bob denard : mort d'un homme de main de l'impérialisme franç
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bob denard : mort d'un homme de main de l'impérialisme franç
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Sur sa tombe devrait figurer l'épitaphe suivant :
A son fidèle serviteur, l'impérialisme français reconnaissant.
Cette brute à servi sous les différents gouvernements, de droite comme de gauche, permettant de faire installer ou sauver la mise à des dictateurs sanglants, à la solde de l'état français et de ses trusts. Il avait été condamné par la justice, comme on condamne un sous-fifre, s'est à dire, en évitant de s'en prendre aux principaux responsables : chefs de gouvernements, dirigeants de compagnies pétrolières, etc.
Sur sa tombe devrait figurer l'épitaphe suivant :
A son fidèle serviteur, l'impérialisme français reconnaissant.
Cette brute à servi sous les différents gouvernements, de droite comme de gauche, permettant de faire installer ou sauver la mise à des dictateurs sanglants, à la solde de l'état français et de ses trusts. Il avait été condamné par la justice, comme on condamne un sous-fifre, s'est à dire, en évitant de s'en prendre aux principaux responsables : chefs de gouvernements, dirigeants de compagnies pétrolières, etc.
Pedro- Blablateur(euse)
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Age : 57
Localisation : Petrograd
Date d'inscription : 13/09/2004
Re: bob denard : mort d'un homme de main de l'impérialisme franç
Lutte Ouvrière :
Dans le monde
Décès de Bob Denard - Mort d'un serviteur méritant de l'État français
L'ex-mercenaire Bob Denard vient de mourir. Avant de tomber en disgrâce pour une tentative de putsch aux Comores en 1995, il avait derrière lui une longue carrière d'exécutant des basses œuvres des puissances coloniales en Afrique et au Moyen-Orient.
Après avoir sévi dans les rangs de l'armée française au cours des guerres d'Indochine puis d'Algérie, il était devenu mercenaire. À ce titre, il se retrouva successivement au Katanga (Congo), au Yémen, au Biafra (Nigeria), en ex-Rhodésie, en Angola, au Bénin puis aux Comores. Dans la plupart des coups tordus et putschs auxquels il participa, celui qui s'était baptisé « le corsaire de la République » intervint avec la bénédiction des services secrets français et de Jacques Foccart, qui fut longtemps le « Monsieur Afrique » de l'Elysée, ainsi qu'avec le soutien des relais locaux de l'impérialisme français en Afrique comme Omar Bongo ou Houphouët-Boigny.
Ce mercenaire fut une incarnation des filières occultes grâce auxquelles l'État français a maintes fois pesé sur les événements africains, sans avoir les mains liées par une mission officielle ou des accords internationaux. Denard mena également des opérations pour le compte d'autres commanditaires, sans forcément bénéficier de l'aval du gouvernement français.
Ces opérations lui valurent plusieurs comparutions devant la justice française : pour une tentative de coup d'État perpétré au Bénin en 1977, pour l'assassinat du président comorien Ahmed Abdallah en 1989 ou pour une tentative de putsch aux Comores en 1995. Mais chaque fois la justice sut se montrer indulgente avec celui qui fut un si bon serviteur de l'État français. C'est d'ailleurs chez lui que ce « chien de guerre » a fini par s'éteindre, emportant sans doute dans sa tombe bien des secrets d'État.
Roger MEYNIER
Dans le monde
Décès de Bob Denard - Mort d'un serviteur méritant de l'État français
L'ex-mercenaire Bob Denard vient de mourir. Avant de tomber en disgrâce pour une tentative de putsch aux Comores en 1995, il avait derrière lui une longue carrière d'exécutant des basses œuvres des puissances coloniales en Afrique et au Moyen-Orient.
Après avoir sévi dans les rangs de l'armée française au cours des guerres d'Indochine puis d'Algérie, il était devenu mercenaire. À ce titre, il se retrouva successivement au Katanga (Congo), au Yémen, au Biafra (Nigeria), en ex-Rhodésie, en Angola, au Bénin puis aux Comores. Dans la plupart des coups tordus et putschs auxquels il participa, celui qui s'était baptisé « le corsaire de la République » intervint avec la bénédiction des services secrets français et de Jacques Foccart, qui fut longtemps le « Monsieur Afrique » de l'Elysée, ainsi qu'avec le soutien des relais locaux de l'impérialisme français en Afrique comme Omar Bongo ou Houphouët-Boigny.
Ce mercenaire fut une incarnation des filières occultes grâce auxquelles l'État français a maintes fois pesé sur les événements africains, sans avoir les mains liées par une mission officielle ou des accords internationaux. Denard mena également des opérations pour le compte d'autres commanditaires, sans forcément bénéficier de l'aval du gouvernement français.
Ces opérations lui valurent plusieurs comparutions devant la justice française : pour une tentative de coup d'État perpétré au Bénin en 1977, pour l'assassinat du président comorien Ahmed Abdallah en 1989 ou pour une tentative de putsch aux Comores en 1995. Mais chaque fois la justice sut se montrer indulgente avec celui qui fut un si bon serviteur de l'État français. C'est d'ailleurs chez lui que ce « chien de guerre » a fini par s'éteindre, emportant sans doute dans sa tombe bien des secrets d'État.
Roger MEYNIER
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