Referendum aux Pays Bas : rejet du TCE à 63%

Bien sur aux Pays Bas le Nee est heterogène comme le Non Français

Mais toutes les formations, ainsi que le gouvernement, avaient fait savoir qu'à plus de 30% de participation, ils se soumettraient au verdict des urnes.

Torrent a écrit:Et de deux ! deux peuples fondateurs de l'Europe qui rejettent massivement le Traité ...

Bien sur aux Pays Bas le Nee est heterogène comme le Non Français, mais le Oui Français l'était il?

Je salue le reveil des peuples d'Europe, étendons le drapeau du NON à l'ensemble de l'Europe puis ensuite construisons en une ou il y aura plus de fraternité entre ses peuples.

L'Europe est à construire, reellement et non artificiellement comme depuis 47 ans.

Solférino a écrit:

Bien sur aux Pays Bas le Nee est heterogène comme le Non Français

Et surtout le non neerlandais n'a rien a voir avec le non francais...et les raisons sont totalement differentes.
Donc aucun trait d'union pour une eventuelle renegociation.
Enfin ne pas oublier que constitutionnellement,les neerlandais n'ont pas encore dit "non" car le dernier mot revient a l'assemblee et au gouvernement,le referendum n'etant que consultatif (d'ailleurs certains hollandais m'ont dit voter non pour faire un coup de gueule contre les politiques nationales sachant que le referendum etait consultatif donc ne les liait pas forcement..en gros le caractere consultatif a accentue l'impression de defouloir).

Mais bien sur ! et aprés ce sont les partisans du NON qui sont xenophobes! parmi les appels au NON il y a le parti Socialiste Neerlandais qui est parait il trés à gauche.

Les Neerlandais reprochent le cout de la vie causé par l'Euro, donc la politique de la BCE, entre autres choses, ils reprochent la façon dont Bruxelles impose ses décisions aux peuples c'est à dire de façon trés peu democratique.

Ils craignent aussi de voir leur situation regresser etc etc...

Mais bien entendu les Ouistes Français vont venir nous expliquer à quel point les Neerlandais sont des gens detestables, etc etc ... ils vont aussi nous dire que nous ne comptons pas, qu'il faut etre à 25 CONTRE la Chine et l'Inde qui montent.

Tiens tiens ... qui a des arguments xenophobes et racistes? qui est en train de reinventer le slogan du Peril Jaune? qui est en train de montrer certains peuples Européens du doigt parce qu'ils ne se couchent pas devant une Europe ultra liberale?

Dom64 a écrit:j'ai vu strauss kehn à la télé l'autre jour: j'savais pas qu'il existait des Rolleix pour non voyants.............

Il y avait des bonnes choses dans ce traité. Mais j'avais trop de doutes. Je n'ai aucune confiance dans ce gouvernement, qui ne cesse de nous mentir.»

e 1er juillet, Tony Blair héritera de la présidence d'une Union européenne en état de choc. Cette situation n'est pas pour déplaire au Premier ministre travailliste. Il a là une occasion en or d'imposer son leadership à une Europe déboussolée, et de faire triompher la conception britannique d'une Union ramenée à une vaste zone de libre-échange organisée, qui ne prétendra plus s'ériger en «contrepoids» politique aux Etats-Unis.

Le paysage est cataclysmique. Après le double non français et néerlandais, le projet de Constitution est en état de mort cérébrale, ce qui prive l'Union de tout projet politique à échéance prévisible. Certes, Jacques Chirac a écrit mercredi à ses vingt-quatre partenaires pour les conjurer de ne pas enterrer tout de suite le traité : «Il conviendra de prendre le temps nécessaire pour bien analyser les conséquences pour l'Union du vote intervenu en France. C'est une réflexion que nous devons commencer lors du Conseil européen» des 16 et 17 juin, dit le Président français. Mais on voit de plus en plus mal Londres maintenir son référendum pour le seul plaisir de le perdre. Le gouvernement polonais est lui aussi sous la pression de son opposition de droite – qui devrait gagner les élections de la rentrée –, qui exige un «report» du référendum.

Même si les procédures de ratification vont jusqu'à leur terme, personne ne voit comment sortir de l'impasse du double non franco-néerlandais. En effet, tous les Etats membres ont exclu ces derniers jours de le renégocier. Et un second référendum en France sur un texte inchangé paraît difficilement envisageable. Hier, le Premier ministre polonais, Marek Belka, a estimé qu'une «renégociation, si elle a lieu, sera défavorable pour la Pologne» et donc qu'elle était exclue.

L'Union semble condamnée à en rester, pour quelques années au moins, à son niveau d'intégration actuel, c'est-à-dire un grand marché assorti de politiques communes. Mais il n'est même pas garanti que ces dernières survivent à l'absence de projet politique. L'Union économique et monétaire est en première ligne. Car la monnaie unique était conçue pour entraîner une union politique. Comme le confiait récemment un banquier central, «les marchés financiers persistent à considérer avec méfiance une monnaie qui n'est pas adossée à des institutions politiques fortes». Le même craint un «effet boule de neige» : de mauvaises nouvelles en mauvaises nouvelles, la confiance s'érode et, un jour, tout le système s'effondre. Ce ne sont pas les déclarations de Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale française – qui a proposé, mardi, de s'affranchir des règles du pacte de stabilité afin de relancer la croissance –, qui risquent d'inverser cette tendance délétère… D'ailleurs, l'euro ne cesse de céder du terrain face au dollar depuis une semaine (lire l'article).

La bataille pour les perspectives financières 2007-2013 va aussi démontrer que l'heure n'est plus à la solidarité financière, mais au chacun pour soi. Les six pays les plus riches, dont l'Allemagne et la France, veulent geler le budget européen à son niveau actuel (1 % du PIB communautaire) et la Grande-Bretagne veut garder son rabais, qui la dispense de financer l'élargissement. Il est désormais probable que chacun obtiendra satisfaction, faute de volonté politique. Cette panne budgétaire conviendra parfaitement aux Britanniques, qui n'ont jamais aimé le budget européen, instrument trop fédéral à leurs yeux.

La tentative de bâtir une Union politique ayant échoué et le couple franco-allemand ayant sombré, au moins jusqu'en 2007, Tony Blair et surtout son successeur vraisemblable, le peu europhile chancelier de l'Echiquier Gordon Brown, auront les coudées franches pour faire avancer les dossiers qui leur tiennent à cœur : ouverture à la concurrence, dérégulation, libre-échange. Ce sont les seuls moyens, selon Londres, d'accroître la compétitivité européenne…

Solférino a écrit:Confession d'une neerlandaise qui a vote non

Il y avait des bonnes choses dans ce traité. Mais j'avais trop de doutes. Je n'ai aucune confiance dans ce gouvernement, qui ne cesse de nous mentir.»

Si ca c'est pas un vote de protestation....l'immense majorite des vote francais et neerlandais furent de la meme veine.

Aux Pays Bas il y a eu les mêmes débats qu'en France. Il y avait un non de gauche et un non de droite. Les enquêtes qualitatives sont rares aux Pays Bas, il est difficile de savoir les raisons exactes du vote non dans l'électorat (du moins par ordre d'importance).

Les arguments des partisans du non avec le plombier polonais montrent que nous n'avons pas de lecons a recevoir sur ce terrain.

Solférino a écrit:

La tentative de bâtir une Union politique ayant échoué et le couple franco-allemand ayant sombré, au moins jusqu'en 2007, Tony Blair et surtout son successeur vraisemblable, le peu europhile chancelier de l'Echiquier Gordon Brown, auront les coudées franches pour faire avancer les dossiers qui leur tiennent à cœur : ouverture à la concurrence, dérégulation, libre-échange. Ce sont les seuls moyens, selon Londres, d'accroître la compétitivité européenne…

Solférino a écrit:

Mais bien sur ! et aprés ce sont les partisans du NON qui sont xenophobes! parmi les appels au NON il y a le parti Socialiste Neerlandais qui est parait il trés à gauche.

Le Parti socialiste neerlandais ne represente pas la gauche democratique (PVDA,Verts ou D66) mais plutot l'extreme gauche.Le nom est trompeur en effet.

Qu'est ce qu'il faut pas entendre. Le nom de ce parti néerlandais n'est pas trompeur du tout, vu qu'il représente véritablement le socialisme. C'est le pseudo parti "socialiste" français qui a un nom qui est trompeur.
Nuance !

Solférino a écrit:

Qu'est ce qu'il faut pas entendre. Le nom de ce parti néerlandais n'est pas trompeur du tout, vu qu'il représente véritablement le socialisme. C'est le pseudo parti "socialiste" français qui a un nom qui est trompeur.
Nuance !

Il represente le socialisme du 19 e siecle .....
Ce serait comme dire que seuls ceux qui se revendiquent de la democratie athenienne sont democrates....

Laverdure a écrit:

Et Blair le socialisme du XXI eme

Laverdure a écrit:- Angleterre = 5% de chomeurs de moins de 6 mois. Au dela combien ?

Et Blair le socialisme du XXI eme

- Angleterre = 5% de chomeurs de moins de 6 mois. Au dela combien ?
- Precarité
- 25% de pauvreté

Arretez de faire un mythe de la GB, sans son petrole et son gaz de la mer du nord elle serait dans la meme mouise que l'Allemagne, la France ou l' Italie.