Le respect de la dignité humaine

endredi 20 octobre 2006, 16h29
Le respect de la dignité humaine, principale revendication des détenus

PARIS (AP) - Le questionnaire lancé par les Etats généraux de la condition pénitentiaire a réussi à "briser le grand silence qui monte des espaces carcéraux", les détenus ayant massivement répondu et exprimé l'espoir d'une amélioration de leur vie derrière les barreaux. Une espérance partagée par les autres acteurs du monde carcéral.

Plus de 25% des détenus (15.530) ont ainsi renvoyé le questionnaire qui leur avait été distribué au début de l'été dans toutes les prisons françaises. Un score extraordinaire salué vendredi par tous les organisateurs de la consultation, l'institut de sondage BVA et les associations, sous l'égide de Robert Badinter.

"Ce qui m'a le plus marqué, c'est que ce ne sont pas des cris de révolte, mais des appels à la solidarité avec eux", a noté l'ancien garde des Sceaux lors de la conférence de presse à l'Hôtel de Ville de Paris. "Il s'agit bien d'une parole citoyenne et responsable", s'est félicité le président de l'Observatoire international des prisons (OIP), Gabriel Mouesca.

Les organisateurs sont cependant plus déçus par le taux de réponse des autres acteurs liés au monde carcéral comme les avocats, les magistrats, le personnel médical et social, les visiteurs de prison, les familles de détenus ou les gardiens. Ces derniers n'ont par exemple été qu'un pour cent à retourner le questionnaire. BVA, qui a exploité les réponses, estime cependant qu'avec près de 5.400 réponses, l'échantillon de ce groupe reste suffisamment important pour être représentatif.

Les réponses des détenus ont donc été croisées avec les autres. La comparaison a fait apparaître des convergences de vue sur de nombreux points, notamment le traitement des prévenus et des personnes souffrant de problèmes psychiatriques.

Il y a cependant des problèmes plus spécifiques au statut des détenus qui occupent logiquement les premières places dans leurs réponses. Car ce que réclament les détenus, en premier lieu et dans leur grande majorité, c'est l'installation de sanitaires dignes de ce nom préservant leur l'intimité, l'accès quotidien au travail ou à la formation et un revenu minimal pour tous.

Un autre sujet de préoccupation, pour 80% des prisonniers, est le régime de détention des prévenus, à savoir les personnes en attente de jugement incarcérées avec les personnes déjà condamnées dans des maisons d'arrêt souvent très surpeuplées.

Sur ce point, les inquiétudes rejoignent celles des autres acteurs liés au monde carcéral qui réclament la séparation des prévenus et des condamnés.

Les acteurs du monde carcéral placent eux en première place de leurs préoccupations la préparation à la sortie de prison et la réinsertion. Un souci que partagent à leur tour les détenus qui souhaitent des aménagements de peine pour chercher du travail ou des permissions plus fréquentes en fin de peine pour se réhabituer à la vie libre.

Enfin, les détenus souhaitent un meilleur maintien des liens familiaux, via un rapprochement des lieux de résidence, des parloirs plus fréquents et surtout plus intimes. "Le maintien des liens de famille, c'est ce qui rattache un homme à la vie. C'est l'autre aspect de la réinsertion et de la prévention de la récidive", a insisté M. Badinter.

Enfin, le personnel médical pénitentiaire et les magistrats sont catastrophés par le traitement des malades relevant de la psychiatrie, beaucoup trop nombreux dans les prisons françaises.

Le résultat du questionnaire sera soumis à l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle, car "la réforme pénitentiaire se joue au cours de la campagne électorale", selon Robert Badinter qui a souhaité "une vraie réforme et pas un énième bricolage".

Quant aux réponses libres, il en ressort en premier lieu une soif de reconnaissance des détenus qui espèrent faire changer le regard que la société porte sur eux. "Preuve qu'une réforme des prisons passe par une réforme plus globale de la société", conclut Leïla Boutamine de BVA. AP

Emma a écrit:

endredi 20 octobre 2006, 16h29
Le respect de la dignité humaine, principale revendication des détenus

PARIS (AP) - Le questionnaire lancé par les Etats généraux de la condition pénitentiaire a réussi à "briser le grand silence qui monte des espaces carcéraux", les détenus ayant massivement répondu et exprimé l'espoir d'une amélioration de leur vie derrière les barreaux. Une espérance partagée par les autres acteurs du monde carcéral.

Plus de 25% des détenus (15.530) ont ainsi renvoyé le questionnaire qui leur avait été distribué au début de l'été dans toutes les prisons françaises. Un score extraordinaire salué vendredi par tous les organisateurs de la consultation, l'institut de sondage BVA et les associations, sous l'égide de Robert Badinter.

"Ce qui m'a le plus marqué, c'est que ce ne sont pas des cris de révolte, mais des appels à la solidarité avec eux", a noté l'ancien garde des Sceaux lors de la conférence de presse à l'Hôtel de Ville de Paris. "Il s'agit bien d'une parole citoyenne et responsable", s'est félicité le président de l'Observatoire international des prisons (OIP), Gabriel Mouesca.

Les organisateurs sont cependant plus déçus par le taux de réponse des autres acteurs liés au monde carcéral comme les avocats, les magistrats, le personnel médical et social, les visiteurs de prison, les familles de détenus ou les gardiens. Ces derniers n'ont par exemple été qu'un pour cent à retourner le questionnaire. BVA, qui a exploité les réponses, estime cependant qu'avec près de 5.400 réponses, l'échantillon de ce groupe reste suffisamment important pour être représentatif.

Les réponses des détenus ont donc été croisées avec les autres. La comparaison a fait apparaître des convergences de vue sur de nombreux points, notamment le traitement des prévenus et des personnes souffrant de problèmes psychiatriques.

Il y a cependant des problèmes plus spécifiques au statut des détenus qui occupent logiquement les premières places dans leurs réponses. Car ce que réclament les détenus, en premier lieu et dans leur grande majorité, c'est l'installation de sanitaires dignes de ce nom préservant leur l'intimité, l'accès quotidien au travail ou à la formation et un revenu minimal pour tous.

Un autre sujet de préoccupation, pour 80% des prisonniers, est le régime de détention des prévenus, à savoir les personnes en attente de jugement incarcérées avec les personnes déjà condamnées dans des maisons d'arrêt souvent très surpeuplées.

Sur ce point, les inquiétudes rejoignent celles des autres acteurs liés au monde carcéral qui réclament la séparation des prévenus et des condamnés.

Les acteurs du monde carcéral placent eux en première place de leurs préoccupations la préparation à la sortie de prison et la réinsertion. Un souci que partagent à leur tour les détenus qui souhaitent des aménagements de peine pour chercher du travail ou des permissions plus fréquentes en fin de peine pour se réhabituer à la vie libre.

Enfin, les détenus souhaitent un meilleur maintien des liens familiaux, via un rapprochement des lieux de résidence, des parloirs plus fréquents et surtout plus intimes. "Le maintien des liens de famille, c'est ce qui rattache un homme à la vie. C'est l'autre aspect de la réinsertion et de la prévention de la récidive", a insisté M. Badinter.

Enfin, le personnel médical pénitentiaire et les magistrats sont catastrophés par le traitement des malades relevant de la psychiatrie, beaucoup trop nombreux dans les prisons françaises.

Le résultat du questionnaire sera soumis à l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle, car "la réforme pénitentiaire se joue au cours de la campagne électorale", selon Robert Badinter qui a souhaité "une vraie réforme et pas un énième bricolage".

Quant aux réponses libres, il en ressort en premier lieu une soif de reconnaissance des détenus qui espèrent faire changer le regard que la société porte sur eux. "Preuve qu'une réforme des prisons passe par une réforme plus globale de la société", conclut Leïla Boutamine de BVA. AP

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

Francois a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

Quand on n'est pas en prison, on peut toujours chier hors de la vue de quelqu'un!

Mais peut-être que pour vous, chier en public fait partie de la peine!

jeasse a écrit:

Francois a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

Quand on n'est pas en prison, on peut toujours chier hors de la vue de quelqu'un!

Mais peut-être que pour vous, chier en public fait partie de la peine!

ben ,lire ce qui est écrit et faire preuve de comprenette...

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

tu vois des gens dans la dêche chier dans la rue?

jeasse a écrit:

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:a parce que celui qui est dans la dêche ne supporterait pas que les délinquants puissent chier dans un endroit clos, par exemple?

ben,c'est surtout que lui ne puisse le faire, et que d'autre s'occupent de ceux qui sont passés outre les régles...

tu vois des gens dans la dêche chier dans la rue?

ben, ça confirme mon post précédent....

jeasse a écrit: tiens, aucune réponse?, serait ce significatif d'aucun argument?

Lucifer a écrit:Mais si,mais si,mon cher Jeasse,j'arrive au galop pour te répondre:

"VA CHIER!!! et si possible le plus loin que tu peut du FUAM.

Lucifer a écrit:pas que tu puisses crachouiller tes dégueulis parmis un groupe de gens que ca n'interressent pas.
C'est comme la liberté de circuler,d'aller ou on veut,si moi j'ai envie d'aller chier sur ton paillasson,qu'est-ce que tu en dit de ma liberté?

Lucifer a écrit:VA CHIER!!! et si possible le plus loin que tu peux du FUAM.

Lucifer a écrit:Décidément spectre,soit tu es de mauvaise foi,soit tu es con(ou peut etre les 2):