Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
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Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
Un plan à échelle internationale de lutte contre la crise économique va être mis en œuvre. Il se monte à plusieurs milliers de milliards de dollars. Son principe consiste à résorber les dettes générées par le secteur des activités financières.
Supposons que la mise en œuvre de ce plan de prise en charge publique du surendettement financier fonctionne aussi bien que faire se peut : l’érosion boursière est jugulée durablement et l’évolution des marchés boursiers est normalisée ; la récession est limitée puis une relance la retransforme en croissance.
Dans ce meilleur scénario de résultat possible, qui va rembourser la dette accumulée et comment ?
Supposons que la mise en œuvre de ce plan de prise en charge publique du surendettement financier fonctionne aussi bien que faire se peut : l’érosion boursière est jugulée durablement et l’évolution des marchés boursiers est normalisée ; la récession est limitée puis une relance la retransforme en croissance.
Dans ce meilleur scénario de résultat possible, qui va rembourser la dette accumulée et comment ?
Re: Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
New York a clôturé avec une baisse assez significative ; les événements peuvent encore très fortement évoluer dans un sens ou dans son opposé : il s'agit d'attendre et de s'abstenir.
Re: Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
Les principaux pays capitalistes ont mis en œuvre leur plan de résorption des dettes financières : les capitaux engagés s’élèvent à plusieurs milliers de milliards de dollars ; l’enjeu consistant à prévenir l’emballement de la récession place cette crise économique à échelle planétaire comme le dossier actuellement important à considérer.
Quatre formes d’intervention structurent ce plan.
- Les états se portent garants des établissements financiers. Dans les cas où ceux-ci ne peuvent solder leurs créances, ils remboursent pour eux.
- Les états recapitalisent les entreprises insuffisamment financés.
- Les états achètent des actions des entreprises dont la valeur boursière a trop baissée. Cela entraîne une remonté des cours.
- Les états remboursent diverses autres dettes. Par exemple, les dépôts sont partiellement garantis.
Les remboursements de créance, les recapitalisations, les achats d’actions et les autres engagements sont financés par l’endettement public. Parallèlement, les états se donnent les meilleurs moyens possibles pour lutter contre la récession et envisagent les différentes options en faveur d’une relance de l’économie.
J’invite chacun à s’exprimer quant aux changements structuraux qui pourraient assurer des améliorations.
Quatre formes d’intervention structurent ce plan.
- Les états se portent garants des établissements financiers. Dans les cas où ceux-ci ne peuvent solder leurs créances, ils remboursent pour eux.
- Les états recapitalisent les entreprises insuffisamment financés.
- Les états achètent des actions des entreprises dont la valeur boursière a trop baissée. Cela entraîne une remonté des cours.
- Les états remboursent diverses autres dettes. Par exemple, les dépôts sont partiellement garantis.
Les remboursements de créance, les recapitalisations, les achats d’actions et les autres engagements sont financés par l’endettement public. Parallèlement, les états se donnent les meilleurs moyens possibles pour lutter contre la récession et envisagent les différentes options en faveur d’une relance de l’économie.
J’invite chacun à s’exprimer quant aux changements structuraux qui pourraient assurer des améliorations.
Re: Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
L'expectative reste la même ; je réitère mes considérations.Sandra a écrit:New York a clôturé avec une baisse assez significative ; les événements peuvent encore très fortement évoluer dans un sens ou dans son opposé : il s'agit d'attendre et de s'abstenir d'agir.
Re: Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
La dépression économique catalysée par la crise financière née aux USA revêt maintenant une dimension très amplement mondiale ; sa prise en charge et son traitement vont être décidés par les principaux acteurs géostratégiques internationaux ; notamment, 20 nations se réuniront, à Washington, le 15 novembre 2008, entamant ainsi une série de sommets.
Les plans d’absorption des dettes financières poursuivent leurs développements jusqu’à leurs limites. Lorsque les réserves nationales ne suffisent plus, les institutions internationales prennent le relais : c’est le cas en Islande et en Ukraine, par exemple. Parallèlement, l’intensification de la récession est combattue.
Au-delà de l’urgence, les solutions décidées le seront en fonction d’objectifs sur le moyen et le long terme ; elles transformeront radicalement les relations économiques mondiales ; la relance économique devra se fonder sur un nouvel ordre international qui impliquera très probablement l’ONU.
Les plans d’absorption des dettes financières poursuivent leurs développements jusqu’à leurs limites. Lorsque les réserves nationales ne suffisent plus, les institutions internationales prennent le relais : c’est le cas en Islande et en Ukraine, par exemple. Parallèlement, l’intensification de la récession est combattue.
Au-delà de l’urgence, les solutions décidées le seront en fonction d’objectifs sur le moyen et le long terme ; elles transformeront radicalement les relations économiques mondiales ; la relance économique devra se fonder sur un nouvel ordre international qui impliquera très probablement l’ONU.
Re: Le meilleur scénario de résultat du plan anticrise
Les résultats des élections du 4 novembre, aux USA, ont fait naître de grandes espérances dans un changement significatif de nature du régime et ainsi donc de très importantes attentes. Combiné avec cette foi profonde, le désir de rupture se canalise dans une confiance restituée à l’administration gouvernante très probablement bientôt présidée par Barack Obama.
La transition qui ne sera réalisée qu’après le 20 janvier 2009, avec la prestation de serment du nouveau président et son entrée en fonction, commence déjà intensivement à s’effectuer : Barack Obama est associée de près aux dossiers du pouvoir et aux questions de gestion des affaires de l’état ; il est devenu un homme influent pour les USA.
Concernant le traitement de la dépression économique, Henry Paulson, secrétaire au trésor, vient de décider d’une rectification radicale du plan de sauvetage étasunien. Ce revirement vise à amplement substituer aux recapitalisations un soutien des consommateurs endettés.
Il importe fortement de noter la différence fondamentale entre, d’une part, recapitalisations et achats d’actions par l’état qui sont des interventions où la nation dépense mais en devenant propriétaire et, d’autre part, subventions publiques qui sont des dons financiers de l’état.
Soutenus financièrement, les consommateurs endettés peuvent payer leurs créances, déclenchant des remboursements en chaîne jusqu’aux entreprises matières à recapitalisations. Cette manœuvre permettant indirectement de soulager nombre d’entreprises insolvables peut légitimement se trouver suspectée d’être un subventionnement masqué. Bien entendu, la présomption d’innocence reste de mise. Néanmoins, il s’avère être beaucoup plus difficile d’assurer le recouvrement de prêts accordés aux consommateurs que d’acquérir des parts d’entreprise ; et, si en définitif l’état ne récupère que peu d’argent, le résultat correspond bel et bien à une résorption des créances de ceux à l’origine de la crise financière grâce à la dépense publique et, très probablement, au final, à un remboursement par les contribuables.
Il est raisonnable de maintenant considérer Barack Obama comme d’ores et déjà responsable de la nature précise du plan de sauvegarde économique des USA et de l’orientation de sa mise en œuvre.
L’espoir suscité par un nouveau président est surtout celui d’un changement des pratiques économiques pour plus d’équité et notamment pour davantage de justice financière ; les partisans de Barack Obama peuvent donc souhaiter une évolution fidèle à leurs aspirations. Dans le cas contraire, il serait crucial de tirer les conclusions qui s’imposent, par exemple lors des scrutins de mi-mandat.
La transition qui ne sera réalisée qu’après le 20 janvier 2009, avec la prestation de serment du nouveau président et son entrée en fonction, commence déjà intensivement à s’effectuer : Barack Obama est associée de près aux dossiers du pouvoir et aux questions de gestion des affaires de l’état ; il est devenu un homme influent pour les USA.
Concernant le traitement de la dépression économique, Henry Paulson, secrétaire au trésor, vient de décider d’une rectification radicale du plan de sauvetage étasunien. Ce revirement vise à amplement substituer aux recapitalisations un soutien des consommateurs endettés.
Il importe fortement de noter la différence fondamentale entre, d’une part, recapitalisations et achats d’actions par l’état qui sont des interventions où la nation dépense mais en devenant propriétaire et, d’autre part, subventions publiques qui sont des dons financiers de l’état.
Soutenus financièrement, les consommateurs endettés peuvent payer leurs créances, déclenchant des remboursements en chaîne jusqu’aux entreprises matières à recapitalisations. Cette manœuvre permettant indirectement de soulager nombre d’entreprises insolvables peut légitimement se trouver suspectée d’être un subventionnement masqué. Bien entendu, la présomption d’innocence reste de mise. Néanmoins, il s’avère être beaucoup plus difficile d’assurer le recouvrement de prêts accordés aux consommateurs que d’acquérir des parts d’entreprise ; et, si en définitif l’état ne récupère que peu d’argent, le résultat correspond bel et bien à une résorption des créances de ceux à l’origine de la crise financière grâce à la dépense publique et, très probablement, au final, à un remboursement par les contribuables.
Il est raisonnable de maintenant considérer Barack Obama comme d’ores et déjà responsable de la nature précise du plan de sauvegarde économique des USA et de l’orientation de sa mise en œuvre.
L’espoir suscité par un nouveau président est surtout celui d’un changement des pratiques économiques pour plus d’équité et notamment pour davantage de justice financière ; les partisans de Barack Obama peuvent donc souhaiter une évolution fidèle à leurs aspirations. Dans le cas contraire, il serait crucial de tirer les conclusions qui s’imposent, par exemple lors des scrutins de mi-mandat.
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