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La décroissance : un fatras d'idées réactionnaires

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La décroissance : un fatras d'idées réactionnaires Empty La décroissance : un fatras d'idées réactionnaires

Message par Pedro Dim 5 Juil - 11:42

Revue "Lutte de Classe", éditée par Lutte Ouvrière :

http://www.union-communiste.org/?FR-archp-show-2009-1-1163-5504-x.html

Voilà un article qui démontre combien, effectivement, dans certaines périodes, et à moins que les luttes ouvrières reprennent le dessus, ainsi que les idées du mouvement ouvrier, les idées les plus pourries, les plus nauséabondes, peuvent croitre, notamment chez les intellectuels de la petite ou moyenne bourgeoisie. Ces idées, qui sont généralement anti-pauvres, sont parfois reprises, hélas, par des gens se réclamant de l'extrême-gauche, et qui, par opportunisme, par démagogie, se raccrochent souvent, trop souvent à des thèmes, sous prétexte qu'ils sont en vogue, et qu'ils paraissent s'opposer aux idées dominantes de la grande bourgeoisie.
De telles idées, le mouvement ouvrier, les Communistes révolutionnaires, dont je fais partie, se doivent de les combattre avec la dernière vigueur, et non lui dérouler le tapis rouge.
J'ajouterais, qui plus est, que les intellectuels qui prônent la pauvreté, sont certainement de sales hypocrites qui, eux, ne sont sûrement pas prêts à abandonner le confort de vie que leur confère le progrès, la création de richesses. En ce qui me concerne, non, je ne suis pas prêt de retourner vivre dans les arbre, vivre de cueillette, et je suis pour la création de richesses (certes, planifiée, en fonction des besoins de chacun), la recherche, la science, le progrès technique, technologique, social, pour tous!
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Message par Pedro Dim 5 Juil - 19:35

Lu sur internet :

La « décroissance soutenable » : Quand des idées rétrogrades se drapent dans l’écologisme
Point de vue

vendredi 21 janvier 2005, par Greg Oxley

*

Source du document : La Riposte
Auteur : Greg Oxley
Descriptif :

Dans le mouvement syndical, les Jeunesses Communistes et le PCF, La Riposte défend les idées du marxisme. Dans notre journal, nos différentes brochures et sur notre site web, nous nous efforçons de démontrer l’actualité et la vitalité de ces idées.

La droite défend le patronat et ses marges de profits. Elle s’en prend à l’emploi, à tous les acquis sociaux, aux services publics, à l’Education nationale. Elle alimente le racisme. Les jeunes et les travailleurs doivent se mobiliser massivement pour résister à cette politique. En même temps, la lutte contre le capitalisme implique une rénovation profonde du programme des partis de gauche. C’est la politique pro-capitaliste du gouvernement Jospin qui est responsable de la défaite électorale de la gauche en 2002.

Par conséquent, pour La Riposte, les leçons de cet échec sont claires : la gauche doit renouer avec le programme et les traditions révolutionnaires qui ont été abandonnés par ses dirigeants. La politique de la gauche ne devrait pas consister à gérer « autrement » le capitalisme, mais à travailler à son abolition. Tout en luttant au quotidien et dans tous les domaines contre les offensives du patronat, il faut se donner comme objectif de briser l’emprise d’une poignée de grands capitalistes sur l’économie, ce qui passe par la socialisation et la gestion démocratique, par les salariés eux-mêmes, des grands groupes industriels et financiers.

Ce texte a été publié pour la première fois dans le journal Le Manifeste (mars 2004)

Le gouvernement et le patronat s’attaquent aux retraites, à la sécurité sociale, à la santé, à l’éducation publique. Ils veulent enrayer les conquêtes sociales du passé. Face à cette offensive, la gauche est politiquement désarmée. Les dirigeants socialistes et communistes ont abandonné le programme du socialisme pour embrasser l’« économie de marché ». Cette capitulation a fait le lit de démagogues politiques comme Le Pen. Dans le domaine académique, elle a également facilité la démarche de nombreux charlatans « intellectuels » qui enrobent leur idéologie réactionnaire dans des considérations « écologiques ». Ainsi en est-il des tenants de la « décroissance soutenable ». Ces Messieurs s’en prennent à la science et à la technologie. Sous prétexte que l’industrialisation menace l’équilibre écologique de la planète, ils prônent un retour en arrière.

Selon un article de Serge Latouche intitulé Pour une société de décroissance [1], « Après quelques décennies de gaspillage frénétique, il semble que nous soyons entrés dans la zone des tempêtes au propre et au figuré. Le dérèglement climatique s’accompagne de guerres du pétrole, qui seront suivies de guerres de l’eau, mais aussi de possibles pandémies, de disparitions d’espèces végétales et animales essentielles du fait de catastrophes biogénétiques prévisibles. » La société de croissance, dit-il, « engendre une montée des inégalités et créé un bien-être largement illusoire ». Latouche propose que, pour commencer, on supprime tout ce qui « n’apporte aucune satisfaction ». Il réclame « la remise en question du volume considérable des déplacement d’hommes et de marchandises sur la planète », ainsi qu’une « limitation drastique [...] de la production de valeurs d’échange incorporées dans des supports matériels physiques ». Ce n’est pas autre chose qu’un programme de désindustrialisation massive et de retour à l’ère pré-capitaliste. A l’époque féodale, lorsque la vaste majorité des gens n’était guère mieux traitée que des bêtes de somme, il y avait effectivement moins de pollution !

Les gens qui prêtent une oreille favorable aux idées des « décroissants » devraient savoir où ils mettent les pieds, car la doctrine de la « décroissance » a une dimension philosophique qu’ils ne soupçonnent peut-être pas. Ses protagonistes fustigent le « rationalisme » qui aurait corrompu la pensée humaine au détriment des idéologies dites « traditionnelles » - en clair, des religions. Pour étayer son argumentation, Latouche évoque souvent les travaux de Jacques Ellul et d’Ivan Illich [2], mais sans donner d’indications sur les orientations idéologiques de ces derniers. Or, Ellul était un fervent Calviniste [3]. Il combattait la technologie, qu’il considérait comme une grave menace pour la foi chrétienne. Quant à Ivan Illich, il était le vice-recteur de l’Université Catholique de Puerto Rico. « Le régime de la technique, sous lequel vit le paysan mexicain », écrivait-il, « a donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout, mais vraiment en tout, inverses de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable à la fois de la Torah, des prophètes, de Jésus et de Paul. » Illich déplore l’invention du pneu, lequel a « quasiment privé les pieds, qui sont un outil naturel de l’être humain, de la plupart de leurs fonctions. » Il relève à ce sujet un manque de cohérence dans le discours du Vatican. Ce dernier « dénonce bien haut les préservatifs, qui frustrent la fonction naturelle d’un organe, mais n’envisagerait jamais d’étudier l’analogie entre les préservatifs et les pneus ! » [4]

Un article de Jérôme Métellus [5] critiquant les idées des « décroissants » s’est attiré les foudres de Monsieur Alain Gras [6], pour qui « la croyance en la science nous a mis dans l’impasse de la société thermo-industrielle, celle fondée sur le feu. Les mêmes qui nous y ont amené veulent nous faire croire que la science va résoudre les problèmes alors qu’elle les aggrave. [...] Le progrès n’existe pas. Il est une illusion forgée par l’évolutionnisme ... ». Notons tout de même que Monsieur Gras nous a communiqué sa condamnation de la science par e-mail, et non au moyen d’un pigeon voyageur ou d’un panier de roseau jeté à la Seine !

En réalité, la science n’est pas une « croyance », mais la connaissance du monde réel. Marx a expliqué que le développement des forces productives constitue le moteur de l’évolution sociale, dont les grandes étapes - le « communisme primitif », la barbarie, la société esclavagiste, la féodalité et le capitalisme - correspondent à des stades de développement de ces forces productives. Le communisme primitif des anciennes sociétés tribales s’est désintégré dès que le développement de la technique a permis de produire au-delà des besoins immédiats de la communauté. Une minorité a pu se libérer du travail et se consacrer, entre autres, à la philosophie et à l’étude du monde. Le progrès n’est pas une « illusion », mais réside dans l’augmentation du pouvoir de l’homme sur son environnement. Le paysan qui acquiert une connaissance de la météorologie aura moins tendance à se fier aux incantations des prêtres qui prétendent lui apporter la pluie. Ellul et Illich le regrettent. Au contraire, nous trouvons cela très positif.

Dans le passé, la famine et la pauvreté étaient inévitables, précisément du fait du développement insuffisant de la technique productive. Mais aujourd’hui, celle-ci a atteint un niveau qui permettrait d’éradiquer la misère de toute la planète. Ce que les « décroissants » mettent sur le dos de la science et de la rationalité - les inégalités, la pollution, la bombe atomique, l’holocauste et d’autres horreurs de notre époque - sont en fait la conséquence de l’utilisation de la technologie dans l’intérêt des capitalistes. Le socialisme est devenu une nécessité historique justement pour mettre fin à cela, et pour créer, à l’aide des merveilles de la technologie moderne, une société dans laquelle la science, les arts et la participation active dans tous les aspects de la vie sociale et économique ne seront plus des domaines réservés à une minorité.
On en parle !



Voilà quel tissu d'inepties nous pondent cette bande de charlots! Et comme on peut le constater, le spectre de la religion n'est guère loin... Il semble même que toutes ces idées de décroissance soient l'un des déguisements de la religion (on le voit avec la condamnation de la science), pour tenter de revenir en force. On vit une époque pourrie...
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Message par Lucifer Lun 6 Juil - 6:59

Certains"penseurs"de la décroissance,poussent meme leurs saloperies au bout de leurs logiques,en préconisant l'arret de tout aide,alimentaire,médicale,techologique,aux peuples des pays pauvres afin,disent ils"de rétablir la sélection naturelle"considérant ainsi ces peuples comme des etres inferieurs,"inadaptés",comme si,les famines,les épidémies,la désertification n'étaient pas les résultats du pillage imperialiste,de la période coloniale et esclavagiste.
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