Indignation sélective

Les états qui ont pondu le fameux plan de sauvetage, non pas de la Grèce, mais des banques (généralement Françaises), sont en colère devant la décision de Mr Papandréou de demander son avis à sa population par référendum... Mais, ces mêmes dirigeants ont ils pensé un seul instant, alors que les banquiers étaient conviés à la réunion au sommet sarkozy-merkel, à consulter les masses populaires Grecques? Non! Pas plus d'ailleurs que Papandréou lui même, qui, jusqu'à présent s'est toujours agenouillé devant les banquiers et les principaux dirigeants de l'europe que sont l'Allemagne et la France.
Papandréou joue un coup politique, sans doute pour tenter de redorer le blason de son parti, voire le sien propre. Il est sans doute dicté par l'agitation qui règne dans le pays, alors qu'une grande partie de la population Grecque manifeste ouvertement sa colère, de plus en plus souvent.
Poser la question (on ne sait pas comment elle sera posée, ni si il sera vraiment tenu compte de la réponse du peuple Grec), mais poser la question à une population que l'on réduit de plus en plus à la misère est la moindre des choses.
Et puis, on voit, à l'occasion de la violente rechute des marchés, combien ceux-ci ont peur de la décision de celles et ceux dont on réduit toujours plus les moyens de vivre.
Sarkozy et Merkel sont fous de rage? Les travailleurs de Grèce, mais aussi d'ici, d'Italie, d'Espagne, etc, ont, eux, des raisons d'être fous de rage, devant des capitalistes, banquiers, industriels, etc, qui ont été renfloués en 2008 par l'argent du contribuable, et qui, devraient encore, aujourd'hui, être renfloués, toujours par l'argent du contribuable!
Le capitalisme nous emmène vers le précipice, avec ses crises à répétitions? Les travailleurs ne sont pas responsables de ces crises, mais on les leur fait payer cash. Eh bien, les travailleurs doivent imposer leur loi a ces mêmes capitalistes, et pas seulement par référendum!