Demain, tous ensemble !
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lariviere
Pedro
Torrent
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Demain, tous ensemble !
Demain sera un jour qui comptera dans l'Histoire, même si ce n'est pas le Grand Soir je suis certain que nous allons ébranler le système.
L'avenir est à inventer, le vieux monde se meurt, il l'est qu'illusion de consommation, la démocratie qu'on nous vend est devenue une parodie, il nous appartient de jeter le bases d'un nouveau monde.
Pourquoi nous? pourquoi ici et maintenant? et pourquoi pas?
Comment etait le monde en 1788? en 1789 notre peuple n'etait pas seul, il etait simplement le premier.
Pour que souffle un vent nouveau, brisons les chaines qui nous enserrent!
L'avenir est à inventer, le vieux monde se meurt, il l'est qu'illusion de consommation, la démocratie qu'on nous vend est devenue une parodie, il nous appartient de jeter le bases d'un nouveau monde.
Pourquoi nous? pourquoi ici et maintenant? et pourquoi pas?
Comment etait le monde en 1788? en 1789 notre peuple n'etait pas seul, il etait simplement le premier.
Pour que souffle un vent nouveau, brisons les chaines qui nous enserrent!
Dernière édition par le Lun 27 Mar - 21:58, édité 1 fois
Torrent- Langue pendue
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Date d'inscription : 04/01/2005
Re: Demain, tous ensemble !
Editorial Lutte Ouvrière n°1964 du 24 mars 2006
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La lutte contre la précarité est a l'ordre du jour
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Le succès des manifestations du 18 mars, où se côtoyaient étudiants, lycéens, y compris ceux des banlieues dites "difficiles", travailleurs et parents, témoigne du fait que les salariés et les futurs salariés sont de plus en plus nombreux à vouloir mettre un coup d'arrêt à la marche vers toujours plus de précarité qu'orchestre le gouvernement.
Car si le CPE a été le détonateur, il n'est pas seul en cause. Et quand bien même Villepin accepterait de lâcher du lest sur certains points, cela ne réglerait pas le problème. À juste titre, de nombreux manifestants réclamaient également l'abrogation du CNE, qui contient la même disposition inacceptable d'une période d'essai de deux ans, pendant laquelle l'employeur peut licencier un salarié, quel que soit son âge, sans même avoir à lui donner une raison.
Plus généralement, ces deux mesures de Villepin s'inscrivent dans la longue suite des contrats "aidés" de tous genres, et des facilités données aux entreprises depuis des années pour multiplier le recours à l'intérim et les contrats à durée déterminée, qui font que la précarité s'est généralisée.
Le patronat et le gouvernement osent affirmer que c'est la mauvaise santé de l'économie qui rend de telles mesures indispensables. Mais c'est un mensonge éhonté. Pour les patrons, pour les actionnaires, l'économie se porte très bien: les grandes sociétés ne cessent d'annoncer des profits records et de distribuer des dividendes en proportion. Mais ces profits, c'est sur le dos des travailleurs qu'ils sont réalisés. Les salaires bloqués, la dégradation des conditions de travail et de vie, la généralisation de la précarité, le chômage de masse, tout cela est la conséquence de la rapacité patronale et de la politique menée par tous les gouvernements qui se sont succédé depuis trente ans et qui ont tous œuvré au service du patronat.
Alors, il est urgent de mettre un coup d'arrêt à cette régression sociale.
Les étudiants et les lycéens qui sont dans la lutte sont bien décidés à manifester encore dans les jours prochains.
Mais c'est la classe ouvrière, sans qui rien ne fonctionne, qui représente la plus grande force sociale capable d'imposer un changement de politique. Les confédérations syndicales ont décidé d'organiser, le mardi 28 mars, en liaison avec les organisations étudiantes et lycéennes, une "journée d'action avec arrêts de travail, grèves et manifestations", comme suite aux manifestations du 18 mars. La réussite d'une telle journée ne suffirait sans doute pas à imposer ce changement de politique. Mais elle permettrait de redonner aux plus hésitants confiance dans la force que les travailleurs représentent, dans leur capacité à mener à bien la riposte nécessaire à l'offensive que gouvernement et patronat mènent sans répit contre le monde du travail.
Les dirigeants des confédérations syndicales sont plus soucieux d'être admis à négocier avec le patronat et le gouvernement que d'engager une lutte déterminée pour obtenir le retrait de toutes les mesures qui visent à généraliser la précarité. Mais, de la même manière que l'ampleur croissante du mouvement des étudiants et des lycéens a amené les dirigeants confédéraux à poser ouvertement la question du retrait du CPE, la participation massive des travailleurs à la journée du 28 sera la meilleure manière d'empêcher les directions syndicales de se contenter d'une journée d'action sans suite.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a eu récemment le culot de faire l'éloge de la précarité, en affirmant que "dans la vie, tout est précaire". Eh bien il est temps de démontrer, à elle et à ses semblables, que les profits tirés des travailleurs en spéculant sur la crainte du chômage pourraient eux aussi se révéler "précaires", parce que les travailleurs n'accepteront pas éternellement de voir les riches continuer à s'enrichir pendant que la plus grande partie de la population s'appauvrit.
Arlette LAGUILLER
Éditorial des bulletins d'entreprise du 21 mars
Pedro- Blablateur(euse)
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lariviere- moulin à paroles
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Re: Demain, tous ensemble !
http://www.cgt.fr/ei/html/rubrique/?id_parent=3838&aff_docref=1&aff_ensavoirplus=1
corto maltese 89- moulin à paroles
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Re: Demain, tous ensemble !
5000 a auxerre,forte participation
corto maltese 89- moulin à paroles
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Re: Demain, tous ensemble !
AFP :
Mardi 28 mars 2006
Les leaders de gauche en force dans la manifestation contre le CPE
Avec banderoles, ballons et tracts, les partis de gauche ont activement participé mardi à Paris à la manifestation anti-CPE, affichant leur soutien aux syndicats et aux étudiants et suggérant des pistes pour poursuivre le combat.
Pour la quatrième fois en deux mois, les ténors de tous les partis de gauche étaient là: François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang pour le PS, Marie-George Buffet pour le PCF, Yann Wehrling et Noël Mamère pour les Verts, Olivier Besancenot pour la LCR, Arlette Laguiller pour LO, Georges Sarre pour le MRC...
Respectueux d'une manifestation organisée par les syndicats de salariés et d'étudiants, ils avaient organisé des "points fixes" en lisière des défilés, derrière des banderoles ou au pied de gros ballons, où ils distribuaient des tracts. Ils ont rejoint la manifestation en queue de cortège.
Tous semblaient prêts à continuer la lutte contre un Premier ministre qualifié par Noël Mamère de "mule entêtée qui se comporte comme un aventurier". "Entêtement", disait aussi Jack Lang, gouvernement "entêté", disait encore Bertrand Delanoë.
Avec "encore plus de monde que la dernière fois", affirmait l'ancien ministre Dominique Strauss-Kahn, "l'espoir de pourrissement semble être vain". "La mobilisation continue à se renforcer", se félicitait Mme Marie-George Buffet, tandis qu'Olivier Besancenot parlait de "succès exceptionnel".
"Si le gouvernement ne tient pas compte de ce qui se passe aujourd'hui, il y aura une autre manifestation plus importante encore, et je souhaite qu'elle soit centralisée sur Paris", disait le député Henri Emmanuelli. "La mobilisation va continuer", assurait Arlette Laguiller.
"C'est sur la durée que cela va se jouer", lançait Yann Wehrling. "Il ne faut pas lâcher prise, c'est le mouvement qui peut faire reculer le gouvernement. "Dans une démocratie, c'est toujours le peuple qui l'emporte", assurait Noël Mamère.
Yves Cochet, député (Verts), parlait de "course de nerfs entre l'obstination idiote de Villepin et la mobilisation". "Celui qui tiendra le plus longtemps gagne, contre la masse des gens, ils ne peuvent rien", affirmait-il.
Mais on regardait aussi plus loin: "il faudra bien que le président de la République prenne ses responsabilités et ramène le calme", selon DSK. "Les jeunes et le peuple demandent à Villepin : +renoncez ou retirez-vous+", affirmait Jack Lang.
Henri Emmanuelli suggérait que Jacques Chirac "prenne une initiative". "Il faut une deuxième lecture du texte, il faut qu'il décide de ne pas promulguer la loi", affirmait-il. Christophe Cambadélis, député PS, demandait aussi une "deuxième lecture", pour sortir de "l'impasse".
Chirac? "Il n'y a rien à attendre de lui", glissait Yann Wehrling, rappelant qu'il avait fait sa campagne présidentielle de 1995 sur "la fracture sociale": "c'était communication et mensonges".
Plus radical, Olivier Besancenot parlait de "crise pas seulement sociale, mais politique", appelant de ses voeux une "grève générale jusqu'à ce qu'on gagne" et dénonçant un gouvernement "impopulaire, violent et antidémocratique", voire "illégitime", et qui, affirmait Noël Mamère, "devrait démissionner".
Mardi 28 mars 2006
Les leaders de gauche en force dans la manifestation contre le CPE
Avec banderoles, ballons et tracts, les partis de gauche ont activement participé mardi à Paris à la manifestation anti-CPE, affichant leur soutien aux syndicats et aux étudiants et suggérant des pistes pour poursuivre le combat.
Pour la quatrième fois en deux mois, les ténors de tous les partis de gauche étaient là: François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang pour le PS, Marie-George Buffet pour le PCF, Yann Wehrling et Noël Mamère pour les Verts, Olivier Besancenot pour la LCR, Arlette Laguiller pour LO, Georges Sarre pour le MRC...
Respectueux d'une manifestation organisée par les syndicats de salariés et d'étudiants, ils avaient organisé des "points fixes" en lisière des défilés, derrière des banderoles ou au pied de gros ballons, où ils distribuaient des tracts. Ils ont rejoint la manifestation en queue de cortège.
Tous semblaient prêts à continuer la lutte contre un Premier ministre qualifié par Noël Mamère de "mule entêtée qui se comporte comme un aventurier". "Entêtement", disait aussi Jack Lang, gouvernement "entêté", disait encore Bertrand Delanoë.
Avec "encore plus de monde que la dernière fois", affirmait l'ancien ministre Dominique Strauss-Kahn, "l'espoir de pourrissement semble être vain". "La mobilisation continue à se renforcer", se félicitait Mme Marie-George Buffet, tandis qu'Olivier Besancenot parlait de "succès exceptionnel".
"Si le gouvernement ne tient pas compte de ce qui se passe aujourd'hui, il y aura une autre manifestation plus importante encore, et je souhaite qu'elle soit centralisée sur Paris", disait le député Henri Emmanuelli. "La mobilisation va continuer", assurait Arlette Laguiller.
"C'est sur la durée que cela va se jouer", lançait Yann Wehrling. "Il ne faut pas lâcher prise, c'est le mouvement qui peut faire reculer le gouvernement. "Dans une démocratie, c'est toujours le peuple qui l'emporte", assurait Noël Mamère.
Yves Cochet, député (Verts), parlait de "course de nerfs entre l'obstination idiote de Villepin et la mobilisation". "Celui qui tiendra le plus longtemps gagne, contre la masse des gens, ils ne peuvent rien", affirmait-il.
Mais on regardait aussi plus loin: "il faudra bien que le président de la République prenne ses responsabilités et ramène le calme", selon DSK. "Les jeunes et le peuple demandent à Villepin : +renoncez ou retirez-vous+", affirmait Jack Lang.
Henri Emmanuelli suggérait que Jacques Chirac "prenne une initiative". "Il faut une deuxième lecture du texte, il faut qu'il décide de ne pas promulguer la loi", affirmait-il. Christophe Cambadélis, député PS, demandait aussi une "deuxième lecture", pour sortir de "l'impasse".
Chirac? "Il n'y a rien à attendre de lui", glissait Yann Wehrling, rappelant qu'il avait fait sa campagne présidentielle de 1995 sur "la fracture sociale": "c'était communication et mensonges".
Plus radical, Olivier Besancenot parlait de "crise pas seulement sociale, mais politique", appelant de ses voeux une "grève générale jusqu'à ce qu'on gagne" et dénonçant un gouvernement "impopulaire, violent et antidémocratique", voire "illégitime", et qui, affirmait Noël Mamère, "devrait démissionner".
Re: Demain, tous ensemble !
grandiose les manif . il faut continuer!
fifi_brin_dacier_89- Nouveau
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Date d'inscription : 08/01/2005
Re: Demain, tous ensemble !
si la frangine s'y met
Emma- Ragotier(e)
-
Nombre de messages : 49111
Age : 59
Date d'inscription : 12/09/2004
Re: Demain, tous ensemble !
On va se preparer à frapper encore plus fort, on a des reserves encore, cela j'en suis convaincu et la determination est grande, l'exasperation monte dans l'opinion mais contre villepin et chirac maintenant.
Je suis sur qu'on peut encore doubler le nombre de manifestants, si cela ne suffit pas, on fera une autre manifestation et on quadruplera, on verra bien ce que fera villepin avec 10 millions de personnes dans les rues.
Objectif que j'estime tout a fait possible en cas de crise majeure, et nous n'en sommes pas loin...
Je suis sur qu'on peut encore doubler le nombre de manifestants, si cela ne suffit pas, on fera une autre manifestation et on quadruplera, on verra bien ce que fera villepin avec 10 millions de personnes dans les rues.
Objectif que j'estime tout a fait possible en cas de crise majeure, et nous n'en sommes pas loin...
Torrent- Langue pendue
- Nombre de messages : 473
Date d'inscription : 04/01/2005
Re: Demain, tous ensemble !
on verra bien ce que fera villepin avec 10 millions de personnes dans les rues.
"j'entends les 10 millions de personnes qui sont dans la rue,mais j'entends aussi les 50 millions de personnes qui ne sont pas dans la rue" désolé,c'est les guignols,c'est plus fort que moi.
corto maltese 89- moulin à paroles
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Localisation : Stade de l'abbé deschamps
Date d'inscription : 13/09/2004
Re: Demain, tous ensemble !
On va voir ce qui va ce décider dans les prochains jours. chirac prend la parole jeudi. Il y a des dissentions au sein même de la majorité (sarko qui commence à dire qu'il faudrait suspendre le cpe, avant de négocier). Que vont décider les directions syndicales, dans les jours qui viennent? Il serait souhaitable de donner suite rapidement à cette journée de grève.
Pedro- Blablateur(euse)
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Date d'inscription : 13/09/2004
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