pour les capitalistes et que les travailleurs n'avaient rien à y gagner, qu'il leur faudra donner leur voix à un candidat "social-libéral" (pour reprendre le terme cher à la LCR), ayant prôné les bienfaits de la constitution!
Je sais que les dirigeants ont l'habitude de faire avaler, depuis fort longtemps, des boas à ses militants, ses sympathisants, ses électeurs, mais bon, quand même!!!

bon, je poste de la part de zoubida, on ne dit pas faire avaler des boas, mais faire avaler des couleuvres...
bon d'accord, boa, c'est plus fort que couleuvre, mais ce n'est pas dans les règles de l'orthovocabulaire....

bon serieux, que sont les votants du non et leurs promesses de lendemains qui chantent devenus?

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Message par jeasse Ven 30 Déc - 15:22

zoubida a écrit:Je ne vous ai pas investi d'une mission!!!

les missions sont parfois données implicitement..... smibanane


Continuez comme cela, et c'est des vipères que je vais vous faire gober.

la vipère à l'escabèche, ça doit être aussi bon que l'anguille du même nom

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Message par jeasse Ven 30 Déc - 21:27

zoubida a écrit:
On est en dictature sur le Fuam donc ma Doudou!!!

bonne reflexion........

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Message par jeasse Sam 31 Déc - 10:33

zoubida a écrit:Toute réflexion faite, le Jeasse file un mauvais coton.

c'est une réponse?
de toutes façons, filer du coton, même mauvais, dans la région c'est quasiment impossible...
blllrrr

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Message par marcoo Dim 1 Jan - 22:40

bon, si on en revenais au sujet :

"social-libéral"... C'est le nouveau terme à la mode, à la LCR. Ca sous entend qu'il y aurait donc les "mauvais socialistes", de droite vendus au patronat, et les "bons socialistes", prêts à faire une politique en faveur du monde du travail.

Déja une petite erreur : c'est pas spécialement nouveau pour la lcr l'utilisation de ce terme ! Peut etre le remarques tu seulement maintenant, mais ça fait longtemps qu'on l'utilise

sinon, oui, je pense qu'il recouvre une réalité, et une réalité militante et politique Oui, les militants du ps ne sont pas tous des pourris pret a se vendre pour un plat de lentille a n'importe quel avocat d'affaire.... On retrouve des militants tout a fait honnetes, et défendant a la base des valeurs qu'on peut partager dans les syndicats, dans les associations (en particulier autour des "droits de l'homme", des sans papiers, etc...) Evidemment, vu la sociologie du ps, on en trouve moins que dans le pc, mais étant donné nos forces, ces gens la ne sont pas a négliger du tout ! Et si il y a une lecon politique que nous avons pu donner a ces gens là à l'occasion du référendum sur l'europe, c'est que nous pouvons gagner ensemble contre la majorité de l'appareil, si on s'en donne les moyens Evidemment, ce combat ne présage en rien ceux qui restent a mener, contre l'offensive antiouvriere de ce gouvernement, et contre le libéralisme et ses méfaits, pour une véritable politique anticapitaliste !
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Message par Pedro Lun 2 Jan - 13:52

marcoo a écrit:bon, si on en revenais au sujet :

"social-libéral"... C'est le nouveau terme à la mode, à la LCR. Ca sous entend qu'il y aurait donc les "mauvais socialistes", de droite vendus au patronat, et les "bons socialistes", prêts à faire une politique en faveur du monde du travail.

Déja une petite erreur : c'est pas spécialement nouveau pour la lcr l'utilisation de ce terme ! Peut etre le remarques tu seulement maintenant, mais ça fait longtemps qu'on l'utilise

sinon, oui, je pense qu'il recouvre une réalité, et une réalité militante et politique Oui, les militants du ps ne sont pas tous des pourris pret a se vendre pour un plat de lentille a n'importe quel avocat d'affaire.... On retrouve des militants tout a fait honnetes, et défendant a la base des valeurs qu'on peut partager dans les syndicats, dans les associations (en particulier autour des "droits de l'homme", des sans papiers, etc...) Evidemment, vu la sociologie du ps, on en trouve moins que dans le pc, mais étant donné nos forces, ces gens la ne sont pas a négliger du tout ! Et si il y a une lecon politique que nous avons pu donner a ces gens là à l'occasion du référendum sur l'europe, c'est que nous pouvons gagner ensemble contre la majorité de l'appareil, si on s'en donne les moyens Evidemment, ce combat ne présage en rien ceux qui restent a mener, contre l'offensive antiouvriere de ce gouvernement, et contre le libéralisme et ses méfaits, pour une véritable politique anticapitaliste !

Qu'il y ait des militants honnêtes, à la base du ps, je n'en doute pas.
Mais quelle leçon avez vous pu donner à ces gens là, qui ont voté "non", et qui vont sans doute devoir voter pour une personne qui a milité pour le "oui"? Le ps et ses différentes composantes, en gros "social-libérale" et "anti-capitaliste", se sont de nouveau réunies, prêtes à aller à la mangeoire, pour 2007, et le pc n'est pas sûr de présenter un candidat...
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Message par Pedro Lun 2 Jan - 13:53

jeasse a écrit:
Pedro a écrit:Imaginons qu'il n'y ait qu'un candidat de gauche à la présidentielle, qui sera, a n'en pas douter, socialiste, et plus que sûrement représentant du "oui" à la constitution... Le PC, Buffet en tête, va donc expliquer a toutes celles et ceux à qui il disait que la constitution européenne était faite pour les capitalistes et que les travailleurs n'avaient rien à y gagner, qu'il leur faudra donner leur voix à un candidat "social-libéral" (pour reprendre le terme cher à la LCR), ayant prôné les bienfaits de la constitution!
Je sais que les dirigeants ont l'habitude de faire avaler, depuis fort longtemps, des boas à ses militants, ses sympathisants, ses électeurs, mais bon, quand même!!!

bon, je poste de la part de zoubida, on ne dit pas faire avaler des boas, mais faire avaler des couleuvres...
bon d'accord, boa, c'est plus fort que couleuvre, mais ce n'est pas dans les règles de l'orthovocabulaire....

bon serieux, que sont les votants du non et leurs promesses de lendemains qui chantent devenus?

Je maintiens, ce sont bien des boas qu'ils essaient de leur faire avaler.
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Message par marcoo Lun 2 Jan - 15:26

Mais quelle leçon avez vous pu donner à ces gens là, qui ont voté "non", et qui vont sans doute devoir voter pour une personne qui a milité pour le "oui"?

Ben la seule leçon qu'on peut leur donner, c'est que voter pour le "oui" (oui au social libéralisme, ou a la bourgeoisie, oui au capital) n'est en rien une fatalité ! Que ces gens "parfaitement honnetes" peuvent travailler avec nous en parfaite harmonie et sans qu'on les bouffe tout cru ! Et ce n'est rien par rapport a nombre de militants du pc qui basculeraient vers nous si leur direction choisissait une nouvelle fois le ps et que nous, dans le meme temps, puissions leur offrir une proposition politique crédible et réaliste (les deux conditions etant nécessaire, mais pas sufisantes) Et quand je dis "nous", je ne pense pas uniquement a la lcr !

Mais en quoi la "leçon" de lo nous est suppérieure ? Parce qu'ils ont su se garder dans un prudent isolement ? Ben pour le momment, on fait largement plus chier la direction du pc que vous (ce qui n'est pas le but, d'ailleurs) parce qu'on a plus d'impact sur leurs "militants de base" ! Evidemment, ça peut changer, mais il faudrait alors que quelque chose change aussi dans la façon de procéder de lo...
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Message par Laverdure Lun 2 Jan - 16:59

Pedro a écrit:

Qu'il y ait des militants honnêtes, à la base du ps, je n'en doute pas.
Mais quelle leçon avez vous pu donner à ces gens là, qui ont voté "non", et qui vont sans doute devoir voter pour une personne qui a milité pour le "oui"? Le ps et ses différentes composantes, en gros "social-libérale" et "anti-capitaliste", se sont de nouveau réunies, prêtes à aller à la mangeoire, pour 2007, et le pc n'est pas sûr de présenter un candidat...
Tu t'avances beaucoup! Des militants honnêtes à la base du ps pas sur, ce sont principalement des élus attachés à leur reelection et il y a longtemps que je ne crois plus au desinterressement de l'humain. Quand à voter pour un partisan du oui qui va se passer de l'avis de la population pour faire ratifier par le congrés la CE une fois les principales echeances passées, le PS fantasme et fait preuve d'une grande naïveté et meprise carrement les Français. Jamais je ne revoterai pour un PS point barre.
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Message par Laverdure Lun 2 Jan - 17:07

marcoo a écrit:

Mais en quoi la "leçon" de lo nous est suppérieure ? Parce qu'ils ont su se garder dans un prudent isolement ? Ben pour le momment, on fait largement plus chier la direction du pc que vous (ce qui n'est pas le but, d'ailleurs) parce qu'on a plus d'impact sur leurs "militants de base" ! Evidemment, ça peut changer, mais il faudrait alors que quelque chose change aussi dans la façon de procéder de lo...

Parce qu'ils ont su se garder dans un prudent isolement médiatique... Resultat au premier tour 2007.
Le maire de Venissieux doit certainement les faire plus chier que vous car c'est pas un comique du genre Gremetz mais plutot un Dolez (PS) respecté.
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Message par jeasse Lun 2 Jan - 21:50

Pedro a écrit:

Je maintiens, ce sont bien des boas qu'ils essaient de leur faire avaler.

ben, j'avais bien compris la subtilité, mais j'ai préféré ménager la susceptibilité de zoubdia....Bad))))

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Message par marcoo Lun 2 Jan - 22:52

Laverdure a écrit:
marcoo a écrit:

Mais en quoi la "leçon" de lo nous est suppérieure ? Parce qu'ils ont su se garder dans un prudent isolement ? Ben pour le momment, on fait largement plus chier la direction du pc que vous (ce qui n'est pas le but, d'ailleurs) parce qu'on a plus d'impact sur leurs "militants de base" ! Evidemment, ça peut changer, mais il faudrait alors que quelque chose change aussi dans la façon de procéder de lo...

Parce qu'ils ont su se garder dans un prudent isolement médiatique... Resultat au premier tour 2007.
Le maire de Venissieux doit certainement les faire plus chier que vous car c'est pas un comique du genre Gremetz mais plutot un Dolez (PS) respecté.

André Guerin est une franche crapule
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Message par Pedro Sam 14 Jan - 20:48

Le PC, du moins sa direction, se sert visiblement de la LCR, pour marchander avec le ps. Quand à l'influence que la LCR pourrait avoir sur la direction du PC ou sur les militants de base (une petite partie, peut-être)... Je pense plutôt que c'est la LCR qui est attirée par la gauche de la gauche, et par là même, la gauche tout court, au lieu du contraire.
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