Les policiers n'ont pas tous les droits

Des policiers ont manifesté leur désapprobation, à l'issue d'un procès ou 7 des leurs ont été punis de peines de prison ferme.
Les faits : une course poursuite était engagée contre un individu, deux véhicules de police se sont heurtés, un policier à été blessé dans le choc. Les agents se sont entendus pour faire passer l'homme poursuivi et finalement arrêté, pour le responsable des blessures de leur collègue. Emmené en garde à vue, il à été passé à tabac.
Le verdict aussitôt connu, les policiers et leurs syndicats ont réagi par la protestation, devant le tribunal de Bobigny, trouvant que la punition était bien trop sévère, et mettant en cause la justice. Ils ont trouvé un soutien en la personne du ministre de l'intérieur, brice hortefeux. Il a été fait appel de la décision. La justice à répliqué aux attaques du ministre, en expliquant que les faits reprochés aux agents de police étaient passibles de la prison ferme et que, donc, le verdict était plutôt normal.
Que des policiers qui abusent de leur position et commettent des actes répréhensibles se voient sanctionnés par la justice, ce serait scandaleux? Non, c'est la moindre des choses, et qu'un ministre ose contester une décision de justice, plus que sûrement par pure démagogie, c'est tout simplement lamentable. Ceci dit, quoi d'étonnant de la part d'une droite dont le fond de commerce attenant à celui de l'extrême droite est le sécuritaire à tout va! Hortefeux, prompt à défendre les policiers fautifs n'a, par contre, visiblement pas la moindre sympathie pour la victime des brutes assermentées.

C'est pas cher payé pour des gens qui ont essayés d'envoyer un innocent devant une cour d’assises. Sans compter le faux en écriture publique commis par des personnes dépositaires de l’autorité publique + le passage à tabac.
La justice à été clémente avec ces policiers délinquants...