CHANSON
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CHANSON
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La vieille dame en bleu
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente
En satin nébuleux
Et en dentelle ardente.
Promène à ses dépens
Dans un bruit de ferraille
Milliards de chenapans
Issus de ses entrailles.
De petits alchimistes
Qui changent l’or en plomb
Pour fair’ leur tour de piste
Sous le feu des canons.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente
Traîne à la queue leu leu
Sa marmaille accablante.
Ces génies dérisoires
Qui retroussent ses jupes
En refusant de voir
Ce qui la préoccupe.
Lorsque certains se vautrent
En son sein nourricier
N’offrant à tous les autres
Que ses flancs décharnés.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente,
Le poumon souffreteux,
La fièvre menaçante.
Voit partir en fumée,
Ses charmes, ses richesses,
Quand ses enfants gâtés
La jett’nt au tiroir-caisse.
Qu’ inventeurs magnifiés
Du printemps nucléaire
Ces apprentis sorciers
Se prépar’nt à l’hiver.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Poursuit sa valse lente
Au bras d’un demi-dieu
A l’aura vacillante.
Avec l’espoir secret
De voir devenir grand
Ce rejeton distrait
Aux act’s inconséquents.
Sachant que l’homme au mieux
N’est qu’un adolescent,
Et qu’on n’est pas sérieux
Quand on a cent mille ans.
(à Albert Jacquard)
Philippe Thivet
(31/12/2001)
Musique :
Pascal Garry
Extrait de l’album
« Vents de terre »
Cette chanson est à l’écoute sur mon site.
Je pense que tout est dit sur ce texte.
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente
En satin nébuleux
Et en dentelle ardente.
Promène à ses dépens
Dans un bruit de ferraille
Milliards de chenapans
Issus de ses entrailles.
De petits alchimistes
Qui changent l’or en plomb
Pour fair’ leur tour de piste
Sous le feu des canons.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente
Traîne à la queue leu leu
Sa marmaille accablante.
Ces génies dérisoires
Qui retroussent ses jupes
En refusant de voir
Ce qui la préoccupe.
Lorsque certains se vautrent
En son sein nourricier
N’offrant à tous les autres
Que ses flancs décharnés.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Qui va sa valse lente,
Le poumon souffreteux,
La fièvre menaçante.
Voit partir en fumée,
Ses charmes, ses richesses,
Quand ses enfants gâtés
La jett’nt au tiroir-caisse.
Qu’ inventeurs magnifiés
Du printemps nucléaire
Ces apprentis sorciers
Se prépar’nt à l’hiver.
Ah ! que la Terre est belle
Tournoyant dans l’azur
Quand suint’nt au soleil
Ses millions de blessures.
La vieille dame en bleu
Poursuit sa valse lente
Au bras d’un demi-dieu
A l’aura vacillante.
Avec l’espoir secret
De voir devenir grand
Ce rejeton distrait
Aux act’s inconséquents.
Sachant que l’homme au mieux
N’est qu’un adolescent,
Et qu’on n’est pas sérieux
Quand on a cent mille ans.
(à Albert Jacquard)
Philippe Thivet
(31/12/2001)
Musique :
Pascal Garry
Extrait de l’album
« Vents de terre »
Cette chanson est à l’écoute sur mon site.
Je pense que tout est dit sur ce texte.
Félicien- Langue pendue
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