fuam
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Chez chirac, l'ignominie n'a vraiment pas de bornes

Aller en bas

Chez chirac, l'ignominie n'a vraiment pas de bornes Empty Chez chirac, l'ignominie n'a vraiment pas de bornes

Message par Pedro Dim 25 Juin - 14:07

Chirac exalte à Verdun la nation française rassemblée

Voir la photo
Jacques Chirac a affirmé dimanche à Douaumont, dans la Meuse, que "la nation française a su se rassembler, faire face, tenir jusqu'au bout", dans un discours à l'occasion du 90e anniversaire de la bataille de Verdun.

"Cette cérémonie nous rappelle aussi qu'à ce moment de son histoire, à Verdun et pour Verdun, la nation française a su se rassembler, faire face, tenir jusqu'au bout", a dit le chef de l'Etat, devant l'ossuaire de Douaumont, symbole de cette bataille où périrent en 1916 quelque 300.000 soldats français et allemands.

"Le citadin et le paysan. L'aristocrate et l'ouvrier. L'instituteur et le curé. Le républicain et le monarchiste. Celui qui croit au ciel et celui qui n'y croit pas. Toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions sont à Verdun", a-t-il souligné.

"Toutes les provinces de France aussi sont à Verdun. Toutes les origines également", a ajouté le chef de l'Etat, en rappelant que "70.000 combattants de l'ex-Empire français sont morts pour la France entre 1914 et 1918".


© AFP
Auparavant, M. Chirac avait inauguré un mémorial dédié aux combattants musulmans de la guerre de 14-18, un bâtiment de style mauresque édifié près du carré comprenant 592 tombes musulmanes orientées vers la Mecque.

"Il y eut dans cette guerre, sous notre drapeau, des fantassins marocains, des tirailleurs sénégalais, algériens et tunisiens, des soldats de Madagascar, mais aussi d'Indochine, d'Asie, d'Océanie", a souligné le président.

Il a affirmé que "l'armée de Verdun, c'était l'armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C'était la France dans sa diversité". "La République, a-t-il dit, a résisté au choc inouï de la Première Guerre mondiale grâce à la volonté admirable de ses soldats-citoyens".

Voir la photo
M. Chirac a également souligné qu'il "aura fallu la saignée de 14-18, puis le long cortège des crimes du nazisme" avant de construire l'amitié franco-allemande.

"Aujourd'hui, à Verdun, ce ne sont pas des mémoires ennemies qui se commémorent. La réconciliation entre nos deux pays est une chose totalement acquise. Nous devons à tous nos morts de nous mobiliser (...) pour faire avancer une Europe de la paix, de sécurité, de prospérité, de justice et de solidarité".

"Aujourd'hui, nous pouvons le dire avec la confiance qu'autorise l'amitié: Plus jamais ça", a lancé Jacques Chirac.




On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les banquiers et les marchands de canons, disait Anatole France, à propos de l'ignoble guerre de 14-18, laquelle fut une des boucheries les plus sanglantes du 20ème siècle, pour les paysans et les ouvriers, et une affaire juteuse effectivement pour les capitalistes.
Quant aux soldats des colonies, dont le président parle, après les atrocités des tranchées, ils eurent comme récompense de continuer à être exploités, violentés, traités comme des bêtes.
La guerre de 14, conséquence logique capitaliste de conquête de marchés par la force, aboutit à un repartage des colonies, au traité inique de Versailles, à l'occupation de la ruhr, qui conduisirent tout droit au nazisme et à la seconde guerre mondiale.
Chirac, dans son discours hypocrite, se garde bien de mettre en cause l'attitude de la france, sa responsabilité énorme dans la montée du fascisme.
Car oui, la france, mais pas seulement elle, à d'énormes responsabilités dans ce qui arriva par la suite.


"Le citadin et le paysan. L'aristocrate et l'ouvrier. L'instituteur et le curé. Le républicain et le monarchiste. Celui qui croit au ciel et celui qui n'y croit pas. Toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions sont à Verdun", a-t-il souligné.

Ce passage-ci est particulièrement écoeurant de scynisme et d'hypocrisie, quand on sait que l'aristocrate était plutôt bien planqué à l'arrière, et que ce n'étaient sûrement pas les prélats ou le pape qui étaient, avec les soldats, dans les tranchées.
A l'époque, faut il le rappeler, l'église via ses représentants, bénissait les canons qui crachaient leur fureur.

Voilà donc le genre de discours que les représentants politiques du capital nous tiennent encore, presque 100 ans après un massacre sans nom, qui dépeupla des pays comme l'Allemagne, la France, la Russie, l'Italie, etc, d'une bonne partie de leur jeunesse.
Mais que l'on ne s'y trompe pas. Ces gens là, les chirac et autres, ont une conscience, plus précisément, une conscience de classe, et derrière le discours nationaliste, dont il ne croient pas un mot, se cachent les intérêts de leur classe sociale : la bourgeoisie.
Le nationalisme est un poison mortel pour la classe ouvrière. Les frontières, le drapeau national, cela n'existe pas pour les grands groupes financiers, industriels, tels arcelor, prêt à fusionner avec mittal, après une longue mascarade de plusieurs mois. Tout cela n'est destiné qu' à faire croire aux travailleurs d'un pays, qu'ils doivent être unis avec leurs exploiteurs, pour lutter contre la "concurrence".
La gauche, elle, est capable du même discours que celui tenu par chirac, vu qu'elle fit "l'union sacrée", en 1914.
Pedro
Pedro
Blablateur(euse)

Masculin
Nombre de messages : 4132
Age : 57
Localisation : Petrograd
Date d'inscription : 13/09/2004

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum