Forte mobilisation des salariés!

eudi 10 mars 2005, 15h58
Manifestation de dizaines de milliers de personnes à Paris



PARIS (Reuters) - Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont commencé à manifester jeudi après-midi à Paris, en écho aux cortèges et aux grèves organisés dans toute la France pour la défense du pouvoir d'achat et des 35 heures.

Derrière une banderole de tête proclamant "Ensemble public-privé: augmentation des salaires, diminution du temps de travail, contre les déréglementations et le chômage", les principaux leaders syndicaux ont remisé leurs divisions profondes pour défiler ensemble.


Ils arboraient des autocollants plaidant pour la libération de la journaliste française Florence Aubenas et de son guide irakien Hussein Hannoun, disparus à Bagdad depuis le 5 janvier.

Après les débordements qui ont accompagné les manifestations lycéennes mardi, un imposant dispositif policier a été déployé sur le parcours de la manifestation, de la place d'Italie à celle de la Nation.

En raison de la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) pour examiner la candidature de Paris aux JO de 2012, des casquettes et des T-shirts blancs frappés du slogan "JO 2012, pour l'amour des Jeux" ont été largement distribués aux manifestants.

"La mobilisation est plus importante que le 5 février", s'est félicité le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, au départ du défilé.

Au nom de la CGT, Bernard Thibault a aussi mis l'accent sur "de très nombreux arrêts de travail" comptabilisés dans tous les secteurs, public comme privé.

"Cela confirme l'urgence de réponses concrètes aux revendications sur le temps de travail et le pouvoir d'achat", a-t-il réaffirmé. "Il faut des résultats précis et rapides en matière de négociations salariales: l'ouverture de négociations de branche, plus aucun salaire dans les entreprises en-dessous du niveau du smic."

Et si le Medef refuse, a-t-il ajouté, "il faut que le gouvernement intervienne pour qu'on ait des négociations sérieuses en matière d'évolution salariale et qu'il rouvre des négociations salariales dans la fonction publique".

Pour sa part, François Chérèque a une nouvelle fois insisté sur la défense des 35 heures. "La CFDT ne lâchera pas sur les 35 heures", a-t-il dit, en faisant valoir que le gouvernement a lui-même admis l'existence d'un "problème de pouvoir d'achat" en plaçant sa réforme du temps de travail sous la devise "travailler plus pour gagner plus".

"On ne lâchera pas le morceau", avait averti le secrétaire général de la deuxième confédération syndicale du pays dès le début de la matinée sur France 2. "On va faire pression jusqu'au débat parlementaire le 16 mars et on défendra ensuite les 35 heures dans les branches et les entreprises."

Le président de la CFE-CGC, seule confédération à ne pas participer à la journée de mobilisation, a déploré "des manifestations fourre-tout" tout en s'associant au mécontentement social.

"Si la manifestation avait été centrée sur les salaires, si le ménage avait été fait dans les revendications, nous nous serions associés à l'appel", a dit Jean-Luc Cazettes sur BFM.

jeudi 10 mars 2005, 16h53
Social: plusieurs milliers de personnes mobilisées en Languedoc

MONTPELLIER (AP) - Environ 3.000 personnes, selon la police, et 15.000 selon les organisateurs ont défilé jeudi après-midi à Montpellier dans le cadre de la journée journée nationale de grève et de manifestations consacrée à la défense des salaires, de l'emploi, des 35 heures et du Code du travail.

Selon Alain Alphon-Layre, responsable CGT départemental, parlant au nom de l'intersyndicale de l'Hérault, "c'est le double de la manifestation du 5 février".

D'autres manifestations avaient lieu en région. A Perpignan (Pyrénées-Orientales), où le cortège a défilé dans la matinée, ils étaient plus de 10.000 selon l'intersyndicale et autour de 6.000 selon la police. A Nîmes (Gard), l'intersyndicale annonce 15.000 manifestants dans le cortège qui a défilé dans l'après-midi.

Dans l'Aude, la manifestation de Carcassonne a réuni plus de 2.000 personnes, selon l'intersyndicale. A Narbonne, toujours selon les syndicats, le mouvement rassemblait plus d'un millier de personnes. AP

jeudi 10 mars 2005, 17h12
Défense des salaires et 35h: déferlante de grèves et de manifestations


PARIS (AFP) - La journée de grèves et de manifestations partout en France pour la défense des salaires et des 35 heures a largement mobilisé jeudi, avec une forte participation du secteur privé aux côtés du public et une déferlante de manifestants dans toute la France.
A Paris, où les syndicats ont annoncé 150.000 participants, les derniers manifestants piétinaient encore place d'Italie vers 16H00, deux heures après le départ du cortège vers la place de la Nation derrière une banderole "augmentation des salaires, diminution du temps de travail, contre les déréglementations et le chômage".



Le parcours avait été choisi pour ne pas gêner la visite du CIO, venu étudier les atouts de la capitale pour l'organisation des JO de 2012, et les leaders syndicaux arboraient des signes de soutien aux Jeux.
Contrairement au 5 février, précédente journée nationale d'actions, la revendication salariale était au centre de cette journée à l'appel de la CGT, la CFDT, FO, l'Unsa, Solidaires et Sud, éclipsant un peu les 35 heures.



"Il faut que le gouvernement intervienne pour qu'on ait des négociations sérieuses en matière d'évolution salariale et qu'il rouvre des négociations salariales dans la fonction publique", a résumé Bernard Thibault (CGT).
Dans les rangs du cortège parisien, Armelle Doroy, fonctionnaire dans une université, soulignait: "un an de salaire me permet tout juste de payer un mois de loyer de l'appartement de M. Gaymard".


Les leaders syndicaux se sont réjouis du niveau de la mobilisation, "plus importante que celle du 5 février". A 16H00, et sans compter la manifestation parisienne, on recensait déjà 408.000 à 668.000 manifestants, selon un décompte effectué par l'AFP à partir des chiffres de la police et des syndicats.
Le 5 février, le total des manifestants atteignait 284.000 à 517.000 selon les sources.

A Marseille, les organisateurs ont annoncé 100.000 participants (19.000 selon la police). Ils étaient 35.000 à 50.000 -selon les sources- à Bordeaux, entre 22.000 et 40.000 à Toulouse, 15 à 30.000 à Nantes, 13 à 30.000 à Lyon.

Au fil des cortèges, où enseignants et lycéens côtoyaient fonctionnaires territoriaux, chercheurs, salariés d'EDF-GDF, on pouvait voir aussi de nombreuses banderoles du privé: Lidl ou Alcatel à Marseille, EADS, Latécoère ou Carrefour à Toulouse, Legrand à Limoges, RVI à Lyon.

La journée a également été marquée par plusieurs milliers d'appels à la grève selon la CGT, comme chez Coca-Cola, Exxon, L'Oréal, LU, Lustucru, Michelin, Nestlé, Renault, Rhodia, Rhône-Poulenc, Sanofi-Aventis, Total, Yoplait...

Les métallurgistes étaient très mobilisés via des arrêts de travail et une forte participation aux manifestations.

"Il y a un ras-le-bol de tout, une colère énorme", résumait un métallo de Valenciennes.

Plus classiques, les arrêts de travail dans le secteur public ont mobilisé 15% des agents à La Poste, 24% à France Telecom et 22% à EDF-GDF selon les directions. Le ministère de la fonction publique comptabilisait 36% d'agents de Bercy en grève.

Les transports ont été fortement affectés, tant à la SNCF, la RATP et les transports urbains que dans les ports et aéroports.

Dans l'éducation nationale, en revanche, avec un taux de grévistes allant de 23,61 à 41,23% selon le ministère, le mouvement semblait en léger reflux par rapport à la journée de grève du 20 janvier dans le public.

Le ministre des Transports, Gilles de Robien, a estimé que le gouvernement devait "tenir compte des messages" de cette journée. Son collègue de la Fonction publique, Renaud Dutreil a affirmé être "à l'écoute des inquiétudes" et proposera aux syndicats de fonctionnaires une réunion "avant fin mars".

Côté patronal, le Medef fera part de sa réaction mardi, tandis que la CGPME affirme, au nom des petites et moyennes entreprises, ne pas avoir "de marge de manoeuvre" pour augmenter les salaires.

Llorse a écrit:j'ai attendu 45mn sur le quai du metro alors que j'avais un rdv pour un job.. sans doute la manière pour les syndicats de m'aider a trouver un job.. je prefère m'arreter là sinon je vais m'enerver..

Avant toute chose les syndicats sont là pour défendre les salariés et pas simplement le cas individuel Llorse.

das_Yog a écrit:

Avant toute chose les syndicats sont là pour défendre les salariés et pas simplement le cas individuel Llorse.

C'est tout a fait vrai, les syndicats sont la pour défendre les salariés et pas les chomeurs. Enfin ceci dit dans la réalité c'est meme plutot défendre leurs adhérents d'ailleurs...

Il n'y a pas de mots pour te définir !
T'es débile ou tu fais semblant ! Si c'est le cas t'es mal !
C'est sûr qu'avec des gens comme toi, le patronat travaille dans le velours !
Tu es à gerber !!!!!

das_Yog a écrit:

Il n'y a pas de mots pour te définir !
T'es débile ou tu fais semblant ! Si c'est le cas t'es mal !
C'est sûr qu'avec des gens comme toi, le patronat travaille dans le velours !
Tu es à gerber !!!!!

Je parle d'expérience, et c'était pas de la petite infraction que les syndicats ont couvert pour ne pas toucher aux privileges que les CDI avaient grace a la situation des prestataires, c'etait du délit qui vaut de la prison. Alors les grands discours sur la solidarité je sais qu'ils ne vont que dans un seul sens...

Un cas et tu généralises !

Emma a écrit:croire mordicus aux dépêches de l'afp? (pour les morts, je ne vois pas pour moi de qui on parle)

Llorse a écrit:j'ai attendu 45mn sur le quai du metro alors que j'avais un rdv pour un job.. sans doute la manière pour les syndicats de m'aider a trouver un job.. je prefère m'arreter là sinon je vais m'enerver..

Pedro a écrit:

Llorse a écrit:j'ai attendu 45mn sur le quai du metro alors que j'avais un rdv pour un job.. sans doute la manière pour les syndicats de m'aider a trouver un job.. je prefère m'arreter là sinon je vais m'enerver..

Voilà ce que c'est qu' un réformard...
Pour le bureau des plaintes, voir Matignon, l'Elysée, ou le siège social du medef...
Dis donc, Llorse, la grève et les manifs étaient prévues depuis un certain temps. Ceux avec qui tu avais rendez-vous étaient au courant. Un rendez vous, cela se décale, non?

das_Yog a écrit:

Avant toute chose les syndicats sont là pour défendre les salariés et pas simplement le cas individuel Llorse.

C'est tout a fait vrai, les syndicats sont la pour défendre les salariés et pas les chomeurs. Enfin ceci dit dans la réalité c'est meme plutot défendre leurs adhérents d'ailleurs...

Che a écrit:Bon moi je vais vous avouez j'ai pas du tout lu les message de se poste.

Mais j'ai une réaction sur ce qu'a annoncer Raffarin a la suite des forte mobilisation de ces deux dernière semain ( je n'est pas suivit ces promesse nomplus ).

Pour moi la politique du gourvernement Raffarin en ce moment ces qu'il vise le OUI a la constitution.

CE fort mouvement de greve si il avait eu lieu après le 29 ans prochain les prommesses de notre amie Raffarin n'aurais surement pas été les mêmes.

Moi je trouve ca inadmissible de manipuler les gens comme ca .


Bon voila j'avais que ca a dire