Médecine du travail: bureau des pleures!
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Médecine du travail: bureau des pleures!
Médecine du travail ou bureau des pleures ?
C’est fou ce qu’on pleure dans le bureau d’un cabinet
de la médecine du travail d’une grande entreprise.
Un responsable éclate en sanglots,
un petit chef s’effondre à la première question,
un cadre s’écroule comme un petit bébé.
Les symptômes de la souffrance au travail,
du harcèlement sont devenus banals, institutionnalisées
en mode de management à l’emporte pièce.
C’est facile, pas cher et ça dégage sec !
Seulement voila, ce qu’on perd ici,
on le retrouve plus loin…
Les dégâts collégiaux augmentent :
Dermatoses…
Lombalgies.
Tabagisme.
Drogue.
Alcoolisme,
Insomnies.
Vient ensuite la dépression nerveuse, accompagné
parfois d’un coup de folie d’un l’employé.
Les menaces de morts se répandent dans les couloirs
de l’entreprise.
Le monde du travail ce n’est pas un long fleuve tranquille !
C’est la jungle avec des chutes et des cascades
de brimades d' insultes, des horaires déments,
des dates de vacance changée du jour au lendemain.
Il est chouette l’univers paranoïaque de l’entreprise !
Des humains considérés comme des denrées périssables…
Finalement les entreprises qui pâtissent de ces comportements sauvages.
D’ailleurs, les harceleurs les plus barbares et vicieux
sont à leur tour sacrifiés car devenus dangereux…
Comme Jean Paul l’un d’eux, défend son bilan :
« C’est la règle du jeu !
Je n’ai rien fait de grave !
Je n’ai tué personne ! »
Ah bon ?
Les maillons faibles du système sont prévenus…
Bonjour l’angoisse à l’embauche !
oscar
C’est fou ce qu’on pleure dans le bureau d’un cabinet
de la médecine du travail d’une grande entreprise.
Un responsable éclate en sanglots,
un petit chef s’effondre à la première question,
un cadre s’écroule comme un petit bébé.
Les symptômes de la souffrance au travail,
du harcèlement sont devenus banals, institutionnalisées
en mode de management à l’emporte pièce.
C’est facile, pas cher et ça dégage sec !
Seulement voila, ce qu’on perd ici,
on le retrouve plus loin…
Les dégâts collégiaux augmentent :
Dermatoses…
Lombalgies.
Tabagisme.
Drogue.
Alcoolisme,
Insomnies.
Vient ensuite la dépression nerveuse, accompagné
parfois d’un coup de folie d’un l’employé.
Les menaces de morts se répandent dans les couloirs
de l’entreprise.
Le monde du travail ce n’est pas un long fleuve tranquille !
C’est la jungle avec des chutes et des cascades
de brimades d' insultes, des horaires déments,
des dates de vacance changée du jour au lendemain.
Il est chouette l’univers paranoïaque de l’entreprise !
Des humains considérés comme des denrées périssables…
Finalement les entreprises qui pâtissent de ces comportements sauvages.
D’ailleurs, les harceleurs les plus barbares et vicieux
sont à leur tour sacrifiés car devenus dangereux…
Comme Jean Paul l’un d’eux, défend son bilan :
« C’est la règle du jeu !
Je n’ai rien fait de grave !
Je n’ai tué personne ! »
Ah bon ?
Les maillons faibles du système sont prévenus…
Bonjour l’angoisse à l’embauche !
oscar
lariviere- moulin à paroles
- Nombre de messages : 1081
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/03/2005
Re: Médecine du travail: bureau des pleures!
lariviere a écrit:[b]Médecine du travail ou bureau des pleures ?
C’est fou ce qu’on pleure dans le bureau d’un cabinet
de la médecine du travail d’une grande entreprise.
dans les services publics, la souffrance au travail vient, dans la plupart des cas, malheureusement,du public...
jeasse- moulin à paroles
- Nombre de messages : 1142
Date d'inscription : 14/09/2004
Re: Médecine du travail: bureau des pleures!
Violences!jeasse a écrit:lariviere a écrit:[b]Médecine du travail ou bureau des pleures ?
C’est fou ce qu’on pleure dans le bureau d’un cabinet
de la médecine du travail d’une grande entreprise.
dans les services publics, la souffrance au travail vient, dans la plupart des cas, malheureusement,du public...
Je ne vais pas me lancer dans des commentaires larmoyants…
Retraité du service public et content de l’être !
Cela a été loin d’être tout rose, en 40ans de
service et part moment de sévices…
Les médias a force de critiquer les fonctionnaires
inconsidérément...
Le « public » devient plus en plus intransigeant
et voir menaçant.
J’ai été agressé physiquement au cours de ma carrière
à plusieurs reprises dans l’exercice de ma profession.
Aussi bien par des malades et leur famille.
En intervention sur la voie publique par des automobilistes
(Notre ambulance bouchait une impasse au cours d’une urgence cardiaque !)
Dans ma dernière année de travail :
un chefaillon alcoolique m’a frappé
devant tout le personnel...
(Car il n’avait pas digéré sa caricature
dans un ironique fanzine syndical.)
Notre société glisse dans la violence banalisée…
Aujourd’hui, une assurance juridique est fort utile !
oscar
lariviere- moulin à paroles
- Nombre de messages : 1081
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/03/2005
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