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Journée de la femme

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Journée de la femme Empty Journée de la femme

Message par Kermit Ven 9 Mar - 18:49

Même si je trouve idiot ce principe des "journées de" , je trouve qu'il y a certaines choses bonnes à rappeler :
Une femme sur cinq victime de violences sexuelles avant 15 ans
Une femme sur cinq est victime de violence sexuelles avant l'âge de 15 ans, a dénoncé mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à la veille de la Journée internationale des femmes.

"Une femme sur cinq déclare avoir été abusée sexuellement avant l'âge de 15 ans, ce qui entraîne des conséquences néfastes pour leur santé au cours des années qui suivent", a observé la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, dans un communiqué. "La violence exercée par le partenaire intime est la forme de violence la plus répandue dans la vie des femmes - bien plus que les agressions ou les viols commis par des étrangers ou des relations", a-t-elle ajouté, soulignant les conséquences de ces violences sur la santé: en 2006, 74% des personnes vivant avec le virus du sida en Afrique sub-saharienne étaient des jeunes femmes.

La Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, Louise Arbour, a estimé de son côté que "la violence contre les femmes est qualifiée à juste titre de crime le plus courant et le moins sanctionné dans le monde". Mme Chan a déploré que les besoins des femmes en matière de santé "ne bénéficient pas de l'attention qu'ils méritent". Chaque année, plus d'un demi-million d'entre elles meurent de complications liées à la grossesse et à l'accouchement - un nombre qui n'a guère changé depuis 20 ans, a-t-elle souligné. (belga)

Du couple aux coups

Violences . 10 % des femmes en France sont victimes d’agressions au sein de leur foyer. Pour lutter efficacement, les professionnels demandent plus de moyens et une meilleure formation.

En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon. Une violence conjugale meurtrière qui était au centre de toutes les préoccupations, mardi dernier, lors de la cinquième rencontre de l’Observatoire départemental de Seine-Saint-Denis des violences envers les femmes.

À cette occasion, Maryse Jaspard, chercheuse à l’INED, est revenue sur les premiers résultats de son enquête effectuée auprès de jeunes femmes âgées de dix-huit à vingt et un ans sur les violences et les comportements sexistes dont elles sont victimes (l’Humanité du 6 mars 2007). Pénible constatation : le plus grand nombre de violences ont lieu au sein même de la famille.

« Il reste un énorme travail à faire pour lutter contre la violence en famille, s’alarme Emmanuelle Piet, médecin et responsable de la planification familiale au conseil général. Les langues ont encore du mal à se délier pour dénoncer ces abus. »

Et quand le silence s’impose, le pire arrive. Le 27 février dernier, Rhodora était abattue par balles par son mari et venait tristement ajouter son nom à la longue liste des victimes de violences conjugales. Avant d’être assassinée, Rhodora avait téléphoné à une amie pour la supplier d’appeler la police... qui n’est pas intervenue. Une enquête administrative pour dysfonctionnement interne est aujourd’hui ouverte, mais ce genre « d’erreurs » ne sont malheureusement pas si - exceptionnelles. Des assistants sociaux s’inquiètent de l’accueil inadapté, voire inexistant, des femmes battues dans les postes de police. À leurs yeux, une meilleure - formation devrait permettre d’éviter ces bavures.

Les policiers ne sont pas les seuls concernés. « Je suis très préoccupé par le manque de sensibilité de nombreux membres de l’éducation nationale, dénonce Guy Tressalet, professeur et secrétaire départemental de la FSU. Il y a un travail important à faire de sensibilisation et de formation des enseignants. » Car la lutte contre les comportements sexistes et violents passe aussi par la prévention. Une des réponses les plus - efficaces étant la prise en charge dès le plus jeune âge des enfants exposés aux violences conjugales.

C’est pourquoi, pour Emmanuelle Piet, « il est primordial, aujourd’hui, de former tous les professionnels en contact direct avec ce genre de situation à mieux détecter et accompagner les victimes de ces violences ». Avis partagé par Gérard Lopez, psychiatre responsable des consultations de victimologie en Seine-Saint-Denis, qui y ajoute l’importance d’une solidarité entre les diverses professions : « Une fois les violences détectées, ce n’est que par une action en réseau, impliquant tous les acteurs luttant contre ces violences, qu’il sera véritablement possible d’agir. »

Les femmes violentées doivent aussi faire face à des problèmes plus concrets, comme l’engorgement des structures d’accueil. Une assistante sociale de Bobigny rappelle que certaines d’entre elles se retrouvent logées à l’hôtel pendant plusieurs mois, voire une année entière, à cause du manque crucial d’hébergements mis à leur disposition. Lutter contre les violences conjugales, c’est se donner les moyens de le faire. « On manque de personnel pour combattre efficacement ces violences, s’indigne Guy Tressalet. C’est pourquoi toutes nos revendications doivent déboucher au plus vite sur des solutions politiques concrètes. »
http://www.humanite.presse.fr

De même, les femmes, à travail égal sont moins payées que les hommes; les mentalités évoluent trop doucement et le stéréotype de la femme qui s'occupe seule des mômes et du ménage est loin d'être mort! C'est tout les jours qu'il faut combattre les inégalités et les injustices, et non s'insurger "parceque c'est le jour" pour se donner bonne conscience!
Kermit
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