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LE VOTE FN

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LE VOTE FN - Page 2 Empty LE VOTE FN

Message par Patience Ven 14 Jan - 21:07

Rappel du premier message :

Quand le vote Front national est-il apparu ?


Si la création du Front national remonte à 1972, il faut attendre l’élection municipale partielle de Dreux en septembre 1983 (16,7% au premier tour) pour qu’il émerge sur la scène politique, grâce à son alliance avec la droite modérée au second tour. Ce premier succès est confirmé aux européennes de 1984 où il recueille 11% des suffrages exprimés. Une dynamique électorale se met alors en place. De 1988 à 1998, le Front national va progressivement obtenir aux alentours de 15% à toutes les élections. Et renforcer à chaque échéance son implantation locale. La scission de décembre 1998, officialisée au congrès de Marignane (janvier 1999) qui voit Bruno Mégret quitter le FN avec près des deux tiers des cadres du parti, brise net cet élan. Aux élections européennes de 1999, l’extrême droite enregistre son premier recul électoral. Le FN de Jean-Marie Le Pen et le MN de Bruno Mégret ne recueillent à eux deux que 9% des suffrages. C’est le retour à la case départ.


Pourquoi ce vote a-t-il explosé ?


L’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 a radicalisé une partie des électeurs de droite : des petits patrons, des commerçants, des artisans. A la présidentielle de 1988 le score de Le Pen y frôle les 30%. Puis dans un contexte de crise économique, le FN va attirer un électorat populaire déçu par la gauche. A la présidentielle de 1995 c’est chez les ouvriers que son score atteint les 30%. C’est la conjonction de ces deux électorats qui a fait le succès du FN. Aujourd’hui encore, c’est chez les commerçants, les artisans d’une part et les ouvriers et les employés d’autre part, que les intentions de vote Le Pen sont les plus élevées.


Comment le vote FN a-t-il évolué ?


A l’élection présidentielle de 1988, l’électorat Le Pen, issus des petites classes moyennes, est très marqué à droite si l’on en juge par le positionnement de ses électeurs sur la classique échelle gauche droite (plus de 60% dans les trois dernières cases). Ses électeurs ont le sentiment que l’UDF et le RPR sont trop modérés, qu’il faut revenir à un vrai programme politique de droite. Si on demande aux électeurs de se classer sur un escalier social qui va de la marche la plus basse (1) à la marche la plus haute (10) dans la société, le vote Le Pen à la présidentielle de 1988 augmente au fur et à mesure que l’on monte cet escalier. Ces électeurs ont un niveau d’instruction et de revenus moyen, un petit capital. Ils ont peur de perdre, pour eux et pour leurs enfants, le statut auquel ils sont arrivés. L’élection présidentielle de 1995 marque un net déplacement du centre de gravité de cet électorat. Les petits commerçants et artisans restent fidèles au FN mais l’extrême droite progresse dans les milieux populaires. Cette fois-ci, plus on descend l’escalier social plus le vote pour Jean-Marie Le Pen augmente. C’est dans un électorat défavorisé, à faible revenu et peu instruit, en particulier dans le monde ouvrier, que le FN réalise une percée spectaculaire, confirmée aux législatives de 1997.


Quelle est la nature de cet électorat ouvrier ?


Il faut le resituer dans son milieu social et familial. On peut mesurer le degré d’enracinement dans le monde ouvrier, déterminer le nombre de liens avec ce milieu, si l’on tient compte non seulement de la profession de la personne interrogée mais aussi de ses parents, de son conjoint. Guy Michelat et Michel Simon ont montré qu’à la fin des années 70 plus on a d’" attributs " ouvriers, plus on vote pour la gauche et le Parti communiste. Or, en 1995 c’est l’inverse, plus on a d’attaches ouvrières, plus on vote pour Jean-Marie Le Pen ! Aux élections législatives de 1997, le vote FN atteint 33% dans le noyau dur de la classe ouvrière, chez les ouvriers, enfants et conjoints d’ouvrier. Il atteint même 47% chez les plus jeunes d’entre eux; ceux qui ont moins de 40 ans. Ce phénomène qu’on peut qualifier d’ " ouvriéro-lepénisme " est très net à partir de 1995. Je préfère d’ailleurs ce terme à celui de " gaucho-lepénisme ". Si ces électeurs sont des ouvriers, ils ne sont pas nécessairement de gauche. Le monde ouvrier penche traditionnellement plus à gauche qu’à droite mais il y a toujours eu des ouvriers conservateurs. Le général de Gaulle obtint en son temps jusqu’à un tiers des suffrages ouvriers ; Jacques Chirac dans les intentions de vote recueille aujourd’hui moins de voix ouvrières que Jospin, mais plus que Jean-Marie Le Pen (respectivement 17, 24 et 15%).


Ces ouvriers ralliés au FN ne se définissent pas comme de gauche au moment où ils votent pour ce parti, mais en majorité comme " ni de gauche ni de droite ", " niniste ", voire de droite. S’ils ont voté hier pour la gauche, ils n’ont pas de convictions fortement enracinées. Les ouvriers qui ont le plus voté pour Jean-Marie Le Pen en 1995 et pour son parti en 1997 sont des jeunes, sans affiliation partisane, sans repères politiques. Les ouvriers de plus de 40 ans, eux, continuent en majorité à voter pour la gauche. C’est un phénomène générationnel. Ces jeunes ouvriers, qui ont commencé à voter après l’arrivée des socialistes au pouvoir, n’ont pas le même rapport à la gauche que leurs parents. Ils rejettent les deux camps dos à dos, avec le sentiment que ni la gauche ni la droite ne s’occupent plus des gens comme eux.


Ces ouvriers votent FN pour certains thèmes et reviennent à gauche pour d’autres ?


Avec les ouvriers qui ont continué à voter pour la gauche en 1995 et en 1997, ils partagent un désir de justice sociale, de régulation économique par l’Etat, un attachement aux acquis sociaux, aux droits de la classe ouvrière, à l’action syndicale. En revanche, ils rejoignent le FN sur l’hostilité aux immigrés. Ils acceptent l’idée qu’il y a trop d’immigrés dans la société française, que ces derniers leur prennent leur travail, qu’ils sont la cause de tous les problèmes de la France. Cette dimension prend le pas sur un attachement naturel à la gauche. Et cet enjeu est suffisamment important pour les détacher du camp qui normalement aurait été plus proche de leurs idées.


Ce ralliement des milieux populaires peut-il expliquer l’infléchissement programmatique du FN en faveur du social ?


En fait, le FN a un peu anticipé ce ralliement, qui se dessine dès les régionales de 1992 (le FN progresse de 3 points chez les employés, et de points 5 chez les ouvriers par rapport à son score des européennes de 1989) et son programme de février 1993 propose déjà des mesures sociales (revaloriser les bas salaire, le SMIC, la 5ème semaine de congés payés, les 39 heures, etc) qui tranchent avec l’ultra libéralisme d’avant. Mais sa thématique sociale, la défense des travailleurs et des petits, s’accentue nettement après la présidentielle de 1995.


Quelles sont les valeurs des deux électorats du FN ?


Sur le plan des valeurs, " droitistes " et " " ninistes " sont aux antipodes. Si les premiers sont rigoristes en matière de mœurs (avortement, homosexualité), respectueux de l’ordre, ultralibéraux dans le domaine économique et social, pas très européens, les seconds sont non conformistes, frondeurs, interventionnistes et profondément hostiles à l’Union européenne. Ils ne se rejoignent que sur le thème de l’immigration et de l’insécurité. Faire cohabiter les aspirations et les valeurs radicalement opposées de leurs électorats est un problème commun à tous les partis d’extrême droite. Comme on le voit aujourd’hui en Autriche, l’épreuve du pouvoir est à cet égard décisive.


Ces deux électorats n’ont-ils pas également en commun une dimension protestataire qu’ils portent à leur vote ?


Oui dans la mesure où c’est un vote antisystème, dirigé contre ce que Jean-Marie Le Pen appelle "l’établissement politique" et "la bande des Quatre". Mais cette dimension n’est pas limitée à l’extrême droite. Et pour ce qui est du vote FN, elle est beaucoup plus marquée chez les ninistes que chez les droitiers. Surtout, elle n’exclut pas un minimum d’accord avec les idées du FN, en matière d’immigration et de sécurité..


Comment s’organisent les reports de voix du FN ?


Parallèlement à la percée du FN en milieu populaire et de la montée des ninistes, on constate de 1988 à 1997 un net recul de la proportion de ses électeurs se reportant à droite au second tour (de 65% à 51% entre les présidentielles de 1988 et de 1995 et de 62 à 49% entre les législatives de 1993 et 1997), au profit des reports à gauche (respectivement de 18% à 28% aux présidentielles et de 9 à 22% aux législatives) ou de l’abstention (passée de 16 à 21% pour les présidentielles, stable à 29% pour les législatives). Mais la propension marquée des ninistes pour l’abstention fait que les probabilités de reports à droite sont nettement plus élevées. Et si Le Pen ne parvient pas à recueillir ses signatures, il est clair que son absence favoriserait plus Chirac et Pasqua que Jospin.


Peut-on dresser une cartographie du vote FN ?


La carte électorale du vote FN est très stable. Il est toujours plus fort à l’est d’une ligne Le Havre-Valence-Perpignan, dans des départements industrialisés, urbanisés, avec une proportion élevée d’immigrés et des taux de délinquance élevés. La sensibilité à la thématique autoritaire et xénophobe du FN y est plus grande. Comme le montre une analyse plus fine, au niveau des cantons, des communes, des quartiers, il ne s’agit pas nécessairement d’électeurs directement au contact d’immigrés. Au contraire, ce vote se développe parfois aux marges des zones où ils résident, au travers de ce que Pascal Perrineau a appelé un " effet de halo ", grossissant la peur et le rejet d’un ‘autre’ fantasmé.


Quelle est la corrélation la plus pertinente : celle du vote FN avec la présence d’ouvriers ou celle avec la présence d’immigrés ?


Les deux vont souvent de pair. Tout dépend de l’unité géographique retenue.


Et à un niveau plus fin ?


Plus l’unité d’observation est réduite, plus apparaît la complexité des situations. Il suffit qu’une caserne de gendarmerie s’installe dans un quartier par exemple pour que le vote FN batte des records. Mais globalement, la visibilité des immigrés a un effet accélérateur du vote FN. A contrario, à l’ouest de la ligne Le Havre-Valence-Perpignan, se cumulent les facteurs qui font barrage au vote FN : zones rurales, forte implantation du catholicisme, population immigrée moins présente.



Quel est le profil des électrices du FN ?


Plutôt " niniste " que " droitiste ", et préférant Le Pen à Mégret. Plutôt jeunes, ouvrières ou employées, défavorisées et expriment un vote protestataire. A contrario, deux catégories d’électrices sont particulièrement réticentes à voter pour le FN. Ce sont soit des femmes jeunes, instruites, de milieu aisé, acquises aux valeurs féministes, et plutôt tentées par la gauche voire par l’extrême gauche. Soit des femmes plus âgées et catholiques pratiquantes qui rejettent le FN au nom des valeurs chrétiennes et soutiennent la droite traditionnelle.



Là, c'est rigolo quand on connaît le résultat de 2002

Venons-en aux prochaines échéances électorales. Comment expliquer la persistance d’un vote fort pour le FN de Jean-Marie Le Pen ?


Le contexte actuel est favorable à Jean-Marie Le Pen. Il y a tout d’abord les ratés de la croissance. En l’an 2000, le chômage était passé pour la première fois sous la barre des 10%, aujourd’hui il repart. Ceux qui ont le sentiment d’être une nouvelle fois abandonnés sur le bord de la route peuvent être tentés par un vote protestataire en faveur de Jean-Marie Le Pen. Il y a la multiplication des affaires. Le slogan " Tous pourris ! " du leader du FN est toujours efficace. Il y a les attentats du 11 septembre qui réactivent la menace islamiste et la peur du terrorisme, la suspicion à l’égard des immigrés. L’insécurité enfin est devenue la première préoccupation des électeurs. Sur tous ces thèmes, Jean-Marie Le Pen peut se prévaloir sinon d’une légitimité du moins d’une antériorité.



Nombre de chiffres cités sont extraits de : " Ces Français qui votent FN " , Nonna Mayer, Flammarion, 1999.
Propos recueillis par Georges BUISSON et Sylvain LEFORT
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Message par rhy1066 Mer 19 Avr - 10:27

La politique est plus large que les elections presidentielles. C'est plus large que les elections locales et nationales- meme si nous sommes plus present à ce niveau que le FN qui n'ont ni de deputé ni de senateur (je crois, mais je vais verifier).
Nous avons plus de militants et adherants que le FN.
Nous sommes 2eme ou 3eme au nombre d'adherants depuis que Sarko a fait passer l'UMP de 100,000 à 200,000 dans un an (les socialistes sont autour de 130,000 et le PCF est autout de 130,000 selon certains; au moins 100,000 cotisants).
Nous sommes le seul parti actif dans ma ville qui est une ville de droite. Les autres ne font pas grands choses excepté LO qui est quand meme present sur les marchés presque chaque semaine.

Pour vos amis en Russie... je vais regardé dans la presse pour chercher des infos...
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Message par Pedro Mer 19 Avr - 16:22

William95 a écrit:J'ai des amis russes sur le terrain qui me donne des nouvelles et il est clair que la jeunesse ne se reconnait plus dans le communisme mais défile dans les rues le bras tendu.
autre époque, autres moeurs c'est bien connu.

Informe effectivement tes camarades parce que faire 3 à 4% aux élections c'est effectivement risible...

De quelle jeunesse parles tu? L'urss est démoli depuis 1990 (par d'anciens bureaucrates membres du pc Russe, comme Eltsine et Poutine, par exemple). Ce que les jeunes connaissent, ce sont des oligarques, souvent anciens membres de l'appareil, qui se sont partagé les industries du pays (industries appartenant alors à l'état), notamment celles du pétrole et du gaz, ce sont d'anciens appartchiks qui, sous une autre bannière que celle du PC, donnent dans la truanderie, tels loukatchenko, en biélorussie, et d'autres encore, et sous carrément des potentats. La situation de la Russie n'était pas forcément des plus brillante, économiquement parlant, pour la population, dans l'ex-urss, mais les gens avaient du boulot, pouvaient se soigner, etc. Depuis le démentèlement de l'urss, le peu de social que les gens avaient à été peu à peu démantelé (des retraités ont récemment manifesté, soutenus par des jeunes), le chômage et la pauvreté ont cru.
Ce ne sont pas des jeunes déçus d'un prétendu Communisme, mais des jeunes dont le futur est pourri, qui manifestent de la sorte, se trompant, hélas, de révolte, les idées politiques les plus en vue étant visiblement celles les plus réactionnaires, en Russie, comme ici, d'ailleurs.
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LE VOTE FN - Page 2 Empty Le Pen a du sang Arabe

Message par Manu Dim 30 Avr - 19:28

Hier j'ai entendu dire que J.M Le Pen avait du sang Arabe...
Oui, sur son pare-chocs.

Coluche


(désolé, elle est connue, mais incontournable)


Il faut songer que ce personnage met une telle énergie dans sa lutte pour créer une France raciste, avec une telle conviction, qu'il me fait presque pitié. Comment peut-on en arriver là ? Sa vie doit être un cauchemard...
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Message par Manu Dim 30 Avr - 19:38

Pedro a écrit:
William95 a écrit:J'ai des amis russes sur le terrain qui me donne des nouvelles et il est clair que la jeunesse ne se reconnait plus dans le communisme mais défile dans les rues le bras tendu.
autre époque, autres moeurs c'est bien connu.

Informe effectivement tes camarades parce que faire 3 à 4% aux élections c'est effectivement risible...

De quelle jeunesse parles tu? L'urss est démoli depuis 1990 (par d'anciens bureaucrates membres du pc Russe, comme Eltsine et Poutine, par exemple). Ce que les jeunes connaissent, ce sont des oligarques, souvent anciens membres de l'appareil, qui se sont partagé les industries du pays (industries appartenant alors à l'état), notamment celles du pétrole et du gaz, ce sont d'anciens appartchiks qui, sous une autre bannière que celle du PC, donnent dans la truanderie, tels loukatchenko, en biélorussie, et d'autres encore, et sous carrément des potentats. La situation de la Russie n'était pas forcément des plus brillante, économiquement parlant, pour la population, dans l'ex-urss, mais les gens avaient du boulot, pouvaient se soigner, etc. Depuis le démentèlement de l'urss, le peu de social que les gens avaient à été peu à peu démantelé (des retraités ont récemment manifesté, soutenus par des jeunes), le chômage et la pauvreté ont cru.
Ce ne sont pas des jeunes déçus d'un prétendu Communisme, mais des jeunes dont le futur est pourri, qui manifestent de la sorte, se trompant, hélas, de révolte, les idées politiques les plus en vue étant visiblement celles les plus réactionnaires, en Russie, comme ici, d'ailleurs.

De toute façon peut-on dire que l'idéologie communiste a vraiment été représenté par l'URSS ?
Je ne pense pas que le communisme se résume à une dictature comme l'a été l'URSS. Le communisme prône le pouvoir au peuple et non le peuple au service du pouvoir. Dans l'histoire, c'est l'être humain (en particulier Staline) qui a dévié l'idéologie Marxiste. Si nous devons juger le communisme, ne le comparons pas à la dictature d'URSS. Il ne faut pas tomber dans le piège de la guerre contre le mal de R. Reagan. L' URSS est tombée car elle n'offrait pas la liberté, ni la possibilité de libéraliser ses entreprises à l'heure d'une mondialisation programmée.
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