non aux nouvelles expulsions !

Heinz-g a écrit:Les expulsions sont toujours des moments difficiles pour les familles, seulement, je vous pose une question : Vaut-il mieux laisser des gens vivre dans des taudis insalubres et DANGEREUX (on a vu cet été les drames parisiens) ou bien les expulser afin de les reloger décemment? Moi, j'opte sans hésiter pour la seconde solution et je crois que DAL ferait bien de réfléchir, car en s'insurgeant contre ces expulsions et en voulant maintenir ces pauvres gens dans leurs taudis, il fait courrir de gros risques à des familles entières.

Emma a écrit:

Heinz-g a écrit:Les expulsions sont toujours des moments difficiles pour les familles, seulement, je vous pose une question : Vaut-il mieux laisser des gens vivre dans des taudis insalubres et DANGEREUX (on a vu cet été les drames parisiens) ou bien les expulser afin de les reloger décemment? Moi, j'opte sans hésiter pour la seconde solution et je crois que DAL ferait bien de réfléchir, car en s'insurgeant contre ces expulsions et en voulant maintenir ces pauvres gens dans leurs taudis, il fait courrir de gros risques à des familles entières.

tu es pro ps ou sarko?

Emma a écrit:où sont les logements décent libres?
je réitère aussi ma question

où bien les expulser pour les reloger décemment?

guly a écrit:

où bien les expulser pour les reloger décemment?

chez moi expulser quelqu'un ,c'est le foutre dehors comme un chien,ce n'est pas le reloger.
mais tu vas certainement m'expliquer pourquoi ,le fait d'expulser quelqu'un c'est lui trouver un nouveau logement!

Heinz-g a écrit:

Emma a écrit:où sont les logements décent libres?
je réitère aussi ma question

Des logements décents il en existe, il suffit d'avoir la volonté de les trouver et de les réquisitionner, volonté que n'a pas la droite. Mais laisser des gens vivre dans ces taudis est absolument indigne d'un pays comme la France alors si Sarkozy arrive à reloger ces pauvres gens, je serais le premier à lui dire bravo (mais je ne prend pas beaucoup de risques).

Il me semble bien que les personnes expulsées n'ont pas été laisser dans la rue mais relogé provisoirement dans des hotels payés par la collectivité? Dites moi si je me trompe?

il suffit d'avoir la volonté de les trouver et de les réquisitionner, volonté que n'a pas la droite.

Le logement échauffe la majorité municipale parisienne. «Jamais elle n'a été à ce point mise en danger par les Verts», affirmait hier un proche du maire, Bertrand Delanoë. Dans les couloirs de l'Hôtel de Ville, Christophe Caresche, député (PS) et adjoint au maire chargé de la sécurité, lançait à l'adresse des Verts : «Ce qui s'est passé est inadmissible, la confiance est rompue !»

Objet de cette colère, le comportement des Verts et, dans une moindre mesure, des communistes qui se sont livrés hier, lors de la séance du Conseil de Paris, à de la surenchère sur la question très sensible des logements insalubres. Au point de faire adopter des amendements grâce à l'UMP.

D'emblée, Bertrand Delanoë avait souligné que la Ville a consacré «152 millions d'euros en six ans à la réhabilitation» des taudis. «Depuis 2001, nous avons réussi à reloger 2 700 familles.» Le président du groupe UMP, Claude Goasguen, a répliqué par un inventaire des taudis ayant fait l'objet d'une réhabilitation. Selon lui, seulement «6 immeubles» seraient en chantier, «alors que la ville a recensé 1 000» bâtiments très dégradés.

Confusion. La lutte contre l'habitat insalubre bute sur la lenteur des procédures d'expropriation comme sur le relogement des familles sans-papiers, non éligibles à l'attribution d'un logement HLM. Les Verts le savent puisque l'un des leurs, René Dutrey, préside la Siemp (1), qui s'est vu confier le traitement des 423 bâtiments les plus dégradés. Mais l'exécutif municipal avait beau avoir préparé un voeu unique, comptant des mesures nouvelles, comme le compte foncier qui vise à racheter des terrains pour construire des HLM, abondé de 60 millions d'euros supplémentaires, c'était insuffisant pour les Verts. Lors de la séance, ils ont maintenu leurs amendements. Et pour semer la confusion, l'UMP les a approuvés. La droite a ainsi contribué à faire adopter la création de 2 500 places d'hébergement d'urgence qu'elle refuse dans ses arrondissements. Elle a aussi voté un voeu communiste demandant de porter la création de HLM de 4 000 à 5 000 par an.

Cynisme. «La droite, qui n'a rien fichu contre l'insalubrité lorsqu'elle était aux affaires, s'est refait une virginité», jugeait le président du groupe PS, Patrick Bloche. Très en colère, Delanoë a convoqué ses adjoints verts et René Dutrey. Dans la soirée, les écologistes ont publié un communiqué déplorant que l'adoption de leurs amendements soit «manifestement due au cynisme» de la droite, qui pratique «une politique régressive en matière de logement social au niveau national». Ils en concluent que «la majorité n'est pas en crise». Puisqu'ils le disent.

(1) Société immobilière d'économie mixte de la Ville
de Paris.