Leur peau ou la nôtre!

Avec l'aggravation de la crise économique se profile une autre crise, politique, celle là. Nous en avons les prémices avec l'éviction de papandréou et berlusconard. A cette occasion, nous voyons clairement que tous ces politiciens de gauche ou de droite sont de véritables valets, interchangeables, et que la démocratie bourgeoise est vraiment une sacrée mascarade. Nous votons pour des individus, mais au bout du compte, c'est la grande bourgeoisie, banquiers, grands actionnaires, gros industriels qui leur dit de sortir quand ils estiment qu''ils sont trop grillés pour conduire leurs affaires! De sarko à papandréou, en passant par merkel ou zappatero, tous ces individus, dont certains jouent les matamores, donnent dans la rodomontade (suivez mon regard), servent, non pas le peuple, cela, je pense que beaucoup l'ont compris, mais une minorité de très riche, qui tiennent l'économie dans leurs mains. Il suffit donc que le fameux "marché", en gros les capitalistes, montrent à ces messieurs la petite porte au fond à droite pour qu'ils s'écrasent et sortent sans trop demander leur reste.
Les successeurs de ses sortants, pour diplômés et harnachés de leur expérience dans le domaine de la conduite des affaires de la grande bourgeoisie, comme papademos en Grèce ou Monti, en Italie, ne seront pas pour autant plus des "hommes providentiels" pour le sauvetage des banquiers et autres crapules spéculatrices, et l'on peut penser que, voulant à leur tour faire passer les plans d'austérité, et sûrement, dans un avenir proche, en faire avaler de plus violents aux masses populaires, ils se discréditeront à leur tour assez vite, sans pour autant avoir rassuré ceux qu'ils servent.
Ne nous faisons pas d'illusions sur notre gauche française, car, si elle revient au pouvoir, à coup sûr, elle appliquera les plans préparés par la bande de gangsters de l'ump et en préparera certainement de plus raides, vis à vis des travailleurs, ce qui conduira immanquablement le gouvernement à se discréditer rapidement.
L'avenir, c'est sans doute cela : des premiers ministres, voire des présidents qui valsent assez rapidement, et, qui sait, au bout du compte, une grande bourgeoisie qui prend son sifflet et qui décide de mettre fin à la mascarade démocratique en infligeant, à la Grèce, à l' Espagne, à l' Italie, à la France, des hommes ou des femmes qui, non seulement serreront la vis économiquement, à la classe ouvrière, et aussi aux petits et moyens bourgeois, mais prendront des mesures policières contre celles et ceux qui oseront manifester leur colère...
Heureusement, nous n'en sommes encore pas là, et une autre voie est possible, celle de la révolte consciente et organisée du monde du travail (et de celles et ceux qui s'en trouvent écartés, bien sûr).
La grande bourgeoisie mène une guerre sans pitié aux travailleurs, ceux ci doivent la mener à leur tour. Nous devons ôter le pouvoir économique et politique des mains de la bande d'irresponsables, politiques, banquiers, etc, qui nous mènent à la ruine, sous peine de le payer au prix fort.