MACABI TEL AVIV CHAMPION D'EUROPE EN BASKET !!!!!!

Maccabi, tel un champion


Les Israéliens du Maccabi Tel-Aviv ont remporté leur 2e titre de champion d'Europe de rang face aux Espagnols de Vitoria 90-78, dimanche en finale de l'Euroligue à Moscou. Un exploit inédit depuis 1991. C'est le 5e trophée européen pour le club israélien.



Euroligue : Tous les résultats

L'irrésistible Maccabi Tel-Aviv a conservé son titre de champion d'Europe de basket-ball, exploit inédit depuis 1991, en battant les Espagnols de Vitoria (90-78) en finale de l'Euroligue, dimanche à Moscou. Les Israéliens ont remporté leur cinquième trophée européen dans une salle complètement acquise à leur cause, avec plusieurs milliers de supporteurs en jaune, dont le président Moshe Katzav.

Après avoir survolé la finale l'an dernier (118-74 contre le Fortitudo Bologne à domicile), le Maccabi a souffert davantage cette fois mais à trouvé en Kommatos un énième homme providentiel au relais d'un Parker décevant. L'ailier grec, comme avant lui Sharp en demi-finale, est sorti du banc pour apporter des points cruciaux au Maccabi (13 en première mi-temps), avant d'être relayé par son virevoltant meneur Jasikevicius, meilleur marqueur du match avec 22 points.

Un Jasikevicius décisif

Avec un festival à trois points (7/7 pour commencer), Tel-Aviv a creusé un écart conséquent dès les premières minutes. Menant de onze points après chacun des deux premiers quarts-temps, les Israéliens ont vu Vitoria revenir à deux points avant le dernier acte. Mais le Maccabi, qui disputait à Moscou son quatrième Final Four depuis 2000, ne s'affolait pas derrière un Jasikevicius décisif. Serrant la défense, muselant Macijauskas, les Israéliens reprenaient rapidement une avance confortable, qu'il géraient lors des quatre dernières minutes avec un calme olympien.

Vitoria, dont c'était la première participation à un Final Four, n'a ainsi pas réussi à faire mieux qu'en 2001, où elle était finaliste d'une Euroligue tronquée (avec l'existence parallèle de la Suproligue), malgré un Scola combatif.



AFP