Niger : les responsabilités de l'impérialisme français.

Un brève de lutte ouvrière :

Le terrorisme est barbare, l’impérialisme aussi

Ce n’est pas un hasard si les prises d’otages de Français ont lieu dans une région du monde dont les occidentaux exploitent les richesses minières, richesses dont la population très pauvre ne profite pas.

L’impérialisme français, entre autres, avec ses entreprises, ses armées présentes sur tout le continent africain et son soutien aux dictatures locales est en grande partie responsable de la situation dramatique de la population. Cela alimente l’existence de groupes armés, de voyous, de bandits.

Cela n’enlève rien à la barbarie de ceux qui ont perpétré ces meurtres. Mais les impérialismes, par leurs pillages, enveniment la pauvreté et la violence. Ils sont aussi responsables de cette barbarie.

Cet acte odieux perpétré par des monstres à généré ici, chez nos politiques, ce que l'on appelle "l'union sacrée". sarkozy et son gouvernement n'ont pas perdu l'occasion de se présenter comme les champions de la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qui, comme le rappelle la brève ci-dessus doit beaucoup à l'impérialisme français et à la mise en coupe réglée du continent Africain de ses trusts. Les travailleurs français, si ils ne peuvent que condamner cet odieux assassinat, n'ont pas, pour autant à se ranger, à cette occasion, derrière leurs dirigeants politiques hypocrites, de droite ou de gauche. L'union sacrée n'existe que pour faire croire aux exploités qu'ils ont des liens communs avec leurs exploiteurs et les valets politiques qui les servent. Par le passé, cette union a servi, aux usa, à bush, pour déclencher une guerre en Afghanistan, suite aux attentats du 11 septembre. L'aubaine est bonne pour tenter de ranger, en jouant sur une émotion légitime, tout un pan de la population française derrière soi, pour conduire des interventions militaires dans des pays pauvres regorgeant de matières premières, continuer de soutenir des dictateurs, bref, imposer la loi des trusts occidentaux, ici, français.