Les mythes masquent la réalité du viol
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Ruoma
Nougatine67
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Les mythes masquent la réalité du viol
Pour les femmes
Respecter toutes les normes «correctes» ne protège pas nécessairement une femme vertueuse du viol. La caractéristique la plus courante parmi les victimes de viol, c’est la vulnérabilité. Les raisons de la vulnérabilité incluent l’incapacité de se défendre, les limites physiques, comme les vêtements peu pratiques, les handicaps, la crainte ou les circonstances reliées à l’environnement, comme terminer le travail à 2 h 00 du matin.
Mythe: Les femmes jouissent du viol
Fait: L’idée que les femmes pourraient jouir de rapports sexuels forcés, c’est une notion erronée masculine qui confond le viol avec le sexe. L’idée que le viol est comparable aux activités sexuelles entre des personnes qui y consentent est tout aussi ridicule que la suggestion que la nourriture est appréciée, qu’elle soit enfoncée violemment dans la gorge de quelqu’un ou mangée normalement au dîner.
Mythe: Ce sont les femmes qui le provoquent
Fait: Un simple geste ou une manière de se vêtir ne peut pas être utilisé pour mesurer la provocation de la part de la femme violée. Comme le signale la Commission fédérale sur les délits de violence, seulement 4 % des viols signalés incluent un comportement précipité de la part de la femme. Notre société encourage et récompense les femmes à sembler attirantes sur le plan sexuel mais celles qui ont la malchance d’être violées sont condamnées comme «le méritant».
Ces mythes rendent une femme responsable de l’agression sans pouvoir s’y préparer. Ils justifient et excusent également les actions de l’agresseur. Et la société, ce juge collectif, condamne cette vision déformée de la réalité.
Quand on regarde les mythes et les réalités qui sous-tendent les stéréotypes reliés au sexe, on découvre deux différences qui distinguent les hommes des femmes. Les femmes deviennent enceintes et accouchent d’enfants et les hommes en moyenne sont un peu plus grands et lourds que les femmes. Ces deux faits ont donné lieu à des cultures entières au sein desquelles les hommes jouissent de degrés variés de pouvoir, tant sur le plan collectif qu’individuel, dans les domaines économique, politique et physique. Par contraste, les femmes sont relativement sans pouvoir.
La situation de viol reflète cette relation inégale sur le plan du pouvoir. Les mythes entourant le viol viennent renforcer tout ceci, en reflétant les attitudes et les valeurs entretenues et transmises par la majorité des gens.
Mythe: Le viol est un délit sexuel criminel commis par les hommes dont la libido est incontrôlable
Fait: Le viol est un délit d’agression commis par les hommes qui veulent dominer, humilier et forcer les femmes à une intimité physique. La plupart des viols ne sont pas spontanés mais planifiés longtemps à l’avance.
Mythe: Les agresseurs sont souvent des hommes malades, pervers ou réprimés sur le plan sexuel
Fait: Les agresseurs qui violent ne sont pas différents de l’homme moyen sur les plans physique, sexuel ou psychologique. La plupart ont une tendance plus marquée à exprimer leur violence et leur rage de manière ouverte. Un grand nombre d’entre eux sont mariés et (ou) ont une relation sexuelle «normale».
Mythe: Les viols se produisent à l’extérieur, dans des endroits sombres et isolés
Fait: La majorité des viols se produisent soit au foyer de la victime ou de l’agresseur, l’endroit le plus courant venant ensuite étant la voiture de l’agresseur.
Mythe: L’agresseur et la victime ne se connaissent pas
Fait: Dans la plupart des cas connus, la victime connaît l’agresseur avec lequel elle a un degré varié de familiarité, allant d’une rencontre initiale placée sous le signe de la confiance, à des liens à titre d’ami intime de la famille ou membre de la parenté.
Mythe: Une femme ne peut pas être violée par son mari
Fait: Les femmes sont violées par leur mari, mais ce n’est qu’en janvier 1983 que ceci fut reconnu légalement.
Mythe: Les jeunes filles «bien» ne sont pas violées
Fait: Toutes les femmes, depuis les enfants jusqu’aux vieilles femmes sont des victimes potentielles de viol.
par Smith et Woolacott
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
Pour les hommes
1. “Les garçons et les hommes ne peuvent pas être des victimes car la société dit que les hommes sont capables de se défendre”. Mais les garçons ne sont que des enfants incapables de se défendre face à un adulte qui est beaucoup plus fort, plus grand qu’eux. De plus l’adulte a une certaine autorité aux yeux d’un enfant et l’adulte peut aussi menacer l’enfant.
2. “La plupart des hommes qui abusent des garçons sont des homosexuels”. C’est faux, la majorité des abuseurs ne sont pas homosexuels. Ce sont des pédophiles au même titre que ceux qui abusent les filles/femmes. Certains d’entre eux sont d’ailleurs mariés.
3. “Si un garçon est sexuellement stimulé ou a un orgasme lors de l’abus, cela veut dire qu’il participe volontairement ou ressent du plaisir”. En fait, les garçons ou adolescents peuvent répondre physiquement à une stimulation sexuelle lors d’une expérience traumatique ou douloureuse. Mais ce n’est qu’une réaction physique de la même manière que l’on crie “aïe” lorsqu’on se fait mal. Cela ne signifie en aucune manière que la victime a pris du plaisir ou volontairement participé à l’abus. Mais si le garçon ou l’adolescent a eu une réaction sexuelle, il peut en ressentir beaucoup de honte et se sentir coupable à cause de ça. Il y a aussi un manque de compréhension par rapport à cette réaction physique car la victime peut-être trop jeune pour comprendre ce qui se passe dans son corps.
4. “Les garçons sont moins traumatisés par un abus que les filles”. Ceci est faux. Les études montrent que les garçons, à long terme, sont affectés autant que les femmes même s’il y a quelques différences. Les hommes doivent faire face à la non reconnaissance par la société du viol masculin. Ce phénomène est minimisé par la société.
5. “les garçons abusés par des hommes deviennent des homosexuels”. Certes, un abus sexuel pendant l’enfance peut influencer l’orientation sexuelle d’un homme lorsqu’il est adulte. Mais une personne, l’abuseur en l’occurrence, ne fait pas un garçon devenir un homosexuel. Tous les garçons abusés ne deviennent pas homosexuels et les homosexuels n’ont pas forcément été abusés pendant leur enfance. Il n’y a pas de lien de cause à effet.
6. “Les hommes qui ont été abusés deviennent des abuseurs”. Ce mythe peut avoir des conséquences terribles, surtout si la victime est plus traitée comme un futur abuseur que comme une victime. Même s’il est vrai que beaucoup d’abuseurs ont été victimes d’une ou plusieurs formes d’abus dans leur passé, la grande majorité des victimes ne deviendront jamais des abuseurs.
7. “Si l’abuseur est une femme, le garçon ou l’adolescent devrait se considérer comme chanceux d’avoir été initié aux relations sexuelles”. En réalité, toute forme d’activité sexuelle non désirée, même si elle provient d’une femme, provoque des conséquences négatives.. Etre utilisé comme objet de plaisir sexuel, que ce soit par un homme ou une femme, ne reste pas sans conséquences pour la victime.
Tant que la société croira en ces mythes et les enseignera aux enfants dès leur plus jeune âge, les personnes de sexe masculin abusées auront beaucoup de mal à obtenir la reconnaissance et l’aide qu’elles méritent. De la même manière, tant que les survivants croiront en ces mythes, ils ressentiront de la honte, une honte non justifiée. Aussi, il faut se rappeler que ce n'est jamais la faute d'un enfant s'il est abusé.
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
Rien de spécialement nouveau sous le soleil...
Par contre, j'ai l'impression qu'il fallait remplacer Fait: par Faux:
Par contre, j'ai l'impression qu'il fallait remplacer Fait: par Faux:
Smith et Woolacott n'ont pas été traduits correctement...Nougatine67 a écrit:Fait: Toutes les femmes, depuis les enfants jusqu’aux vieilles femmes sont des victimes potentielles de viol.
par Smith et Woolacott
Ruoma- Langue pendue
- Nombre de messages : 408
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 02/01/2005
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
Ruoma a écrit:Rien de spécialement nouveau sous le soleil...
Par contre, j'ai l'impression qu'il fallait remplacer Fait: par Faux:Smith et Woolacott n'ont pas été traduits correctement...Nougatine67 a écrit:Fait: Toutes les femmes, depuis les enfants jusqu’aux vieilles femmes sont des victimes potentielles de viol.
par Smith et Woolacott
euh? ils n'ont peut-être pas été traduits correctement, mais remplacer fait par faux me semble totalement abusif
jeasse- moulin à paroles
- Nombre de messages : 1142
Date d'inscription : 14/09/2004
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
Va en Grèce,tu verras que les mecs aussi sont des victimes potentielles ...
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
c'est très déplacé voire gros beauf sur ce genre de fil. Inutile de m'envoyer des explications en plusieurs messages privés , je ne lirai pas
Emma- Ragotier(e)
-
Nombre de messages : 49111
Age : 59
Date d'inscription : 12/09/2004
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
C'est plus fort que moi .
1000 excuses ...
C'est moi le plus gentil ...
1000 excuses ...
C'est moi le plus gentil ...
Re: Les mythes masquent la réalité du viol
Pareil , mais bonne nuit quand mème !Emma a écrit:c'est très déplacé voire gros beauf sur ce genre de fil. Inutile de m'envoyer des explications en plusieurs messages privés , je ne lirai pas
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