Lettre d'une salariée Virgin des Grands Boulevards

Lettre de la salariée :


CITATION
Le 11 octobre 2006.

Bonsoir, je m'appelle Mexia. Je travaille depuis décembre 2001 comme contrôleuse caisse au Virgin des Grands Boulevards ou plutôt, j'ai travaillé dans ce magasin jusqu'en avril 2004. En effet, depuis cette date, mon existence et celle de mon entourage sont bouleversées suite aux agissements de mon employeur.

Je me suis énormément investie dans mon travail, effectuant à cette occasion de nombreuses heures supplémentaires. Compte-tenu de mon investissement dans l'entreprise, j'étais sur le point de pouvoir devenir responsable en changeant de magasin. La direction de l'établissement qui devait m'accueillir s'est permise de demander à une tierce personne, à la fin d'un entretien professionnel supposé aider à mieux me connaître et avant de me recevoir à mon tour, si j'étais bien « la contrôleuse qui a perdu ses deux petites filles à la naissance et qui par la suite s'était fait larguer par son mari ». Il faut malheureusement savoir qu'en mai 2001 j'ai perdu mes deux jumelles à la naissance et que suite à ce décès, mon compagnon de l'époque m'a laissé tomber. En quoi cet événement tragique de ma vie privée devait être pris en compte pour juger de ma situation professionnelle ?

Informée de cela, le fait de revivre cet événement douloureux par l'intermédiaire de quelqu'un que je ne connais pas, a fait basculer mon existence dans une situation dramatique : arrêt maladie, dépression, un an de psychothérapie et de traitement médicamenteux. Ce n'est qu'en 2005 que j'ai pu reprendre pied et rencontrer la direction des ressources humaines pour que mon préjudice soit reconnu, ma direction ayant tout fait à l'époque pour étouffer cette affaire et parlant d'un simple malentendu. Malgré mes démarches amiables, la direction ne veut toujours pas me présenter d'excuses, ni reconnaître mon préjudice, attendant de moi que je reprenne mon poste comme si de rien n'était et a même tenté de me licencier lors de mon arrêt maladie. Ni la tentative de médiation de mon avocat, ni les sollicitations d'associations féministes et d'élus n'ont donné de résultat.

A l'écart forcé de toute activité professionnelle depuis plus de deux ans, nous risquons désormais l'expulsion de notre logement. Nous sommes obligés de faire appel aux dons des associations caritatives pour manger. Ma petite fille, âgée de onze mois, fera t'elle à son tour les frais de la situation inique dans laquelle Virgin m'a plongée ?

Je sollicite simplement de mon employeur qu'il reconnaisse officiellement la faute de ses préposés et qu'il consente à la réparation du préjudice subi.

MEXIA.

rachel a écrit:Lettre de la salariée :


CITATION
Le 11 octobre 2006.

Bonsoir, je m'appelle Mexia. Je travaille depuis décembre 2001 comme contrôleuse caisse au Virgin des Grands Boulevards ou plutôt, j'ai travaillé dans ce magasin jusqu'en avril 2004. En effet, depuis cette date, mon existence et celle de mon entourage sont bouleversées suite aux agissements de mon employeur.

Je me suis énormément investie dans mon travail, effectuant à cette occasion de nombreuses heures supplémentaires. Compte-tenu de mon investissement dans l'entreprise, j'étais sur le point de pouvoir devenir responsable en changeant de magasin. La direction de l'établissement qui devait m'accueillir s'est permise de demander à une tierce personne, à la fin d'un entretien professionnel supposé aider à mieux me connaître et avant de me recevoir à mon tour, si j'étais bien « la contrôleuse qui a perdu ses deux petites filles à la naissance et qui par la suite s'était fait larguer par son mari ». Il faut malheureusement savoir qu'en mai 2001 j'ai perdu mes deux jumelles à la naissance et que suite à ce décès, mon compagnon de l'époque m'a laissé tomber. En quoi cet événement tragique de ma vie privée devait être pris en compte pour juger de ma situation professionnelle ?

Informée de cela, le fait de revivre cet événement douloureux par l'intermédiaire de quelqu'un que je ne connais pas, a fait basculer mon existence dans une situation dramatique : arrêt maladie, dépression, un an de psychothérapie et de traitement médicamenteux. Ce n'est qu'en 2005 que j'ai pu reprendre pied et rencontrer la direction des ressources humaines pour que mon préjudice soit reconnu, ma direction ayant tout fait à l'époque pour étouffer cette affaire et parlant d'un simple malentendu. Malgré mes démarches amiables, la direction ne veut toujours pas me présenter d'excuses, ni reconnaître mon préjudice, attendant de moi que je reprenne mon poste comme si de rien n'était et a même tenté de me licencier lors de mon arrêt maladie. Ni la tentative de médiation de mon avocat, ni les sollicitations d'associations féministes et d'élus n'ont donné de résultat.

A l'écart forcé de toute activité professionnelle depuis plus de deux ans, nous risquons désormais l'expulsion de notre logement. Nous sommes obligés de faire appel aux dons des associations caritatives pour manger. Ma petite fille, âgée de onze mois, fera t'elle à son tour les frais de la situation inique dans laquelle Virgin m'a plongée ?

Je sollicite simplement de mon employeur qu'il reconnaisse officiellement la faute de ses préposés et qu'il consente à la réparation du préjudice subi.

MEXIA.

euh, qui est ce qui a transmis la reflexion de la DRH?

mexia avait elleun congélateur?

Soit que je suis stupide,incapable de comprendre les finesses intellectuelles Jeassiennes,mais la encore une fois je ne pige pas les questions de ce brillant intello!,que vient faire un éventuel congélateur?dans le probleme que rencontre Mexia?

Lucifer a écrit:Soit que je suis stupide,incapable de comprendre les finesses intellectuelles Jeassiennes,mais la encore une fois je ne pige pas les questions de ce brillant intello!,que vient faire un éventuel congélateur?dans le probleme que rencontre Mexia?

peut être un abus des plantes médicinales pronées sur ce forum par thermik....

bon , que reproche-t-elle a sa direction?..

si elle est tombée malade, c'est de la faute de la personne qui lui a répété la question...

Le fait de poser la question à autrui ce n'était pas forcément dans le but de l'éjecter, sinon ils ne l'auraient pas convoqués...
ça peut même être pour éviter de faire un impair...

si on lui a posé la question lors de l'entretien, c'est une autre histoire...

donc la question est bien , qui lui a dit...

Romane(Venise) a écrit:euh, qui est ce qui a transmis la reflexion de la DRH? MA REPONSE : sans doute une bonne ame charitable comme il n'en manque jamais et qui constituent le terreau des rumeurs et harcèlements au travail ...

quand même pas un représentant syndical, qui y aurait décelé une forme de discrimination.?..

jeasse a écrit:

rachel a écrit:Lettre de la salariée :


CITATION
Le 11 octobre 2006.


La direction de l'établissement s'est permise de demander à une tierce personne, si j'étais bien « la contrôleuse qui a perdu ses deux petites filles à la naissance et qui par la suite s'était fait larguer par son mari ».
MEXIA.

Question de Jeasse:
Mexia avait elle un congélateur?

En te demandant ce que venait faire le congélo dans cette affaire,je me doutais que tu botterais en touche.
Il faut etre particulierement "crado"moralement pour balancer une telle saloperie,faire le rapprochement entre la perte de ses 2 enfants par Mexia,et un sujet d'actualité des plus "harde"tu as vraiement un sens de"l'humour"des plus pourri.
Je ne te salut pas!

Lucifer a écrit:

jeasse a écrit:

rachel a écrit:Lettre de la salariée :


CITATION
Le 11 octobre 2006.


La direction de l'établissement s'est permise de demander à une tierce personne, si j'étais bien « la contrôleuse qui a perdu ses deux petites filles à la naissance et qui par la suite s'était fait larguer par son mari ».
MEXIA.

Question de Jeasse:
Mexia avait elle un congélateur?

En te demandant ce que venait faire le congélo dans cette affaire,je me doutais que tu botterais en touche.
Il faut etre particulierement "crado"moralement pour balancer une telle saloperie,faire le rapprochement entre la perte de ses 2 enfants par Mexia,et un sujet d'actualité des plus "harde"tu as vraiement un sens de"l'humour"des plus pourri.
Je ne te salut pas!

hop hop hop bonhomme, ne pas déformer, je veux bien reconnaitre avoir fumé la moquette, ça n'enlève rien à la pertinence de ma question (en dehors du congélateur), fusse-t-elle même trafiquée par le diable de lucifer...

Lucifer a écrit:

jeasse a écrit:

rachel a écrit:Lettre de la salariée :


CITATION
Le 11 octobre 2006.


La direction de l'établissement s'est permise de demander à une tierce personne, si j'étais bien « la contrôleuse qui a perdu ses deux petites filles à la naissance et qui par la suite s'était fait larguer par son mari ».
MEXIA.

Question de Jeasse:
Mexia avait elle un congélateur?

En te demandant ce que venait faire le congélo dans cette affaire,je me doutais que tu botterais en touche.
Il faut etre particulierement "crado"moralement pour balancer une telle saloperie,faire le rapprochement entre la perte de ses 2 enfants par Mexia,et un sujet d'actualité des plus "harde"tu as vraiement un sens de"l'humour"des plus pourri.
Je ne te salut pas!

ce qui est "rigolo", c'est votre démarche symptomatique, je pose une question, je ne lis pas la réponse,et ensuite c'était un piége, minable?, qui a dit minable?....

Fin de la grève de la faim de Mexia (Virgin)
Quelques nouvelles de Mexia, la salariée de Virgin, en grève de la faim depuis le 13 octobre.
Ce lundi matin, Il y avait une dizaine de personnes pour l’ouverture du magasin, afin de soutenir Mexia et de rappeler à la direction sa promesse.

Dans la matinée, l’avocat de la direction a bien contacté l’avocat de Mexia.

Dans l’après-midi, un accord a été finalisé, reprenant toutes les exigences de Mexia.

Mexia remercie tous ceux qui l’ont soutenue dans sa lutte, et va désormais pouvoir tourner la page Virgin... Bonne chance Mexia !!! ( source site BellaCiao )

Voila une bonne nouvelle comme on les aiment bien.Je n'ai pas la prétention de faire un bilan,mais une remarque:quand il s'agit d'une enseigne,la direction n'aime pas la pub qui peut faire boulle de neige et nuire a leur image,2 ou 3 journeaux,4 ou 5 sites sur le net,et leur service de repérage tire la sonnette d'alarme,et régler les cas individuels,leur coute moins cher qu'une contre pub qui pourrait leur nuire,car ils savent tres bien que leurs concurents font comme eux,ils "savonnent la planche".

jeasse a écrit:

Romane(Venise) a écrit:euh, qui est ce qui a transmis la reflexion de la DRH? MA REPONSE : sans doute une bonne ame charitable comme il n'en manque jamais et qui constituent le terreau des rumeurs et harcèlements au travail ...

quand même pas un représentant syndical, qui y aurait décelé une forme de discrimination.?..

Toujours aussi con, ton humour...

Pedro a écrit:

jeasse a écrit:

Romane(Venise) a écrit:euh, qui est ce qui a transmis la reflexion de la DRH? MA REPONSE : sans doute une bonne ame charitable comme il n'en manque jamais et qui constituent le terreau des rumeurs et harcèlements au travail ...

quand même pas un représentant syndical, qui y aurait décelé une forme de discrimination.?..

Toujours aussi con, ton humour...

c'est pas de l'humour, une simple interrogation...