Le gouvernement colombien se dit prêt à rencontrer les FARC
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Le gouvernement colombien se dit prêt à rencontrer les FARC
Est ce qu'ils ont enfin compris les fachos du gouvernement colombien que sans négociation, la guérilla durera viva éternam.
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Le gouvernement colombien se dit prêt à rencontrer les FARC sans condition
Le président colombien, Alvaro Uribe, a donné des instructions au haut commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, afin qu'il organise, dès que possible , une rencontre avec les FARC.
Le gouvernement colombien est prêt à rencontrer les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, guérilla marxiste) pour discuter du sort des otages, où et quand le souhaitera la guérilla, a affirmé, mardi 26 juillet, le haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo, à Bogota. "Le gouvernement ne pose aucune condition pour une réunion avec les FARC dans le but d'évoquer un échange humanitaire", a déclaré M. Restrepo.
"J'ai des instructions personnelles du président [Alvaro Uribe] pour une rencontre le plus rapidement possible avec les FARC. Nous l'avons fait savoir aux familles des personnes séquestrées", a ajouté le haut commissaire pour la paix à l'issue d'un entretien avec des familles d'otages, dont la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio."J'ai pour instruction du président de rencontrer les FARC dans n'importe quel endroit qu'elles choisiront elles-mêmes, au jour et à l'heure qu'elles établiront et selon les conditions de sécurité qui leur donnent confiance, avec un accompagnement national ou international, selon leur choix", a-t-il poursuivi.
LA VOLONTÉ D'AVANCER
M. Restrepo a "simplement souhaité que les FARC fassent de leur côté un geste de bonne volonté". "Il y a une décision du gouvernement de progresser rapidement en vue d'un accord humanitaire et je suis prêt aujourd'hui, demain, à conclure cet accord afin de permettre le retour des séquestrés à la maison", a-t-il conclu.
Mme Pulecio a affirmé à l'issue de son entretien avec le président Uribe que ce dernier "avait accepté la présence de la Croix-Rouge ainsi qu'un accompagnement international dans le cadre de prochaines négociations". Evoquant une possible médiation, la mère d'Ingrid Betancourt a répondu : "Naturellement ce pourrait être la France, il n'y aurait aucun inconvénient", ajoutant qu'un haut représentant du clergé colombien ou que l'ancien président Alfonso Lopez seraient de bons médiateurs. Enfin, elle a demandé à l'armée de cesser les bombardements dans le sud du pays, sur la frontière avec l'Equateur. "Si le président Uribe a vraiment la volonté politique de faire un geste en vue d'un accord humanitaire, a-t-elle estimé, ce n'est pas le moment de lancer une opération militaire contre le secrétariat des FARC (organe dirigeant)." Par ailleurs, Patricia Perdomo, femme d'un otage des rebelles, s'est déclarée "optimiste". "Le président, a-t-elle affirmé, a vraiment la volonté de faire avancer un accord humanitaire."
17 000 HOMMES, 1 600 OTAGES
L'ancienne candidate des Verts à l'élection présidentielle en Colombie, Ingrid Betancourt, qui possède la double nationalité française et colombienne, a été enlevée par les FARC le 23 février 2002 près de Florencia, à 600 km au sud de Bogota, peu après la rupture d'une trêve entre l'armée et la guérilla.
Depuis des mois, le gouvernement et les FARC affirmaient être favorables à un échange mais s'affrontaient en permanence sur ses modalités, notamment sur les lieux de négociation. Jusqu'à présent, les deux camps semblaient peu enclins à négocier, mais refusaient de porter la responsabilité d'un échec. Les FARC, créées le 27 mai 1964, constituent la principale guérilla de Colombie avec un effectif de 17 000 hommes, répartis sur 120 fronts. Ils détiennent, selon les autorités, 1 600 otages.
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Le gouvernement colombien se dit prêt à rencontrer les FARC sans condition
Le président colombien, Alvaro Uribe, a donné des instructions au haut commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, afin qu'il organise, dès que possible , une rencontre avec les FARC.
Le gouvernement colombien est prêt à rencontrer les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, guérilla marxiste) pour discuter du sort des otages, où et quand le souhaitera la guérilla, a affirmé, mardi 26 juillet, le haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo, à Bogota. "Le gouvernement ne pose aucune condition pour une réunion avec les FARC dans le but d'évoquer un échange humanitaire", a déclaré M. Restrepo.
"J'ai des instructions personnelles du président [Alvaro Uribe] pour une rencontre le plus rapidement possible avec les FARC. Nous l'avons fait savoir aux familles des personnes séquestrées", a ajouté le haut commissaire pour la paix à l'issue d'un entretien avec des familles d'otages, dont la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio."J'ai pour instruction du président de rencontrer les FARC dans n'importe quel endroit qu'elles choisiront elles-mêmes, au jour et à l'heure qu'elles établiront et selon les conditions de sécurité qui leur donnent confiance, avec un accompagnement national ou international, selon leur choix", a-t-il poursuivi.
LA VOLONTÉ D'AVANCER
M. Restrepo a "simplement souhaité que les FARC fassent de leur côté un geste de bonne volonté". "Il y a une décision du gouvernement de progresser rapidement en vue d'un accord humanitaire et je suis prêt aujourd'hui, demain, à conclure cet accord afin de permettre le retour des séquestrés à la maison", a-t-il conclu.
Mme Pulecio a affirmé à l'issue de son entretien avec le président Uribe que ce dernier "avait accepté la présence de la Croix-Rouge ainsi qu'un accompagnement international dans le cadre de prochaines négociations". Evoquant une possible médiation, la mère d'Ingrid Betancourt a répondu : "Naturellement ce pourrait être la France, il n'y aurait aucun inconvénient", ajoutant qu'un haut représentant du clergé colombien ou que l'ancien président Alfonso Lopez seraient de bons médiateurs. Enfin, elle a demandé à l'armée de cesser les bombardements dans le sud du pays, sur la frontière avec l'Equateur. "Si le président Uribe a vraiment la volonté politique de faire un geste en vue d'un accord humanitaire, a-t-elle estimé, ce n'est pas le moment de lancer une opération militaire contre le secrétariat des FARC (organe dirigeant)." Par ailleurs, Patricia Perdomo, femme d'un otage des rebelles, s'est déclarée "optimiste". "Le président, a-t-elle affirmé, a vraiment la volonté de faire avancer un accord humanitaire."
17 000 HOMMES, 1 600 OTAGES
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