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La procédure relative à la mort de Mesrine touche à sa fin

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La procédure relative à la mort de Mesrine touche à sa fin Empty La procédure relative à la mort de Mesrine touche à sa fin

Message par Proudhon Mer 12 Oct - 16:52

La procédure relative à la mort de Mesrine touche à sa fin

Près de vingt-six ans après la mort de Jacques Mesrine, le 2 novembre 1979 à Paris, la bataille judiciaire autour des circonstances du décès de l'ex- "ennemi public numéro un" touche à son terme. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris doit statuer, jeudi 13 octobre, sur l'appel formé contre l'ordonnance de non-lieu rendue le 18 octobre 2004 en faveur des policiers de la brigade de recherche et d'intervention(BRI), l'"antigang".

Avocate des enfants du disparu, au nom desquels elle avait déposé une plainte contre X... pour "assassinat" , le 13 novembre 1979, MeMartine Malinbaum espère convaincre les magistrats d'ordonner une reprise de l'enquête. "Dans cette affaire, souligne-t-elle, pendant vingt et un ans la justice a refusé d'informer. L'instruction a commencé en 2000. Et, en dépit de mes multiples demandes, il n'y a eu ni confrontation entre policiers et témoins ni reconstitution des faits."

A la question centrale du dossier ­ les policiers de l'antigang, qui, sous les ordres de leur chef, le commissaire Robert Broussard, ont intercepté Jacques Mesrine près de la porte de Clignancourt, à Paris, ont-ils agi en état de légitime défense ? ­, le juge Baudouin Thouvenot a répondu positivement. Dans son ordonnance de non-lieu, le magistrat revient sur les déclarations des policiers entendus au cours de son instruction.

"J'ALLUME ET JE TIRE"

Jacques Mesrine avait été repéré, le 31 octobre, dans un immeuble du 18e arrondissement de Paris. La BRI décide de l'interpeller le 2 novembre, alors qu'il s'apprête à quitter son domicile pour la Normandie, au volant d'une BMW. Il est accompagné de son amie, Sylvie Jeanjacquot. Un dispositif mobilise la quasi-totalité des effectifs de l'antigang et une partie de ceux de l'Office central de répression du banditisme (OCRB). Selon les déclarations des policiers, un mouvement de Jacques Mesrine vers le bas aurait provoqué l'ouverture du feu. Cinquante-deux orifices, dont 14 points d'impact du côté du conducteur, seront relevés par l'expertise balistique.

"Je me souviens qu'il a lâché son volant, a continué à regarder dans le rétroviseur et a réagi en se penchant du côté gauche, a affirmé au juge un enquêteur de la BRI. La portière s'est légèrement entrouverte, et, à ce moment-là, mes collègues qui étaient dans le camion ont fait feu." L'ensemble des policiers livre une version des faits très proche, à l'exception du commissaire Charles Pellegrini, présent sur les lieux pour l'OCRB.

"Dans mon véhicule, j'avais une vue parfaite de la BMW et de ses occupants, dit-il. J'ai vu Mesrine, les yeux écarquillés, plonger la main dans son blouson, puis le pare-brise s'est étoilé... J'ai entendu un tir saccadé de carabines. Je suis sûr que ces bruits ont fait suite au geste de Mesrine... Je ne l'ai pas vu faire de geste vers le bas... Je ne l'ai pas vu faire un geste vers la portière."

Alors que les autres témoignages évoquent tous une sommation ­ "Police, ne bouge pas" ­, M. Pellegrini indique ne "pas en avoir entendu". "Avec le bruit de la circulation, précise-t-il, il est possible qu'il y en ait eu, mais je ne les ai pas entendues."

Après la fusillade, au cours de laquelle Jacques Mesrine a été tué sur le coup et Sylvie Jeanjacquot blessée grièvement, deux grenades défensives sont découvertes dans la BMW. A l'appui de la thèse de la légitime défense, le juge Thouvenot rappelle aussi la dangerosité de Jacques Mesrine, gangster médiatique et solitaire, qui, dans son livre intitulé L'Instinct de mort, écrivait : "Face à des flics armés, je n'ai aucune limite. Je suis sans pitié. J'allume et je tire, et s'il faut les achever, je le ferai." Dans une cassette audio destinée à sa compagne et retrouvée dans l'appartement de Jacques Mesrine, il affirme : "Même si les policiers m'ont tué avant que j'aie eu le temps de mettre la main sur mon revolver, il faut te dire une chose : si j'avais eu le temps de mettre la main dessus, je m'en serais servi."

A l'inverse du juge et du parquet général, qui conclut, lui aussi, dans ses réquisitions, àla légitimité de l'intervention policière, Me Malibaum estime que "Jacques Mesrine, au volant de son véhicule, n'était pas en état d'agression". Selon l'avocate, la riposte des hommes du commissaire Broussard "n'était pas proportionnée" à la situation, comme l'exige la loi. Ils n'ont pas laissé à Jacques Mesrine, selon elle, "le temps matériel de déférer à l'injonction de se rendre".

______________________________

LE MITARD

Oui, Madame !
Il tourne, il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton, aux arbres de barreaux
Fleuris de désespoir
Inhumain..., rétréci..., sans aucun lendemain.
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau... pour qu'il se désaltère.
Il est seul..., sans soleil
Et n'a même plus son ombre.
Infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né.
Il tourne... il tourne et tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever.
Fleury-Mérogis...
Un jour de septembre 1976
Où j'existait si peu
Que je n'étais même pas "personne"
Fleury-Mérogis...
Un jour de septembre 1976
Où j'existait si peu...
Mesrine

Je vous vois une larme...!
Pourquoi vous attrister ?
Pauvre chien me dites-vous !
En voilà une erreur...
C'est un homme, Madame,
Il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés.
Fleury-Mérogis...
Un jour de septembre 1976
Où j'existait si peu
Que je n'étais même pas "personne"
Fleury-Mérogis...
Un jour de septembre 1976
Où j'existait si peu...
Mesrine

Je vous vois une larme...!
Pourquoi vous attrister ?
Pauvre chien me dites-vous !
En voilà une erreur...
C'est un homme, Madame,
Il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés.
Mesrine

Il tourne, il tourne, et tournera toujours,
Mesrine
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Mesrine
Il tombera à terre et se laissera crever.


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