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Le capitalisme....

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Message par Scorpion Lun 14 Fév - 4:39

On assiste aujourd’hui à un triomphe complet de l’idéologie capitaliste. L’entreprise, le marché, l’argent sont devenus des dogmes que nul ne peut oser contester. A l’Est, les prolétaires, avec la fin du faux communisme, ne rêvent que de capitalisme de « consommation » , à l’occidentale, et au Sud, les semi-prolétaires sont tentés par l’émigration vers le Nord, devenu pour eux un miroir aux alouettes. Quant aux intellectuels, en bons élèves du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, ils ne font que réciter leurs odes à la démocratie marchande tout en clamant leur anticommunisme. Pour tout dire, la domination réelle du capital est devenue tellement réelle qu’elle débouche sur une domination totalitaire, l’immense majorité ayant été domestiquée.



Claude Bitot, Le communisme n’a pas encore commencé , Spartacus, Paris, 1995, p. 161.
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Message par Pedro Mar 15 Fév - 20:34

Ta citation de Kennedy cadre assez mal avec le texte sur le capitalisme.
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Message par Pedro Mar 15 Fév - 23:48

parce que ce sont des propos d'anti-Communiste (ceux de Kennedy).
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Message par Pedro Mer 16 Fév - 20:42

das_Yog a écrit:
parce que ce sont des propos d'anti-Communiste (ceux de Kennedy).

Et alors ? Depuis quand le communistes sont les seuls a changer le monde (enfin changer le monde, on se comprend, parce que depuis que ca existe le communisme ca n'a jamais apporté une quelconque amélioration des conditions de vie de quiconque) ?

Sauf que cela n'a jamais pu être appliqué, vu que cela ne peut être appliqué qu'à l'échelle du monde, comme je te l'ai déjà expliqué.
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Message par Pedro Mer 16 Fév - 20:50

Solférino a écrit:
Et alors ? Depuis quand le communistes sont les seuls a changer le monde (enfin changer le monde, on se comprend, parce que depuis que ca existe le communisme ca n'a jamais apporté une quelconque amélioration des conditions de vie de quiconque) ?

Et il ne faut pas oublier que RFK etait vraiment à gauche..+ que son frere ainé ou que son benjamin ,pourtant considere depuis des annees comme le chef de file de l'aile gauche des democrates à Capitol Hill....
RFK est celui qui aurait pu changé l'Amerique en 1968..il avait tous les etudiants derriere lui ,etait contre la guerre du Viet Nam..engagé dans une croisade contre la pauvrete.Non,ce n'etait pas un communiste..mais c'etait un authentique democrate.

Il était à gauche... fabius, strauss kahn, etc, ont aussi une étiquette d'hommes de gauche, mais les étiquettes ne font pas les idées.
Les démocrates, ce n'est pas un parti socialiste, comme nos partis sociaux-démocrates à nous, Marxistes, à la base (Jaurès, Guesde, etc). Au début, le parti démocrate, c'était le parti des grands planteurs du sud, esclavagiste, raciste. Le parti républicain était le parti des industriels du nord et des paysans du middle west, anti-esclavagiste (un anti-esclavagisme interessé, bien sûr, car sur le fond, ils n'en avaient rien à fiche des noirs). rien à voir, donc, avec des partis ouvriers comme ceux qui se sont construits, à la fin du dix-neuvième siècle, un peu partout en Europe. D'ailleurs, il s'était créée un parti social-démocrate, aux USA, dont la personnalité la plus éminente, et le créateur, je crois, se nommait Eugène Debs.
La famille Kennedy n'est rien d'autre qu'un clan à la solde des possédants Américains.
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Message par nevermind Mer 16 Fév - 21:39

Vous comparez des choses qui ne sont pas comparables. Bien sur le parti democrate americain correspond au parti conservateur francais... Meme au sein de notre pays il y a d'enormes differences entre les democrates, par exemple les democrates texans et ceux de New York n'ont pas le meme agenda!

Les socialistes francais etaient peut etre compares aux conservateurs de l'ussr. Je ne sais pas.

Les Kennedys sont plus liberaux que les Bushes, moins liberaux que Barney Frank ou Obama, qui le sont moins que Kucinich.... etc... c'est tout ce qu'on peut dire je crois.

Nous sommes capitalistes. Mais nous ne faisons pas tout un plat de nos biens, et nous aimons a les partager, de facon privee.

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Message par nevermind Jeu 17 Fév - 12:23

Il a ecrit un livre autobiographique, je ne me souviens plus du titre mais tu devrais le trouver si tu googles son nom.

Obama ("A little black kid with a funny name") est celui qui m'a le plus enthousiasme lors de la convertion democrate. Malheureusement je ne pense pas que les US soient prets pour lui. J'aimais bien Dean aussi, reste a voir comment la direction du parti va lui convenir.

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Message par Pedro Jeu 17 Fév - 21:06

Eugène Debs vu par John Dos Passos :

Le capitalisme.... Numriser00059si
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Message par Pedro Jeu 17 Fév - 21:14

Le capitalisme.... Numriser00072tn
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Message par Pedro Jeu 17 Fév - 21:16

Le capitalisme.... Numriser00090gl

Cet extrait est tiré de "42e parallèle, premier tome de la trilogie de John Dos Passos : USA (42e parallèle, l'an premier du siècle, la grosse galette).
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Message par Pedro Jeu 17 Fév - 21:34

Trouvé sur la toile :

Eugene V. Debs
Par René-Gil Lavoie
L’histoire américaine a beaucoup de personnages quasi-obscur, d’hommes et de femmes, qui ont lutté pour que les États-Unis soient une société égalitaire. Un de ceux-ci est sans aucun doute Eugene V. Debs (1855-1926). Eugene Debs, c’est toute une vie de lutte pour la cause ouvrière. Cette notice biographique va s’attarder à la jeunesse d’Eugene Debs, à ses débuts dans le monde « syndical » et politique, aux développements des moyens de la lutte ouvrière, à son apport au socialisme américain et à sa position face à l’engagement américain dans la Première Guerre mondiale.
Sa jeunesse
Eugene Victor Debs vit le jour à Terre Haute en Indiana le 5 novembre 18551. Son père, Daniel Debs, lui donna les prénoms de ses auteurs favoris, soit Eugène Sue et Victor Hugo. Les parents d’Eugene étaient des immigrants venus de France et ils arrivèrent aux États-Unis six années avant sa naissance. À la maison, Daniel Debs faisait la lecture de Voltaire, Rousseau, Racine, Corneille, Hugo, Goethe et Schiller à son fils2. Durant son adolescence, les trains exerçaient plus d’attrait sur lui que l’école. En 1870, à 14 ans, il quittait l’école et commençait à travailler pour la compagnie de chemin de fer Vandalia. En 1871, il devint sapeur sur les trains de la ligne reliant Terre Haute à Indianapolis3. En 1874, il quitte ce métier à la demande de sa mère et surtout après la mort d’un de ses amis tombé sous une locomotive et se fait engager dans une épicerie tenue par un ami de son père4. La même année, c’est en se rendant à une réunion de la Brotherhood of Locomotive Firemen (BLF) que Debs , décide de se joindre à la Vigo Lodge, une section de la BLF.



Les débuts de son implication « syndicale » et politique
Debs se fit élire comme premier secrétaire de la Vigo Lodge. La Brotherhood of Locomotive Firemen n’était pas un syndicat, mais elle offrait aux sapeurs une petite assurance en cas d’accident ou de décès. La BLF ne réussissait pas à attirer beaucoup de membres, car elle ne fournissait qu’une assurance, alors que les sapeurs, eux, voulaient une organisation qui lutterait pour que leur travail soit plus sécuritaire, pour des salaires plus élevés, pour des journées de travail plus courtes et pour que les patrons soient moins oppressants5.



De plus, Debs aida à fonder l’Occidental Literary Club, qui chaque semaine présentait des débats. Debs y participait lui-même comme orateur et à partir de ce moment il voulut parfaire sa manière de parler en public. Debs en n’était qu’à ses débuts en tant qu’orateur, mais il allait rapidement se tourner vers la politique. Son entrée en politique se fit à petite échelle en 1879, il se fit élire comme Démocrate au poste de « City Clerk » de Terre Haute. Malgré ses tâches politiques, Debs continuait chaque soir à travailler sur des dossiers de la BLF. En plus, depuis 1878, il avait été nommé assistant éditeur à The Magazine, l’organe écrit de la BLF6. Au début de 1880, on augmenta ses responsabilités au sein de la BLF, il devint éditeur pour The Magazine et secrétaire-trésorier de la BLF7. Cependant, la BLF était sur le point de rendre l’âme en raison d’importantes dettes et d’une adhésion insuffisante. Mais grâce à son travail acharné, le nombre de membres avait doublé en 1881 et doublé de nouveau l’année suivante Au début de l’année 1884, il parcourut les États-Unis pour promouvoir l’organisation aux sapeurs du pays et tenter d’ouvrir d’autres loges pour la BLF. Il aida aussi à la formation de la Brotherhood of Railroad Car Men8. Il devait aussi se rendre sur les lieux d’accidents ferroviaires pour prendre des notes pour ses éditoriaux dans The Magazine, dans lesquels il demandait que la sécurité soit renforcée. Pourtant, malgré tout cela, la BLF demeurait une organisation sage et Debs préférait obtenir des compromis avec les compagnies de chemin de fer plutôt que d’utiliser la voie radicale qui menait aux grèves9.



Puis, en janvier 1885, sa carrière politique allait prendre un bref élan avec son entrée au Congrès de l’Indiana10. Une fois entré dans le système, Debs espérait pouvoir défendre les droits des travailleurs. Il proposa un projet de loi qui aurait engagé les compagnies ferroviaires à compenser les employés blessés qui n’étaient pas responsables de leurs blessures11. Seulement, son projet de loi fut rejeté au Sénat de l’État. Devant ses insuccès politiques et voyant ses espérances anéanties, il ne présenta pas sa candidature par la suite.



Le développement des moyens de la lutte ouvrière
Pour arriver à de meilleurs résultats, Debs changea finalement son opinion face aux grèves. Il écrivit aussi plusieurs articles demandant la journée de travail de huit heures, puisqu’il croyait fermement que ce changement allait contrer le chômage12. Par ailleurs, en 1888, la lutte pour de meilleures conditions de travail allait aussi démontrer à Debs l’importance d’une union entre les diverses associations des travailleurs du chemin de fer, car cette année là, la Brotherhood of Locomotive Enginneers laissait tomber la BLF dans de nombreuses grèves impliquant les deux associations. Pour Debs, une union industrielle et non de métier devait voir le jour, car l’unité était la clé du succès. En 1893, Debs allait mettre au point l’American Railway Union. En 1894, il prenait la direction de la grève des employés de la Pullman Palace Car Company13. Debs allait être emprisonné six mois pour son rôle dans la grève et c’est en prison que commença son intérêt pour le socialisme.



Son apport au socialisme américain

En 1897, dans un éditorial paru dans Railway Times, Debs annonçait son acceptation du socialisme. C’est la grève à Pullman qui l’avait convaincu qu’il y avait aux États-Unis un conflit de classes et que l’humanité pourrait aller de l’avant uniquement lorsque le socialisme aurait remplacé le capitalisme14. En changeant le système, on pouvait changer l’homme, tel était sa philosophie15. Sa pensée n’était toutefois pas très claire. Debs, prônait en même temps la liberté individuelle et l’adoption d’une coopérative égalitaire, la révolution et la non-violence16.



En 1897, Debs et d’autres anciens dirigeants de l’American Railway Union fondèrent le parti Social Démocrate. Leur programme comportait un plan utopiste de colonisation qui consistait en une émigration vers les États de l’Ouest pour y créer des colonies coopératives pour permettre la propagation du socialisme17. Ce plan ne fonctionna évidemment pas. Aux élections présidentielles de 1900, Debs, représentant du parti Social Démocrate, ne reçut que 96 878 votes18. Le mouvement socialiste était aussi, durant ces années, très éclaté. Toutefois, en 1901, les forces socialistes se regroupèrent pour donner naissance au Socialist Party of America. L’un des problèmes auquel dut faire face le mouvement socialiste fut ses rapports avec les syndicats, qui étaient majoritairement défavorables au socialisme. Ainsi, en 1905, Debs participa à l’élaboration d’un syndicat, Industrial Workers of the World, qui collaborerait à l’effort socialiste pour mettre fin aux luttes de classes.



En tant que chef du Socialist Party of America, Eugene Debs se présenta en 1904 aux élections présidentielles. Lors de cette campagne électorale, l’enjeu le plus discuté fut la croissance des monopoles. Debs ridiculisa les idées de Roosevelt pour mettre fin aux monopoles, car la seule solution possible était selon lui l’étatisation19. À cette élection, le Parti Socialiste remporta 402 000 votes20. C’est en 1912 que le Parti Socialiste reçut le plus d’appuis. Cette année là, Debs alla chercher 6% du vote aux élections présidentielles21. Le Parti socialiste semblait sur une lancée, mais la Première Guerre mondiale allait mettre fin aux espoirs socialistes.



La position de Debs face à l’engagement américain dans la Première Guerre mondiale
Debs avait déjà fortement critiqué la présence américaine au Philippines et la guerre des Boers, sa philosophie pacifiste était donc déjà bien connue avant que n’éclate le premier conflit mondial. Voici que Debs pensait de la guerre : « The master class has always declared the wars; the subject class has always fought the battle. The master class has had all to gain and nothing to lose, while the subject class has had nothing to gain and nothing to lose—espacially their lives »22. En avril 1917, le Parti Socialiste Américain adoptait une résolution qui qualifiait l’entrée en guerre du pays de crime contre le peuple américain et réaffirmait la fidélité au principe de la solidarité internationale23. Debs, pour avoir contré l’enrôlement, fut condamné à une peine d’emprisonnement de 10 ans24. De sa cellule, il obtint tout de même 920 000 votes aux élections de 192025. En décembre 1921, le président Harding permit sa libération, mais sans lui rendre ses droits de citoyens26. Les visées révolutionnaires de Debs étaient toutefois anéanties car la gauche américaine était morte avec la lutte menée contre les activistes, les syndicalistes du IWW et les anarchistes durant et après la guerre.



Conclusion
En définitive, Eugene V. Debs, tout au long de sa vie, combattit toujours pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des ouvriers. Il travailla tout d’abord à réformer le système capitaliste et se voulait un adepte du compromis. Mais rapidement, sa pensée se radicalisa et il ne vit plus dans le système capitaliste qu’une lutte de classes. Son adhésion au socialisme en fit un révolutionnaire. Il ne prônait plus des améliorations, mais un changement de système, car il croyait qu’un changement de système économique aurait pu changer l’homme. Malgré la répression exercée par son pays sur ceux qui luttaient pour la cause ouvrière, Debs ne recula jamais afin de ne pas trahir ses convictions. Bref, même si sa révolution ne vit jamais le jour, il transforma tout de même le monde du travail en insistant toujours sur l’unité des travailleurs, alors que les associations de métiers prévalaient auparavant.



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