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Gaza: je suis + ou - d'accord avec les colons ...Tout arrive
par Ungern Mer 22 Juin - 21:39
Extrait du quotidien Aroutz .
Lettre adressée à un soldat qui recevra l’ordre d’expulser un Juif
Hagay Ségal
20 Juin 2005
Tu as eu la malchance d’être désigné pour participer à l’opération la plus accablante de l’histoire de Tsahal. Elle sera plus dure que toutes les batailles d’Israël et sans doute la plus triste d’entre elles. Même si nos forces en reviennent saines et sauves, nul n’en reviendra intact. Les seuls qui seront capables de sourire à la fin de «l’opération», seront les ennemis d’Israël : ceux qui ont usage de faire exploser les autobus, de tirer des kassams, de creuser des tunnels pour faire passer des armes, les assassins de Tali Hatouel et de ses quatre petites filles… En te voyant, ils seront fous de joie, ils t’observeront de loin, les bras croisés et fumant leur narghileh et lorsque tu auras terminé, ils grimperont sur les toits pour danser toute la nuit, une nuit particulièrement sombre de cet été. Nombreux seront les jours qui s’écouleront, avant que le soleil ne se lève de nouveau ici.
Et en attendant, sous ce même soleil, les derniers préparatifs sont en cours. Le commandement de Tsahal t’a procuré un admirable recueil de propagande, des psychologues expérimentés ont cajolé ton âme blessée et des officiers haut placés se sont efforcés de te libérer de tes préjugés et d’apaiser ta conscience. Tsahal a même organisé des exercices d’évacuation «à blanc» avec des soldats déguisés en mitnahalim criant «Un Juif n’expulsera pas un autre Juif !»…
Les journaux disent que Tsahal a préparé des uniformes spéciaux, des réserves d’eau minérale, de crème à bronzer, et des instructions précises à propos de ce que vous aurez à dire aux mitnahalim en temps voulu. Chaque mot a été choisi avec soin : «Famille Cohen bonjour, je suis le sergent Moshé. Nous sommes ici sur l’ordre de la Knesset et en vertu de la loi. Nous sommes sincèrement désolés, mais nous sommes venus vous évacuer d’ici. Je sais que c’est très dur pour vous, mais je vous demande de nous aider et de faire de votre mieux pour que cette évacuation se passe dans le calme et la dignité…Nous faisons notre devoir» (tiré du journal officiel de Tsahal)
Bref, sergent Moshé, tout semble prêt pour l’opération, dans les plus petits détails. C’est pourquoi il serait bon que tu réalises que tu n’es prêt à rien du tout. Le chef d’état-major capable de préparer Tsahal à une telle tâche, n’est pas encore né. Les officiers et les médias l’appellent encore «évacuation» ou «mission», mais toi, qui seras sur le terrain, il te suffira de quelques minutes pour te rendre compte qu’il s’agit d’une expulsion «pure et simple» et tu comprendras mieux que quiconque qu’il n’existe pas de terme mieux approprié pour définir cette «opération» Peu importe quelles sont tes idées politiques personnelles (à plus forte raison si tu t’opposes à ce plan), évacuer une personne de chez elle par la force, cela s’appelle une expulsion, ce n’est pas une simple évacuation, même si tout est légal et a été examiné par la Cour suprême. Au comble de l’horreur, en définitive, celui qui expulsera, ce sera toi.
Selon le programme, cela se passera dans la matinée. Le soleil se lèvera et les acacias fleuriront. La mer, la plus bleue du pays apparaîtra à l’horizon, c’est là le décor dans lequel sont nés les gens que tu t’apprêteras à expulser. Certains d’entre eux étaient là avant même que tu ne viennes au monde. De leurs propres mains, ils ont rendu verdoyantes les dunes. Ytshak Rabin lui-même, a posé ici la première mezouza et Arik Sharon a promis aux habitants qu’ils ne bougeront jamais d’ici. Ils l’ont cru et c’est là que leurs enfants et petits enfants sont nés. C’est là qu’ils ont enterré leurs morts. 6 000 obus n’ont pas réussi à les expulser de chez eux et tu crois que toi, tu y parviendras peut-être.
«Nous vous recommandons de frapper doucement à la porte», vous a-t-on précisé. Mais même si tu fais preuve de délicatesse et si tu les tires par les épaules en te confondant en excuses, la famille en question n’oubliera jamais ces instants et les coups frappés sur leur porte. Ils la feront trembler plus que l’obus qui a explosé dans son salon ou dans son propre jardin. Pour eux, tu es celui qui exécutera le décret cruel qui les a frappés injustement, décret sans précédent. Même les familles de terroristes n’ont jamais été pareillement accablées. Aucune de ces familles n’a été expulsée de son bercail ( ??????????) . Les médias et la Cour suprême s’y sont toujours opposés !
«Dans le cas où la famille refuserait de t’ouvrir», poursuit l’auteur des instructions, «il te faudra défoncer la porte. Il y a de fortes chances pour que tu doives opérer de la sorte. Les habitants ne te faciliteront pas la tâche en t’offrant le sentiment qu’ils quittent les lieux de plein gré. Ils ne se jetteront pas sur toi les poings serrés, mais ils ne te sauveront pas non plus de ta détresse et seront insensibles à tes supplications.
Si tu as souffert de devoir retenir des mères palestiniennes et leurs enfants dans les barrages en Judée-Samarie, tu souffriras cent fois plus dans le Goush Katif. Les pleurs des expulsés sonneront à tes oreilles et ne te lâcheront pas durant de nombreuses années.
Derrière la porte que tu auras forcée, tu découvriras une famille entière, pas des terroristes suspects, pas des criminels en vadrouille, mais un père, une mère et leurs enfants de tous âges, parfois même une grand-mère âgée. Ils te regarderont choqués et le regard que tu leur rendras ne sera pas moins choqué. Jamais vous ne parviendrez à oublier ces instants fatidiques, n i les uns, ni les autres…
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Ah....
Vous voyez ?
ce ne sont pas tous des monstres !
Ils sont bien conscients de ce que c'est une "expulsion" ...
Lettre adressée à un soldat qui recevra l’ordre d’expulser un Juif
Hagay Ségal
20 Juin 2005
Tu as eu la malchance d’être désigné pour participer à l’opération la plus accablante de l’histoire de Tsahal. Elle sera plus dure que toutes les batailles d’Israël et sans doute la plus triste d’entre elles. Même si nos forces en reviennent saines et sauves, nul n’en reviendra intact. Les seuls qui seront capables de sourire à la fin de «l’opération», seront les ennemis d’Israël : ceux qui ont usage de faire exploser les autobus, de tirer des kassams, de creuser des tunnels pour faire passer des armes, les assassins de Tali Hatouel et de ses quatre petites filles… En te voyant, ils seront fous de joie, ils t’observeront de loin, les bras croisés et fumant leur narghileh et lorsque tu auras terminé, ils grimperont sur les toits pour danser toute la nuit, une nuit particulièrement sombre de cet été. Nombreux seront les jours qui s’écouleront, avant que le soleil ne se lève de nouveau ici.
Et en attendant, sous ce même soleil, les derniers préparatifs sont en cours. Le commandement de Tsahal t’a procuré un admirable recueil de propagande, des psychologues expérimentés ont cajolé ton âme blessée et des officiers haut placés se sont efforcés de te libérer de tes préjugés et d’apaiser ta conscience. Tsahal a même organisé des exercices d’évacuation «à blanc» avec des soldats déguisés en mitnahalim criant «Un Juif n’expulsera pas un autre Juif !»…
Les journaux disent que Tsahal a préparé des uniformes spéciaux, des réserves d’eau minérale, de crème à bronzer, et des instructions précises à propos de ce que vous aurez à dire aux mitnahalim en temps voulu. Chaque mot a été choisi avec soin : «Famille Cohen bonjour, je suis le sergent Moshé. Nous sommes ici sur l’ordre de la Knesset et en vertu de la loi. Nous sommes sincèrement désolés, mais nous sommes venus vous évacuer d’ici. Je sais que c’est très dur pour vous, mais je vous demande de nous aider et de faire de votre mieux pour que cette évacuation se passe dans le calme et la dignité…Nous faisons notre devoir» (tiré du journal officiel de Tsahal)
Bref, sergent Moshé, tout semble prêt pour l’opération, dans les plus petits détails. C’est pourquoi il serait bon que tu réalises que tu n’es prêt à rien du tout. Le chef d’état-major capable de préparer Tsahal à une telle tâche, n’est pas encore né. Les officiers et les médias l’appellent encore «évacuation» ou «mission», mais toi, qui seras sur le terrain, il te suffira de quelques minutes pour te rendre compte qu’il s’agit d’une expulsion «pure et simple» et tu comprendras mieux que quiconque qu’il n’existe pas de terme mieux approprié pour définir cette «opération» Peu importe quelles sont tes idées politiques personnelles (à plus forte raison si tu t’opposes à ce plan), évacuer une personne de chez elle par la force, cela s’appelle une expulsion, ce n’est pas une simple évacuation, même si tout est légal et a été examiné par la Cour suprême. Au comble de l’horreur, en définitive, celui qui expulsera, ce sera toi.
Selon le programme, cela se passera dans la matinée. Le soleil se lèvera et les acacias fleuriront. La mer, la plus bleue du pays apparaîtra à l’horizon, c’est là le décor dans lequel sont nés les gens que tu t’apprêteras à expulser. Certains d’entre eux étaient là avant même que tu ne viennes au monde. De leurs propres mains, ils ont rendu verdoyantes les dunes. Ytshak Rabin lui-même, a posé ici la première mezouza et Arik Sharon a promis aux habitants qu’ils ne bougeront jamais d’ici. Ils l’ont cru et c’est là que leurs enfants et petits enfants sont nés. C’est là qu’ils ont enterré leurs morts. 6 000 obus n’ont pas réussi à les expulser de chez eux et tu crois que toi, tu y parviendras peut-être.
«Nous vous recommandons de frapper doucement à la porte», vous a-t-on précisé. Mais même si tu fais preuve de délicatesse et si tu les tires par les épaules en te confondant en excuses, la famille en question n’oubliera jamais ces instants et les coups frappés sur leur porte. Ils la feront trembler plus que l’obus qui a explosé dans son salon ou dans son propre jardin. Pour eux, tu es celui qui exécutera le décret cruel qui les a frappés injustement, décret sans précédent. Même les familles de terroristes n’ont jamais été pareillement accablées. Aucune de ces familles n’a été expulsée de son bercail ( ??????????) . Les médias et la Cour suprême s’y sont toujours opposés !
«Dans le cas où la famille refuserait de t’ouvrir», poursuit l’auteur des instructions, «il te faudra défoncer la porte. Il y a de fortes chances pour que tu doives opérer de la sorte. Les habitants ne te faciliteront pas la tâche en t’offrant le sentiment qu’ils quittent les lieux de plein gré. Ils ne se jetteront pas sur toi les poings serrés, mais ils ne te sauveront pas non plus de ta détresse et seront insensibles à tes supplications.
Si tu as souffert de devoir retenir des mères palestiniennes et leurs enfants dans les barrages en Judée-Samarie, tu souffriras cent fois plus dans le Goush Katif. Les pleurs des expulsés sonneront à tes oreilles et ne te lâcheront pas durant de nombreuses années.
Derrière la porte que tu auras forcée, tu découvriras une famille entière, pas des terroristes suspects, pas des criminels en vadrouille, mais un père, une mère et leurs enfants de tous âges, parfois même une grand-mère âgée. Ils te regarderont choqués et le regard que tu leur rendras ne sera pas moins choqué. Jamais vous ne parviendrez à oublier ces instants fatidiques, n i les uns, ni les autres…
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Ah....
Vous voyez ?
ce ne sont pas tous des monstres !
Ils sont bien conscients de ce que c'est une "expulsion" ...
Ungern- Bavard(e)
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Date d'inscription : 04/01/2005 -
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